Tuesday, January 29, 2008

"Main droite, main gauche, quelle importance ?", livre de Michel BOLECHETTE


Pourquoi parler de la latéralité ?


Les droitiers (hémisphère gauche du cerveau dominant) ne sont que 60% de la population. Ils utilisent la main prévue par la nature et sont donc parfaits. Les gauchers (hémisphère droit dominant) comprennent 10/15% d’utilisateurs complets de la main gauche, et 25/30% qui écrivent de la main droite ou sont complètement inversés très tôt après la naissance. Il faut les étudier et les détecter grâce à la voix et le rayonnement corporel car l’inversion a des conséquences remarquables non étudiées jusqu’ici aussi clairement sur les plans intellectuel, artistique, sexuel et physiologique.

Résumé

Tout d’abord après avoir changé de main principale (de droite à gauche) l’adulte de 23 ans se demande s’il est seul au monde dans ce cas. Logiquement non. On recherche donc les gauchers que dans son entourage on ne connaissait pas du tout. A part la main qu’ont-ils de différent ? Les yeux ne font pas la même impression sur le même côté et les individus suspectés de gaucherie mais non révélés n’ont pas la même voix. On compare ensuite les formes de l’homme et de la femme en haut et en bas et on distingue 4 zones horizontales formées par les membres et le buste. On tire des conclusions de caractéristiques dynamiques à partir de cette géométrie. On recherche comment et pourquoi la latéralité influe sur les élocutions normales et anormales.

Différences de sexualité : la latéralité ignorée a-t-elle une influence ? D’où vient l’attirance ? Uniquement de la différence de sexes ? Digression sur l’homosexualité, les écritures de la main droite et de la main gauche, les outils, etc. L’écriture du type arabe du gaucher donne-t-elle la même culture que celle du droitier ?

Conséquences de l’inversion de latéralité, équilibre interne de l’individu. Description de quelques activités artistiques (acteurs, écrivains) et autres (politiciens) et de travers mentaux parmi lesquels schizophrénie, paranoia et dépression pouvant être causés par l’inversion. Etude des différents cas de pédophilie.

Finalement on décrit les amours du gaucher, de la gauchère et des couples diversement formés.


Questions importantes


On a dit tout et son contraire sur la latéralité. Les gauchers ont été et sont souvent considérés comme anormaux, on leur attribue de l’autisme quelquefois, sans le moindre complexe. Il est évident que c’est stupide et que la différence entre les deux latéralités relève plutôt d’une différence très naturelle telle que celle entre hommes et femmes. Personne ne semble chercher à savoir si l’inversion suggérée fréquemment à un enfant est nocive et pourquoi.

Les latéralités proviennent-elles de deux races fondamentales anciennes ou d’une influence géographique ? Est-ce que la main DROITE est en fait à droite ou à gauche selon les caractéristiques de naissance ? La latéralité est-elle gouvernée par la moitié du cerveau qui correspond au sexe et qui n’est pas la même que celle de l’autre côté ? A-t-on réfléchi que si c’est vrai il y a deux sortes distinctes d’intelligence, une pour les hommes et l’autre pour les femmes ? Comment décrire ces intelligences de façon simple mais claire ? Pourquoi y a-t-il autant de femmes que d’hommes dans chaque catégorie ? Sont-ils destinés à s’accoupler dans leur catégorie ? Dans la littérature il y a de nombreux tests de découverte de la latéralité (c’est donc qu’il y a des ignorés !) mais tous font coopérer le sujet, ce qui fausse le test.

La voix du gaucher(ère) inversé(e) n’est pas la même que celle du gaucher ou droitier complets ; elle est donc perçue à l’aide de l’oreille. Chaque côté du corps a un rayonnement distinct qu’on perçoit par les yeux.

