Je suis une légende
Voici un remake américain de « Le dernier homme sur Terre » (1964) d’après le romancier MATHESON. C’est un peu exagéré car il reste quand même des habitants à New York. Bien sûr ils sont en mauvais état – la rage- et destinés à s’éliminer les uns les autres. Le lieutenant-colonel Robert NEVILLE (Will SMITH, 39 ans) serait le dernier homme valide (en plus, un noir !). Il s’enferme dans un appartement blindé et poursuit des recherches dans son sous-sol pour trouver remède au virus mortel tiré d’un vaccin efficace contre le cancer.
On le plaint de le voir si seul. Il parcourt la ville pour se procurer des médicaments et savoir si d’autres ont survécu. Comment filmer NY même à 4 h du matin sans voitures actives ? Des animaux genre biches, cerfs et lions sont dans les rues. L’herbe est-elle si bonne sur le béton ?
Bien entendu il a un flingue perfectionné. Des affreux rodent.
Peut-être a-t-il aussi trouvé un vaccin ?
Il y a des clashes avec les méchants et des accidents et il s’en tire toujours, on se demande comment car dès qu’il y a une difficulté on le retrouve dans l’appartement. Il récupère une méchante du sexe féminin qu’il essaie de soigner après l’avoir bien attachée. Va-t-elle survivre ?
A force de se désespérer de trouver autre chose que la solitude il excite les enragés et on se retrouve avec une femme normale et un enfant dans son fief sans savoir comment ils ont pu venir car il avait un accident de la circulation provoqué.
Ce qu’on ressent c’est qu’il devient de plus en plus imprudent à cause de la solitude mais quand vient cette fille il a du mal à s’adapter.
Finalement cet excellent acteur n’aurait pas dû jouer ce rôle car il est bien meilleur dans l’action et la complication. A part ça le film n’est pas mal mais on reste sur sa faim. Comment a-t-il de l’électricité et de l’eau dans cette ville désertée. Pas de cadavres. Mangés par les affreux ? On s’attende toujours à quelque chose ; il a soi-disant trouvé le vaccin « en donnant sa vie » et la fille l’apporte à d’autres qui vivent à la campagne.
Si c’était lui
Un mot sur ce film avec Carole BOUQUET et Marc LAVOINE.
La bourgeoise qui écrit des romans psycho-pédagogiques nous fait croire que cette activité lui permet d’être riche à côté d’un SDF voisin qui squatte. Ce Valentin et elle commence une romance heurtée aux dépens de Florence FORESTI qui est mal employée vu son talent. On s’ennuie banalement.
M.Th.30 déc.2007
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