Wednesday, January 2, 2008

Le renard et l'enfant, l'Antarctique

Le renard et l’enfant

L’actrice de 10 ans Bertille NoëL-BRUNEAUX n’est pas du type gnangnan, elle n’hésite pas à parcourir les champs et la forêt pour apercevoir les renards dont elle est amoureuse. Comme eux elle est rousse à longs cheveux.

Il est invraisemblable qu’on la laisse gambader ainsi sans surveillance mais l’équipe de tournage doit être là. Ils ont dû engranger beaucoup de matériel pour ce film difficile. En effet, il est impossible de suivre un seul renard dans toutes les péripéties de sa vie très active : manger et ne pas être mangé ou tué par les chasseurs. Tout le monde rit quand le renard se jette sur le mulot cruellement. C’est exactement ce que nous faisons avec nos animaux domestiques.

Elle va jusqu’à avoir une relation d’amitié très proche avec caresses mais bien sûr on se doute qu’il s’agit en partie de renards apprivoisés. Le gosse de trois qui se plaignait avant la séance qu’il n’y avait pas de son pour le film publicitaire a bien vu que ce n’était pas le même renard : il veut faire des films plus tard.

Le cinéaste Luc JAQUET a réalisé : »La marche de l’empereur» qui a eu un succès mondial bien mérité. Ici c’est bien moins dangereux mais le sujet est valable. Un des clous c’est la poursuite du renard par un gros chat sauvage ou un lynx. Aucun quartier s’il l’attrapait ! On voit le terrier avec quelques petits. Cet aspect « effets spéciaux » est inévitable pour la réalisation pratique de cette sorte d’histoire mais il y a à voir et à penser et c’est un film parfait pour les enfants et les petites vieilles. Nul doute qu’il aura l’accueil qu’il mérite.

A la fin du film l’actrice Isabelle CARRé qui ressemble à l’héroïne explique à son fils très jeune ses aventures avec le renard quand elle était plus jeune.

L’Antarctique

Pas un seul jour où on nous dise qu’on est foutu à cause de quelques degrés de plus dans l’atmosphère. Les banquises croulent, le plancton renâcle à se faire manger par les baleines, les krills font de même, on en perd, c’est de notre faute avec notre fumée. Le CO2 bien sûr n’est pas assez absorbé, à tel point qu’on se demande si ce n’est pas la TV qui fait tout ça. Si on ne l’avait pas le bourrage de crâne serait bien moindre. Croire que la Planète a gagné cette température par hasard et qu’elle la garde ou ne la garde pas sans raison humaine est bien plus réconfortant. Par contre, il y a trop d’individus dans l’espèce pour laisser la place aux autres. Cette masse de viande est prise sur les animaux et les végétaux. Il faudra choisir entre nous gonflés et eux. Ou sinon un sida bien plus efficace va survenir.

On aimait bien l'Antarctique quand Ernest SHACKELTON avec son équipe atteignit en 1914 la Georgie du Sud dans un canot à rames, à la suite du blocage de son bateau. Quelques uns furent présents à temps pour venir se faire tuer en Europe dans cette Grande Guerre.

M.Th.2 jan 2008

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