Cassandra's dream, film de Woody ALLEN

Cassandra’s dream

Ce rêve de Cassandre (en Grèce c’était celle qui prédit le malheur) est le nom d’une vedette canine des courses que deux frères fréquentent. Ils donnent ce nom à un bateau à voile qu’ils convoitent et achètent.

Ceci se passe en Angleterre et c’est un film de Woody ALLEN ! Il n’apparaît pas du tout et ce n’est pas une histoire de commerçants et intellectuels juifs de New York. Se sent-il trop vieux (72 ans) pour jouer malgré les gènes que lui ont laissés ses parents de plus de 90 ans ?

Il parait qu’il est plus apprécié en Europe. Il est sûr qu’ici dans un policier on préfère les dialogues aux coups de pistolet et de mitrailleuse. En plus il y a l’accent anglais des deux acteurs (Ian et Terry = Ewan MCGREGOR, 37 ans et Colin FARRELL, 32 ans) qui n’est peut-être pas apprécié en Amérique. Nous on adore.

Des deux frères, Ian fait « des affaires » tout en aidant faiblement son père au restaurant et Terry répare les voitures. L’argent manque car il y a le poker, gagnant mais surtout perdant, de Terry et la fréquentation d’une actrice pour Ian. Bientôt les dettes de Terry font penser au riche tonton Howard qui fonde des cliniques en Californie et même en Chine.

Celui-ci est plutôt flingueur car dit-il on n’a pas tous ces dollars en agissant tout à fait légalement. Ils demande donc à ses neveux de se mouiller et de flinguer un témoin gênant qui ne manquerait pas de le couler, ce qui provoquerait l’interruption de la source de pognon et la prison pour tonton.

Avec Woody Allen on est sûr que des scrupules et des discussions vont se développer. Va-t-on tuer ou non ? Ce n’est pas notre éducation, on franchit la barrière, etc.

Le récit de la vie des héros est bien mené malgré ces bavardages, on oublie même l’auteur et on ne s’ennuie pas du tout.

Dans un film Américain ça tiraillerait à tout va.

Les rôles de femmes (Ashley MADEKWE, la blonde Lucy et Hayley ATWELL, Angela l’actrice, 26 ans) sont très bien joués aussi. Elles ne se doutent de rien.

Bien sûr dans un crime à plusieurs l’un a des remords et veut tout chambouler en voulant payer sa dette morale, ce qui ne plait pas du tout aux autres. Il faut bien développer le récit, ce sera fait lors d’un voyage dans ce fameux voilier dont on ne parlait plus. Mais il ne faut pas tout dire.

M.Th.29 jan 2008

Into the wild, réalisé par Sean PENN

Into the wild

Prononcé : intou de ouaï-ld ce titre pourrait aussi se dire : Vers la nature profonde. Sean Penn qu’on s’attendait à voir avec son énergie haituelle dans ce film ne fait que le réaliser après avoir obtenu les droits d’un livre qui traite d’une histoire vraie. Si donc les spectateurs n’aiment pas le scénario ils ne peuvent le reprocher à personne.

On ne verra pas le Sean PENN (47 ans) de Mystic River (2003).

Le héros Emile HIRSCH après son diplome veut prendre des vacances inorganisées vers la pleine nature sans donner la moindre nouvelle à ses parents et à sa sœur. C’est une famille décomposée et c’est le prétexte qu’il donne pour s’enfuir sac au dos. Le but final est d’arriver en Alaska endroit supposé sauvage et d’y vivre quelque temps sur les ressources du grand vide nordique.

Sur sa route du Sud au Nord il rencontre quelques individus du même genre mais ne se mélange que pour gagner quelques dollars. Donc beaucoup de flash-backs sur ces évènements. Il abandonne auparavant tout son argent et même sa vieille voiture. Un vrai moine, il ne semble pas intéressé à s’attacher aux filles des divers séjours.

Après quelques chapitres racontés dans son futur livre il arrive en Alaska « sauvage » en pleine neige. Pour survivre il faut tuer du gibier avec une carabine et manger sur les provisions (du riz, du blé ?).

