Seniors 2007 à Bourg Saint Maurice
Ce n’est pas Brouillard sur Montagne mais Bombance, Sagesse, Musique
Car la réunion de ce jour suscitera des réjouissances historiques.
Certains ne manqueront pas de dire à la ronde : Je viens seulement
Pour goûter de la compagnie de mes contemporains présents.
Un oeuf dur, de l’eau de source et une glace leur suffiraient-ils ?
On peut en douter un peu à voir comment leurs dentiers sont utiles.
Discuter des situations passées et des stupides guerres coloniales
C’est bien mais même si l’avenir des participants est limité ou banal
Il vaut mieux regarder le présent et l’effort des jeunes pour nous gâter.
Ils ont du mérite car on leur bourre le crâne qu’on est trop à téter
Le lait de la retraite tout en leur disant qu’ils n’auront pas de pension.
Se sont débrouillées à leur tour toutes les précédentes générations.
Pourquoi l’âge des ordinateurs et des satellites serait-il moins malin ?
Sûr qu’ils trouveront quoi faire avec tous ces problèmes de demain.
Les élus font un court speech de bienvenue. Ils sont sympathiques
Sinon ils n’auraient pas été choisis. Bientôt les élections municipales
Vont remuer les villages sans aller jusqu’à la politicienne politique.
On parlera de la royale taxe sur ordures et des diverses taxes locales
Mais les candidats vont-ils chercher un nouveau mandat ou soulager
Leurs épaules d’un fardeau lourd à mesure qu’on les juge âgés ?
Bon courage à eux parce que des complications toujours ont lieu.
Il faut non seulement être capable mais aussi gérer le temps au mieux.
Les huiles extra-locales se contentent de l’apéritif et d’un en-cas
Pour ne pas absorber de redoutables kilos, nocifs dans tous les cas.
Leur efficacité, sinon leur aspect esthétique, en prendrait un coup.
Qu’elle est loin la Troisième République qui alors festoyait beaucoup !
Le ciel s’est manifesté, il fait toujours beau dans cette ville joyeuse,
On séduira les Parisiens, on leur fera croire qu’elle est heureuse.
On aura de la neige et des cortèges d’assoiffés d’air pur et de soleil.
La nature verdoie, le vent nous oublie, l’odeur de cuisine nous réveille.
M.Th.14 oct.2007
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