Bobby Fischer (1943+2008)
Bobby le roi des 64 cases est mort à 64 ans d’insuffisance rénale en Islande après avoir abandonné la prestigieuse nationalité Américaine pour l’Islandaise.
Né à New York d’un couple qui a duré 4 ans il est entré en contact avec le jeu d’échecs à l’âge de 6 ans, ce qui est classique chez les champions. Bientôt ce jeu a dévoré sa vie et il a battu tous les champions de New york. A 14 ans ( !) il est devenu champion des Etats-Unis malgré tous les immigrés de l’Est qui gravitaient en ce pays.
Au club d’échecs Caïssa de Paris, le plus grand, présidé par Mme LEBEY-TAILLIS dans les années 60 nous suivions avec stupéfaction les parties de grand-maître de ce Bobby lors des leçons du vendredi soir du maître roumain SENECA. Enfin quelqu’un qui secouait la suprématie soviétique ! (Ce club était au premier étage d’un café près de la République, il y a certainement eu des progrès depuis. Des Russes essayaient de survivre, la plupart en clochards, en jouant des parties de blitz, aux cartes ou aux courses. L’argent n’était pas au rendez-vous, ce n’était pas un sport, comme le tennis).
Le jeu d’échecs ne doit rien au hasard, contrairement aux cartes. Il s’agit après une ouverture plus ou moins connue de déployer ses troupes (stratégie) et d’attaquer (tactique) pour arriver de la façon la plus subtile et efficace à coincer le roi adverse. L’imagination se déploie en milieu de partie, c’est là que se manifeste le génie ou la simple habileté pour le joueur moyen.
En 1972 après des péripéties multiples, notamment à cause des conditions financières (bourse considérable) il rencontre et bat SPASSKY. Etant champion du monde il ne peut en faire plus, n’a plus rien à prouver et se défile plus ou moins non sans anéantir quelques grands maîtres.
Consacrant 98% de son être aux échecs, scrutant toutes les parties des concurrents la parano le gagne peu à peu : hypertrophie du moi, peur de perdre, folie de la persécution. Comme les champions sont très souvent Juifs et Juifs Russes il devient soi disant antisémite. De beaux esprits le comparent à CELINE, grand écrivain antisémite. Ce n’est pas la même époque destructive et de plus comme FISCHER est Juif, de mère et sûrement de père (Fischer= le pécheur est un nom typique) c’est simplement de l’autodestruction provoquée par cette maladie mentale. Il n’a pas encouragé la Shoah ! Qu’il y ait beaucoup de Juifs champions c’est normal : ils jouent tous aux échecs et le cocktail Juif-Russe est très performant. Le père de KASPAROV s’appelle WEINSTEIN.
D’après ce champion qui s’y connaît FISCHER est le plus grand.
M.Th.20 jan.2008
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