Tuesday, January 29, 2008

Into the wild, réalisé par Sean PENN

Into the wild

Prononcé : intou de ouaï-ld ce titre pourrait aussi se dire : Vers la nature profonde. Sean Penn qu’on s’attendait à voir avec son énergie haituelle dans ce film ne fait que le réaliser après avoir obtenu les droits d’un livre qui traite d’une histoire vraie. Si donc les spectateurs n’aiment pas le scénario ils ne peuvent le reprocher à personne.

On ne verra pas le Sean PENN (47 ans) de Mystic River (2003).

Le héros Emile HIRSCH après son diplome veut prendre des vacances inorganisées vers la pleine nature sans donner la moindre nouvelle à ses parents et à sa sœur. C’est une famille décomposée et c’est le prétexte qu’il donne pour s’enfuir sac au dos. Le but final est d’arriver en Alaska endroit supposé sauvage et d’y vivre quelque temps sur les ressources du grand vide nordique.

Sur sa route du Sud au Nord il rencontre quelques individus du même genre mais ne se mélange que pour gagner quelques dollars. Donc beaucoup de flash-backs sur ces évènements. Il abandonne auparavant tout son argent et même sa vieille voiture. Un vrai moine, il ne semble pas intéressé à s’attacher aux filles des divers séjours.

Après quelques chapitres racontés dans son futur livre il arrive en Alaska « sauvage » en pleine neige. Pour survivre il faut tuer du gibier avec une carabine et manger sur les provisions (du riz, du blé ?).

Il nous décrit sa vie non pas en script, ce qui est normal pour les Américains qui écrivent pour qu’on puisse les lire mais en imprimé majuscule. J’espère qu’il avait assez de papier.

En été il est facile de trouver des dollars dans l’agriculture, les lois du travail n’étant pas très rigides et le pays étant très vaste. Malgré ses diplomes sa bonne santé lui permettait de se débrouiller partout.

Face à la nature gelée de l’Alaska c’est un peu plus dur. En automne ou hiver il y avait beaucoup de gibier mais bizarrement vers le printemps il y en avait beaucoup moins. Ne veulent-ils pas engloutir l’herbe après le froid et la disette ? Mystère. Toujours est-il qu’il a faim. Voulant repartir un peu plus loin il est bloqué par une rivière en crue.

On sait qu’il veut manger des plantes qu’il devrait connaître par les livres emportés dans son sac mais est-il très habile à reconnaître les bonnes plantes ?

Cette histoire se termine donc d’une façon assez logique. Ce film plaira énormément aux femmes. Les hommes penseront qu’il s’est débrouillé comme un manche.

M.Th.29 jan 2008

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