Tuesday, November 13, 2007

LA QUESTION HUMAINE

La question humaine

Un film de 143 minutes joué par Mathieu AMALRIC (un psychologue)

Qui bien qu’en couleurs est surtout fait d’images en noir et blanc

Car ça se passe à l’intérieur et surtout le soir. Le sec monologue

De ce Simon KESSLER nous raconte la vie d’un Cadre peu convaincant

Des Ressources Humaines chargé d’une mission secrète assez ridicule :

Evaluer l’état mental du pdg M.LONSDALE (Franco-Anglais majuscule).

Il se trouve que la firme AG Farbe (= couleur) est allemande à fond.

Le PDG s’appelle JÜST et le directeur à soupçons Karl ROSE (KALFON).

Tout le monde, secrétaires et le reste est en noir et on danse le soir

Dans des rave parties d’une grande tristesse. Le psycho ne va pas boire

Ni fumer au travail ; il se rattrape ailleurs. Les cadres ou directeurs

N’arrêtent pas de siffler le whisky. On montre le PDG se lavant souvent

Les mains pour affirmer sans doute qu’il a des TOCS. Les spectateurs

Pensent bien sûr qu’il est normal et que Karl veut son job vraiment.

Vu l’aspect antidynamique de LONDSDALE on partage son ambition.

On apprend alors, et ça dérive, que ROSE et JÜST sont complexés

Par leurs parents nazis ou leur naissance dans un centre de production.

Belle affaire qui n’intéresse pas du tout les amateurs d’énigme, axés

Sur la solution de l’enquête. Aucun récit ne manque. Des camions

Qui transportent les victimes et les tuent en chemin. On connaît

Et on n’est pas venu pour ça. Ceux qui y croient continuent à pleurer

Mais les autres qui refusent l’évidence continueront à bêtement nier.

Ce film jusqu’ici était intéressant et bien fait et un intérêt était né

Pour rechercher comment il allait se débrouiller pour juger le vieux

Mais là c’est trop : un récit sur la Shoah c’est dans ce film malheureux.

On doit dire que le réalisateur n’a pas été en usine car les cheminées

Bien modernes montrées deux fois sans aucun ouvrier pour les mener

Plus des couloirs interminables parcourus par des gens en noir profond

Ne dopent pas l’imagination : on pense que l’usine est vide au fond.

AMALRIC aime les films difficiles que refusent les autres apparemment.

Voir « Le scaphandre et le papillon ». C’est un courageux combattant.

On ne peut pas dire que ce film soit raté mais la Shoah arrivant soudain

A cause de dirigeants allemands fait bifurquer un récit assez anodin.

M.Th.12 nov.2007

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