Sunday, February 3, 2008

ECRITURES et NOTION de DIEU

Note sur la notion de Dieu

(tiré du livre : "Pourquoi écrire vers la droite ou vers la gauche ?")

Curieusement, mais logiquement, ce sont les écritures lévogyres (de droite à gauche), ne notant pas les voyelles ou très peu (rôle moindre ou nul des femmes dans la vie publique) qui ont inventé le Dieu unique, de type masculin, y sont bloqués et s’y tiennent, Une écriture complète de ce type (avec voyelles) inventerait sans doute aussi le Dieu unique mais peut-être serait-il double (Jupiter et Héra) ?

Pour des raisons assez évidentes, dans une écriture retraçant une langue basée sur des phonèmes binaires (tels que l’humanité binaire), les voyelles représentent les femmes et les consonnes les voyelles. Si donc on élimine les voyelles dans l’écrit on élimine les femmes de la vie officielle et publique.

Alors que les autres écritures, dextrogyres (de gauche à droite), ont inventé les dieux multiples (grecs et latins) qui existent encore totalement aujourd’hui sous d’autres dénominations : vedettes de l’écran, milliardaires, sportifs avec records, scientifiques, voyages, nature, sectes et gourous, biens matériels, ceci allant vers l’expansion et la dispersion (plutôt que vers la centralisation avec un Dieu unique et la consultation des humains), puisqu’on va plus loin que le centre : vers le développement de l’autre sexe et vers les phénomènes de la Nature.

L’écriture de gauche à droite va du côté voyelle (main gauche) au côté consonnes (main droite) et vers l’extérieur. On fait l’économie du passage devant l’individu pour aller directement vers la nature afin de la modifier ou la dominer.

L’écriture de droite à gauche va du côté consonne (main droite) vers le côté voyelle (main gauche) en s’attardant devant l’individu pour le consulter ou en tenir compte et finalement atterrit à l’extérieur. Cette écriture telle qu’elle est en hébreu et en arabe puisqu’elle n’a pas de voyelles ne va pas jusqu’à l’extérieur mais est bloquée au centre puisque le côté voyelle (à gauche) est absent. De là : rejet des femmes, évolution vers le passé, fanatisme religieux et évolution dans l’espace (nomadisme). Vision d’un Dieu asexué, du niveau de la bactérie, avant l’invention du sexe. Ce n’est donc pas un hasard si les femmes en sont exclues.

Autrefois, Dieu était plutôt femelle : Mère et Nature (voir les figurines des déesses mères). Maintenant il est masculin, du moins pour les hommes, mais qu’est-ce qui empêchent les femmes de se représenter un Dieu féminin ?

(Ce DIEU est masculin ou féminin parce qu’on le veut unisexe, contrairement à Jupiter et Héra, mais qu’en est-il s’il est ternaire (Trinité) tout en étant unique ?)

L’aller et le retour de l’écriture

Le retour de l’écriture vers l’origine est rapide et silencieux mais inévitable. Il ne comporte pas d’expression visible mais a son importance.

La main après son mouvement graphique revient à zéro pour repartir en décrivant un immense zigzag, ce qui fait qu’on a toujours un mouvement direct et son contraire.

Dans le sens de retour allant vers l’intérieur (de droite à gauche alphabet latin) il correspond à une croyance en un Dieu unique qui est officiellement discrète et cachée, car il n’y a pas d’expression graphique.

Dans le sens de retour allant vers l’extérieur (de gauche à droite alphabet arabe) il correspond à une croyance en plusieurs Dieux officiellement discrète et cachée.

On voit donc que dans le premier cas (latin) le polythéisme (gauche à droite) est public, la religion monothéiste (droite à gauche) est personnelle (mouvement silencieux de retour). C’est la laïcité.

Dans le deuxième cas (arabe) le monothéisme est public avec en plus rejet des femmes (absence de voyelles) et le polythéisme est caché.

Dans l’écriture verticale (Chine) l’aller évolue du haut en bas (terre, ancêtres), le retour se fait vers le haut (Dieu, dieux) sans indication d’unicité ou de pluralité, puisqu’il n’y a ni gauche ni droite. Croyance discrète en Dieu ou des Dieux, culte public des ancêtres.

En pratique le monothéisme n’exclut pas le polythéisme et ce dernier n’exclut pas le monothéisme ou l’athéisme.

Une écriture d’avenir ( ?) créant un graphisme à l’aller et au retour de l’écriture inclurait les deux idées de Dieu unique et de Dieux multiples. C’est le boustrophédon (sens direct, de gauche à droite puis sens contraire, de droite à gauche) qu’ont pratiqué d’anciens Grecs.

La religion chrétienne prévoit un Dieu unique différent de Jéhovah et Allah de type paternel masculin, sous la forme d’un Dieu en trois personnes égales. En ce sens elle suit les deux directions d’écriture du boustrophédon.

Les athées pensent surtout au Dieu unique pour le rejeter sous prétexte que les religions provoquent la guerre. C’est oublier que la conquête des femmes et des richesses a toujours fait s’étriper les mâles. Point n’est besoin des préjugés raciaux et religieux qui ne sont que des prétextes pour cacher les ambitions.

On note que l’écriture de gauche à droite menant au polythéisme mène aussi à la laïcité et donc à l’athéisme, d’autant plus que le blocage au centre et l’absence publique des femmes des écritures allant de droite à gauche provoquent le rejet de ces civilisations à religions publiques.

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