Sunday, December 30, 2007

VINGT JOURS EN BALLON autour du monde

20 jours en ballon

Si tu es milliardaire, tu fais le beau à Venise avec tes tableaux de maître ou tu dépenses ton pognon de maffia russe à Courchevel.

Les anglophones eux risquent leur vie dans des aventures personnelles pour atteindre des records qu’on croyait déjà résolus.

Jules VERNE a fait rêver six générations de risque-tout. En particulier, le tour du monde en ballon a tenté beaucoup de ceux-ci depuis « Cinq semaines en ballon ». On a fait mieux.

Richard BRONSON a traversé les océans sans réussir son tour complet, il a dû stopper ; de même l’autre zézé Steve FOSSETT a survécu par miracle car le ballon est tombé très rapidement à la mer. La survie n’était que temporaire puisqu’on l’a perdu dans un désert Américain et pas encore retrouvé.

Bertrand PICARD de la célèbre famille Suisse et Brian JONES un pilote se sont embarqués en 1999 pour ce fameux tour en ballon.

Tu as un ballon, tu y montes et avec les vents tu dérives vers l’Est. Pourtant tu attaches 32 réservoirs de propane autour de la cabine. Est-ce si nécessaire ? Il n’y a qu’à se laisser porter !

Pas du tout. Le propane sert à la sustentation de l’aéronef qui sinon ne tient pas l’air ; y en aura-t-il assez pour 40 000 km ?

Il faut prendre les vents favorables en Mauritanie en partant de Suisse et ensuite par l’Arabie, monter au-dessus de l’Himalaya et lécher la Chine. Pas si commode : la Libye refuse de se laisser survoler. Conférences téléphoniques, pistons politiques divers. Ensuite c’est la CHINE qui refuse tout voyage au-dessus du 26ème parallèle. Que de voyages en hauteurs pour trouver ces vents sans survoler les dictatures.

Le propane diminue et la glace à chaque fois qu’on monte fait d’énormes stalactites qui alourdissent le vaisseau.

Comme chacun sait un Boeing vole à des températures de moins 50 degrés. La communication avec la base s’évanouit soudain. Sans celle-ci les cartes sont insuffisantes.

Coup de chance, arrivés au-dessus du Mexique le vent souffle à mort et ils atterrissent en Egypte un peu rudement.

Comme dit PICARD, un psychiatre qui prépare un autre vol avec un avion spécial : « Partis amis, Brian et moi, nous sommes arrivés frères ».

M.Th.31 déc.2007

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