Il nous décrit sa vie non pas en script, ce qui est normal pour les Américains qui écrivent pour qu’on puisse les lire mais en imprimé majuscule. J’espère qu’il avait assez de papier.

En été il est facile de trouver des dollars dans l’agriculture, les lois du travail n’étant pas très rigides et le pays étant très vaste. Malgré ses diplomes sa bonne santé lui permettait de se débrouiller partout.

Face à la nature gelée de l’Alaska c’est un peu plus dur. En automne ou hiver il y avait beaucoup de gibier mais bizarrement vers le printemps il y en avait beaucoup moins. Ne veulent-ils pas engloutir l’herbe après le froid et la disette ? Mystère. Toujours est-il qu’il a faim. Voulant repartir un peu plus loin il est bloqué par une rivière en crue.

On sait qu’il veut manger des plantes qu’il devrait connaître par les livres emportés dans son sac mais est-il très habile à reconnaître les bonnes plantes ?

Cette histoire se termine donc d’une façon assez logique. Ce film plaira énormément aux femmes. Les hommes penseront qu’il s’est débrouillé comme un manche.

M.Th.29 jan 2008

Tuesday, January 22, 2008

Suite de Brokeback Mountain



Suite de Brokeback mountain

Un des deux acteurs, celui qui s’était laissé séduire par l’homo du film a été trouvé mort dans son appartement. Son nom : Heath LEDGER, un Australien de Perth ; il avait 28 ans.

On a noté la présence de comprimés. Le succès et l’argent ne font pas le bonheur.

Il avait joué le rôle principal du conte moyenâgeux appelé « A knight’s tale » (Conte du chevalier).

Il venait de quitter Michelle WILLIAMS avec qui il a eu Matilda.

Brokeback mountain et son secret

Pour une fois un film se passe dans la montagne et près des branches.

Deux garçons de la campagne gardent des moutons l’été en altitude,

Vers 1950, pour une paie minable et font les cow-boys en platitude

Et, pour le brun, des rodéos. Chacun veut bien sûr acheter un ranch.

Rien ne serait notable, à part la nature, si le blond Ennis un hétéro,

(Heath Ledger) n’était séduit par Jack Twist (= tordu), un homo,

(Jake Gyllenhaal fils de Stephen, noblesse suédoise, metteur en scène,

La mère, d’origine Judéo-Russe, étant Naoni Foner, une écrivaine)

A l’occasion d’un séjour improvisé et froid sous la même tente.

Evidemment le lendemain chacun déclare que c’était une erreur

Mais de fait toutes les nuits le coup de foudre renouvelle sa chaleur.

(Ils ont en fait pas plus de vingt-six/vingt sept ans, ces deux acteurs)

Le gros et rude patron Aguirre observe tout à la jumelle. La passion

L’année suivante stoppe, car ce boss exprime sa vertueuse indignation.

Quatre années passent, Ennis qu’on savait devoir épouser Alma

La marie effectivement ; deux filles naissent, tout baignait. Il l’aima

Assez pour qu’on croie qu’il a oublié Jack rongé par ses problèmes,

Mais non, ils se voient et Alma constate avec horreur qu’ils s’aiment.

On remet ça dans les monts. Le temps passe, Jack marie une héritière

Car il a du succès au recto et au verso. Jamais ils ne décident à vivre

A deux seulement : par ce secret ils se détruisent, rien ne les délivre

De leur amour malgré le divorce de Ennis. C’était l’époque. Ce dernier

Etant plus hétéro que l’autre, ça doit finir mal : solitude, inadaptation.

Comme tout est très bien joué et que la nature est sublime, l’émotion

Emplit le spectateur même si son hétéro-culture cet amour veut nier.

Le suspense sentimental est bien mené et l’intérêt ne faiblit pas

Du début à la fin. Les 134 minutes s’écoulent, c’est triste, pas à pas.

