Thursday, November 1, 2007

2 Days in Paris

2 DAYS in PARIS

Un couple provisoire, après Venise, rejoint Paris où vivent les parents

De Marion (Julie DELPY). Elle voyage avec son amant du moment,

Jack GOLDBERG (= montagne d’or). Ils occupent le logement du dessus.

Ce film est réalisé par DELPY ; beaucoup de travail en 140 mn d’image.

Des dialogues percutants et des querelles incessantes. Tout est reçu

En pleine poire, mais l’essentiel ici n’est pas dans les bavardages

Mais dans une comparaison entre Américains et Français du soir.

Ce Jack est un super ours avec sa barbe, ses lunettes et ses poils noirs.

Il ne fait aucun effort de langue pour comprendre l’entourage de Julie

Et lance de temps en temps des vacheries en anglais tout en grimaçant

Un vague sourire. Bien sûr en France la salle de bain suinte, elle sent

La saleté, les plombiers sont nuls ou inexistants. C’est la chienlit.

Les Français seraient obsédés par des mots enfantins pseudo-érotiques

Comme pipe et cunnilingus et dans ce milieu d’artistes dépassés

On se mélange et remélange et Julie a des tas d’amants du passé.

La jalousie taraude Jack, il devient agressif. Vive la pure Amérique !

Ce grizzli est très pusillanime : pas de métro à cause des terroristes

Et les chauffeurs de taxi sont dangereux : ils sont fascistes et racistes.

Ils ne parlent pas anglais tout comme les employés Chinois du snack.

Albert DELPY, le père rubicond, montre le lapin découpé, il craque.

Au marché Jack n’a jamais vu de langue ou de tête coupée et en sang.

On rôtit le lapin alors qu’ils répugnent à manger un animal caressant.

La mère Marie PILLET parle de mai 68 ; d’après ce qu’il lui semble

C’est une couche-toi-là. On lui demande : tu vas au « temple » ?

Il répond : « Je ne suis pas juif (religion) car ma mère est catholique »,

Ce qui est habituel pour éviter des références à des données ethniques.

Julie porte d’abord d’énormes lunettes puis des lentilles invisibles.

En vrai elle voit mal. Ses parents ont du s’amuser à jouer les rigolos.

L’histoire malgré ses dialogues provoque un malaise et prend l’eau.

Cet Américain et ces Parisiens sont irréels, minables et pénibles.

Heureusement tout est faux, sauf que l’amour provisoire va cesser

Malgré les considérations philosophiques de la narratrice lassée.

Elle a du talent, de l’humour mais ce n’est pas ce récit sympathique

Qui va épurer les relations culturelles entre l’Europe et l’Amérique.


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