Guerre et Paix IV (4 sur 4)
NAPO, un peu autiste, commence à trouver que le voyage est désorganisé : trois églises et tout le reste est brûlé. Il songe à regagner Paris. Pendant ce temps le Russe en chemise KUTUZOV recule toujours.
Le prince André dans son carrosse de blessé mourant voisine avec les ROSTOV lors de l’exode, fuyant Moscou. Marya VOLKONSKI enfin délivrée de la tyrannie de son vieux (60 ?) père qui s’éteint dans son lit, les rejoint grâce au voltigeur Nikolas ROSTOV toujours en bleu.
Natacha voit André malgré les précautions de sa mère qui ne voulait pas qu’elle ait un choc à le voir si mal en point. Elle soigne les blessés : pas besoin de diplôme d’infirmière ni d’antibiotiques : il suffit de prendre un torchon et de leur essuyer le front. Ce remède n’étant pas suffisant André meurt en exhalant un dernier soupir qu’on entend ( !). Pleurs de quelques minutes aggravés par la nouvelle de la mort de Petia qui tombe dans une embuscade : on l’avait pressenti.
Le valeureux N. ROSTOV fait tilt avec Marya l’héritière et il lui dit : »Je ne peux vous épouser malgré mon amour car je n’ai pas un rond. Donc on se marie » On se retrouve alors à l’église avec les ors ecclésiastiques et les encensoirs. Il est temps de faire quelques ROSTOV.
Natacha un peu moins cloche depuis qu’elle a grandi pense beaucoup à Pierre mais qu’est-il devenu ? On craint le pire. C’est le seul (Alexandre BEYER) qui soit sympa et qui joue bien. Entre temps on se débarrasse de son encombrante Hélène BEZUKHOVA qui couche avec le français RAMBALLE (Frédéric GORNY = montagneux en polonais, qui joua dans « Les avocats Associés ») lequel lui donne une espèce de peste foudroyante.
Pierre en fait est baladé flegmatique un peu partout, en prison presque fusillé car NAPO à la Hitler fait creuser une fosse et bascule les incendiaires, et finit roulé dans la neige et sauvé du froid. Il arrive évidemment dans la fameuse maison familiale et tombe dans les bras de Natacha. Ouf ! il est temps de faire quelques BEZUKHOV. En plus il est riche. Il est probable que TOLSTOY s’est représenté dans ce caractère.
Mikhail KUTUZOV jubile de voir arriver le général Hiver. NAPO (19 oct.1812) sur son petit traîneau et les soldats, à pied, commencent la retraite. La BERESINA est proche. KUTUZOV auparavant bat Ney et Davout à Smolensk (d’où son titre de prince). Il meurt perclus de rhumatismes et de blessures en 1813 à 68 ans. Sa fille Praskovia épouse Matviei TOLSTOY; d’où la famille GOLENICHTCHEV-KUTUZOV-TOLSTOY.
Malgré l’absence de souffle épique on s’amuse beaucoup.
N'importe qui ne peut faire n'importe quoi. Les anciens films de cinéma étaient beaucoup plus passionnants.
M.Th.28 nov.2007
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