Ledger, Australien, est sur la page d’un magazine gay annexant le récit

Bien que d’après la pub ce soit pour eux un rôle de composition. Ainsi,

Une histoire entre hommes faite par Annie Proulx, une femme écrivain,

Recueille un maximum de bons sentiments et d’intérêt. Il est vain

De distinguer les amours permises ou prohibées dans cette description,

L’important c’est qu’elle sonne vrai et il faut en saluer la réalisation.

M.Th. 13 fév 2006


The chess champion Bobby FISCHER

The king of the 64 chess squares died this Friday (kidney deficiency) at the age of 64 in ICELAND after abandoning his glorious American citizenship to take the icelandic nationality.
The son of a union of 4 years he learned the game of chess at the age of 6, as all chess champions, and made so many progress that at 16 he became the champion of the USA despite the number of Eastern Europe immigrants to New York .
The game was his life, he became a grand master soon afterwards and tried to win the world championship possessed by the Soviet champions. Finally after many complications, in particular procurement of very good financial conditions, he became the world champion over Boris SPASSKY in 1972.
After obtaining what he wanted he stopped playing chess since he had no other level to attain. In fact he suffered from paranoia, feeling persecuted by "the Jews" since many players were Jewish and Russian, having a hypertrophied ego and scared of losing.
This sickness was caused by excess of concentration for this game and lack of other activities.
His antisemitism is not believable as such since he was himself Jewish at least from his mother and probably by his father whose name FISCHER (= the fisher) is typically Jewish. Only such mental sickness is responsible.

According to the world champion Garry KASPAROV (father WEINSTEIN and mother KASPERIAN) Fischer is the greatest of all champions.

BOBBY FISCHER champion d'échecs

Bobby Fischer (1943+2008)
Bobby le roi des 64 cases est mort à 64 ans d’insuffisance rénale en Islande après avoir abandonné la prestigieuse nationalité Américaine pour l’Islandaise.
Né à New York d’un couple qui a duré 4 ans il est entré en contact avec le jeu d’échecs à l’âge de 6 ans, ce qui est classique chez les champions. Bientôt ce jeu a dévoré sa vie et il a battu tous les champions de New york. A 14 ans ( !) il est devenu champion des Etats-Unis malgré tous les immigrés de l’Est qui gravitaient en ce pays.
Au club d’échecs Caïssa de Paris, le plus grand, présidé par Mme LEBEY-TAILLIS dans les années 60 nous suivions avec stupéfaction les parties de grand-maître de ce Bobby lors des leçons du vendredi soir du maître roumain SENECA. Enfin quelqu’un qui secouait la suprématie soviétique ! (Ce club était au premier étage d’un café près de la République, il y a certainement eu des progrès depuis. Des Russes essayaient de survivre, la plupart en clochards, en jouant des parties de blitz, aux cartes ou aux courses. L’argent n’était pas au rendez-vous, ce n’était pas un sport, comme le tennis).
Le jeu d’échecs ne doit rien au hasard, contrairement aux cartes. Il s’agit après une ouverture plus ou moins connue de déployer ses troupes (stratégie) et d’attaquer (tactique) pour arriver de la façon la plus subtile et efficace à coincer le roi adverse. L’imagination se déploie en milieu de partie, c’est là que se manifeste le génie ou la simple habileté pour le joueur moyen.
En 1972 après des péripéties multiples, notamment à cause des conditions financières (bourse considérable) il rencontre et bat SPASSKY. Etant champion du monde il ne peut en faire plus, n’a plus rien à prouver et se défile plus ou moins non sans anéantir quelques grands maîtres.
Consacrant 98% de son être aux échecs, scrutant toutes les parties des concurrents la parano le gagne peu à peu : hypertrophie du moi, peur de perdre, folie de la persécution. Comme les champions sont très souvent Juifs et Juifs Russes il devient soi disant antisémite. De beaux esprits le comparent à CELINE, grand écrivain antisémite. Ce n’est pas la même époque destructive et de plus comme FISCHER est Juif, de mère et sûrement de père (Fischer= le pécheur est un nom typique) c’est simplement de l’autodestruction provoquée par cette maladie mentale. Il n’a pas encouragé la Shoah ! Qu’il y ait beaucoup de Juifs champions c’est normal : ils jouent tous aux échecs et le cocktail Juif-Russe est très performant. Le père de KASPAROV s’appelle WEINSTEIN.
D’après ce champion qui s’y connaît FISCHER est le plus grand.
M.Th.20 jan.2008

Sunday, January 20, 2008

Enfin veuve

Enfin veuve

C’est le désir de quelques femmes ou peut-être leur appréhension puisqu’elles vivent plus longtemps. Ce deuxième film d’Isabelle MERGAULT est paru ; il faut paraît-il deux ans pour faire un film. Après «Je vous trouve très beau» on l’attendait au tournant et on n’est pas déçu.

Michèle LAROQUE (48 ans) est mariée à Gilbert (Vladimir YORDANOFF) un chirurgien esthétique qui peut vous rectifier les fesses pour 3500 euros. Le business est florissant. La seule occupation de la belle est de se vernir les ongles mais elle a un amant (Jacques GAMBLIN, 51 ans) depuis deux ans. Bien sûr il veut qu’elle quitte son mari ; il a l’intention de faire un bateau en Chine pendant un an et demi avec son équipe. Les deux amants recherchent la formulation de la lettre d’adieu ; sera-ce : je pars ou adieu ? Heureusement Gilbert s’explose sur un tracteur.

Le film procède par petites touches bien pensées. Les sœurs ou belles-sœurs jouées avec délectation par Eva DARLAN ou Claire NADEAU sont tellement agglutinantes qu’elles ne veulent pas que la pauvre veuve reste seule pour pleurer. Pas moyen de rejoindre son amant pour préparer le voyage. Au lieu d’un jour pour l’enterrement elles s’incrustent. Il en va de même du fils Christophe (l’anglais bilingue Tom MORTON, 27 ans, 1m90) qui veut finir ses études de médecine à Nice pour la consoler.

Cette comédie se déroule sans bavures, on ne s’ennuie pas. Comment va-t-elle finir ? Elle finit par leur dire qu’elle est amoureuse mais ne part pas et disparaît mystérieusement.

(A la TV l’actrice Michèle LAROQUE recherche ses vrais ancêtres, d’abord en Roumanie d’où vient sa mère, une ancienne danseuse et ensuite à Nice, pays de son père. Retrouvailles de cousines dans des villages de Transylvanie, libérés du temps des affreux CEAUSESCU.

Son père Claude LAROQUE a rencontré sa mère là-bas. Il est le fils de Gaston +1940 qui y avait un commerce avant guerre. Ce dernier, fils de Marcel-David, faisait partie des Juifs du pape (d’Avignon) qui s’étaient établis dans ce Midi. Il était marié à une MEYRARGUES d’où descend un cousin mystérieux habitant comme elle Los Angeles. Il s’agit de …Christophe LAMBERT, l’homme singe Tarzan ! )

Deux ans plus tard l’amant revient de Chine avec le petit Chinois qu’il avait eu l’intention d’adopter et le fils Christophe lui demande où se trouve sa mère. Bien sûr on la retrouve …

Très bon film de femme, sans explosion, sans coups ni blessures dans un Midi où il fait bon vivre.

M.Th.20 jan 2008

Monday, January 14, 2008

DE L'AUTRE CôTé, film de Fatih AKIM

De l’autre côté

Film du germano-turc Fatih AKIM (34 ans) sur les aspects culturels des déracinés turcs. On est parti pour 2h10 de réflexion.

Le vieil Ali AKSU (Tuncel KURTIZ, 71 ans) rencontre à BREMEN une prostituée turque Yeter (Nursel KöSE, 37 ans) qui lui fait une ridicule sucée de cinéma à hauteur du nombril. ALI prend goût à ses pipes et lui offre le gîte et 3000 euros par mois (très excessif). Manque de pot, lors d’une crise d’éthylisme il lui envoie un coût de manchette mortel. Elle a eu le temps de pleurer en disant qu’elle cherchait sa fille (27 ans !) pour lui payer des études (Où est-elle ?).

Un premier cercueil est emmené en avion à Istanbul.

ALI va en prison et son fils Nejat AKSU (Baki DAVRAK, environ 40 ans), professeur de littérature à l’université veut trouver la fille pour accomplir ce que voulait sa mère. Il souffre de gros complexes turco-germains de solitaire malgré les conseils de son père.

Nejat finalement prend une librairie à Istanbul (mal du pays d’origine). Soudain, sans un sou débarque à BREMEN ladite fille, Ayten öZTüRK (Nurgül YESILCAY = Vert Thé, 31 ans) qui a fuit la police turque, sous un faux nom, car elle fait partie d’un mouvement subversif.

Au campus elle fait la connaissance de Lotte STAUB (la polonaise Patrycja ZIOLKOWSKA, 28 ans) qui la loge et en tombe amoureuse. Sa mère la fameuse germano-polonaise Hanna SCHYGULLA (64 ans) ne voit pas cela d’un bon œil d’autant plus que la police expulse la turque. Lotte va à Istanbul pour l’aider, elle loge chez Nejat et se fait tuer par des gamins, une seule balle. Un second cercueil fait le voyage dans l’autres sens, vers BREMEN.

Ayten sort de prison en pleurant, tandis que Hanna arrive à Istanbul. Meeting dans les bras l’une de l’autre. Nejat n’a pas encore compris à cause du faux nom que Ayten était la fille de Yeter, la prostituée, mais il progresse.

Entre temps son père a été expulsé et vit à TRABZON. Nul doute qu’il se réconciliera avec son fils.

SCHYGULLA écoute respectueusement Nejat lui expliquer l’histoire du sacrifice d’Abraham, célébrée par les Arabes, ce qui montrerait un lien avec les religions judéo-chrétiennes (?), alors que ceci eut lieu 100 générations avant MAHOMET et est bien connue de tout le monde.

Le film est calme et lent, ce qui permet de comprendre et d’apprécier

les péripéties et les subtilités de l’atmosphère turco-allemande, heureusement et façon moderne, sans aborder les rudes aspects différentiels des religions qui pourraient être évoquées.

M.Th.15 jan 2007

Sunday, January 13, 2008

Reviens-moi (atonement) film de Joe WRIGHT

Reviens-moi (atonement)

film anglais de Joe WRIGHT

Le titre français essaie d’éclaircir le mot étrange atonement (non pas de atone = atonic, mais venant de l’étymologie bizarre : at one (en accord, pour expier) qui aurait pu se dire simplement : expiation).

Le titre original de cette nouvelle de Ian MC EWAN n’aurait pas du tout été compris.

On est en plein rêve ; 1935, en attente de Mr Hitler, un château avec des filles (Cecilia et Briony) qui recherchent l’amour et le fils de la domestique (James McAVOY = Robbie) à qui on veut bien payer des études. Il fait chaud, elles ne supportent avec les jumeaux cousins et leur sœur la rouquine qu’en se trempant avec léger lâcher de culotte. Est-ce des rêves de la future romancière Briony (13 ans, Saoirse RONAN, magnifiques yeux bleus) ou de Cecilia (Keira KIGHTLEY, fille de l’acteur Will et de la dramaturge Sharman MC DONALD) ? Elles sont toutes les deux amoureuses de Robbie, vu la rareté des mâles. Justement deux ou trois viennent en visite. L’un deux veut vendre du chocolat aux futurs troufions de la proche guerre.

Briony veut faire jouer sa pièce de théâtre mais les jumeaux veulent plonger, comme tout le monde : il fait trop chaud.

En un flash vespéral imprécis Briony aperçoit une scène de viol ( ?) dont est victime la rouquine. Jalouse de sa sœur ainée elle accuse Robbie qui file en tôle (En fait, c’était le « chocolat »). Catastrophe pour les amours de Cecilia et Robbie.

Quatre ans après c’est la guerre en France, il est soldat pour sortir de prison. Défilé des soldats perdus, où sont les Français ? C’est bientôt Dunkerque et l’affreux embarquement vers l’Angleterre.

Bien sûr Robbie cherche Cecilia. La voit-il, la voit-il pas ? Elle est infirmière, ils sont ensemble mais est-vrai ?

Briony à 18 ans (la talentueuse hongro-anglaise Romola GARAI, 25 ans) veut réparer son témoignage honteux, elle se repent 5 ans après, plus du tout adolescente. Sa sœur lui dit d’aller voir un notaire pour faire sa déclaration officielle. Jusqu’ici, à part la prison et le déshonneur rien de définitif.

Hélas la romancière âgée (la vieille gloire Vanessa REDGRAVE) explique que ce 20ème roman a embelli l’histoire puisque Cecilia et Robbie sont morts à la guerre sans avoir pu recevoir « l’expiation » de Briony.

Comment ce jeune metteur en scène a-t-il pu faire un tel chef-d’œuvre en son deuxième film ? Le meilleur film de l’année 2007 ! Tous les critiques sont unanimes en leurs louanges.

Du moment qu’on a prononcé le mot « romantique » tout individu qui n’est pas ravi passe pour un sombre idiot du type masculin, ce que je suis, sans aucun doute.

J’avais plus apprécié Keira KNIGHTLEY dans le film Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) du même metteur en scène.

M.Th.13 jan.2005

Friday, January 11, 2008

GLADIATOR

Gladiator

C’est un film américain (2000) de Ridley SCOTT avec Russell CROWE (né 1964). Cet acteur peut jouer n’importe quoi même si sa musculature et sa taille ne sont pas impressionnantes. Le général Maximus qu’il incarne se bat sur le front de l’Est ou du Nord. Ces belles batailles sans fusils mais avec flèches, casse-tête et épées font un beau désordre. Faute de balles inattendues on doit mourir en indirect dès qu’on a reçu les coups. C’est tellement loin dans le temps l’ère des Romains qu’on y croit puisqu’il n’y a pas d’effets spéciaux ni voitures et grandes villes. Le problème ce sont les gros figurants musclés et il y en a.

Maximus donc chéri de l’empereur MARC AURELE (Richard HARRIS) qui veut le favoriser pour sa succession se heurte au fils de celui-ci COMMODE (Joaquin PHOENIX, face inquiétante, né 1974 à Puerto Rico, prit le nom de la ville de PHOENIX avec ses 4 frères et soeurs) qui n’hésite pas d’ailleurs à étouffer papa et qui fait poursuivre Maximus pour le tuer. Il s’échappe et va constater en Espagne ( ?) que sa femme et son fils ont été massacrés sur ordre. Comment est-il pris comme esclave par les Arabes, pas encore musulmans (Mahomet est du VIIème siècle) on ne le sait. Il est vendu comme gladiateur enfin.

Beaucoup de travail pour reconstituer l’atmosphère chaude du Colisée, de beaux tigres enchainés et du biceps. Bien sûr Maximus, incognito, fit des merveilles de tuerie.

Il y a aussi Lucilla (Connie NIELSEN) la sœur de COMMODE qui couche plus ou moins avec lui et le fils de celle-ci Lucius menacé par tonton.

Ca finit bien pour la vengeance mais mal pour la survie : Maximus blessé traiteusement par Commode le tue proprement et meurt également de ses blessures mais en héros.

Si on regarde l’Histoire réelle on note que MARC AURELE règne en 161 (121+180), est mort de la peste après avoir livré ses « Pensées » et ne fut pas assassiné par COMMODE (161+192) lequel après 13 ans de règne fut tué à cause de sa cruauté. Ont suivi les SEVERES : PERTINAX +193, JULIEN Ier (133+193) tous assassinés.

On trouve alors le tranquille SEPTIME SEVERE Ier en 193-211 (146+211), puis son fils CARACALLA (188+217) l’affreux.

Les deux acteurs principaux jouent parfaitement. Beau péplum sans Italiens.

M.Th.12 jan 2008

Wednesday, January 2, 2008

Le renard et l'enfant, l'Antarctique

Le renard et l’enfant

L’actrice de 10 ans Bertille NoëL-BRUNEAUX n’est pas du type gnangnan, elle n’hésite pas à parcourir les champs et la forêt pour apercevoir les renards dont elle est amoureuse. Comme eux elle est rousse à longs cheveux.

Il est invraisemblable qu’on la laisse gambader ainsi sans surveillance mais l’équipe de tournage doit être là. Ils ont dû engranger beaucoup de matériel pour ce film difficile. En effet, il est impossible de suivre un seul renard dans toutes les péripéties de sa vie très active : manger et ne pas être mangé ou tué par les chasseurs. Tout le monde rit quand le renard se jette sur le mulot cruellement. C’est exactement ce que nous faisons avec nos animaux domestiques.

Elle va jusqu’à avoir une relation d’amitié très proche avec caresses mais bien sûr on se doute qu’il s’agit en partie de renards apprivoisés. Le gosse de trois qui se plaignait avant la séance qu’il n’y avait pas de son pour le film publicitaire a bien vu que ce n’était pas le même renard : il veut faire des films plus tard.

Le cinéaste Luc JAQUET a réalisé : »La marche de l’empereur» qui a eu un succès mondial bien mérité. Ici c’est bien moins dangereux mais le sujet est valable. Un des clous c’est la poursuite du renard par un gros chat sauvage ou un lynx. Aucun quartier s’il l’attrapait ! On voit le terrier avec quelques petits. Cet aspect « effets spéciaux » est inévitable pour la réalisation pratique de cette sorte d’histoire mais il y a à voir et à penser et c’est un film parfait pour les enfants et les petites vieilles. Nul doute qu’il aura l’accueil qu’il mérite.

A la fin du film l’actrice Isabelle CARRé qui ressemble à l’héroïne explique à son fils très jeune ses aventures avec le renard quand elle était plus jeune.

L’Antarctique

Pas un seul jour où on nous dise qu’on est foutu à cause de quelques degrés de plus dans l’atmosphère. Les banquises croulent, le plancton renâcle à se faire manger par les baleines, les krills font de même, on en perd, c’est de notre faute avec notre fumée. Le CO2 bien sûr n’est pas assez absorbé, à tel point qu’on se demande si ce n’est pas la TV qui fait tout ça. Si on ne l’avait pas le bourrage de crâne serait bien moindre. Croire que la Planète a gagné cette température par hasard et qu’elle la garde ou ne la garde pas sans raison humaine est bien plus réconfortant. Par contre, il y a trop d’individus dans l’espèce pour laisser la place aux autres. Cette masse de viande est prise sur les animaux et les végétaux. Il faudra choisir entre nous gonflés et eux. Ou sinon un sida bien plus efficace va survenir.

On aimait bien l'Antarctique quand Ernest SHACKELTON avec son équipe atteignit en 1914 la Georgie du Sud dans un canot à rames, à la suite du blocage de son bateau. Quelques uns furent présents à temps pour venir se faire tuer en Europe dans cette Grande Guerre.

M.Th.2 jan 2008

About Me

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discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere