Tuesday, January 29, 2008

"Main droite, main gauche, quelle importance ?", livre de Michel BOLECHETTE


Pourquoi parler de la latéralité ?


Les droitiers (hémisphère gauche du cerveau dominant) ne sont que 60% de la population. Ils utilisent la main prévue par la nature et sont donc parfaits. Les gauchers (hémisphère droit dominant) comprennent 10/15% d’utilisateurs complets de la main gauche, et 25/30% qui écrivent de la main droite ou sont complètement inversés très tôt après la naissance. Il faut les étudier et les détecter grâce à la voix et le rayonnement corporel car l’inversion a des conséquences remarquables non étudiées jusqu’ici aussi clairement sur les plans intellectuel, artistique, sexuel et physiologique.

Résumé

Tout d’abord après avoir changé de main principale (de droite à gauche) l’adulte de 23 ans se demande s’il est seul au monde dans ce cas. Logiquement non. On recherche donc les gauchers que dans son entourage on ne connaissait pas du tout. A part la main qu’ont-ils de différent ? Les yeux ne font pas la même impression sur le même côté et les individus suspectés de gaucherie mais non révélés n’ont pas la même voix. On compare ensuite les formes de l’homme et de la femme en haut et en bas et on distingue 4 zones horizontales formées par les membres et le buste. On tire des conclusions de caractéristiques dynamiques à partir de cette géométrie. On recherche comment et pourquoi la latéralité influe sur les élocutions normales et anormales.

Différences de sexualité : la latéralité ignorée a-t-elle une influence ? D’où vient l’attirance ? Uniquement de la différence de sexes ? Digression sur l’homosexualité, les écritures de la main droite et de la main gauche, les outils, etc. L’écriture du type arabe du gaucher donne-t-elle la même culture que celle du droitier ?

Conséquences de l’inversion de latéralité, équilibre interne de l’individu. Description de quelques activités artistiques (acteurs, écrivains) et autres (politiciens) et de travers mentaux parmi lesquels schizophrénie, paranoia et dépression pouvant être causés par l’inversion. Etude des différents cas de pédophilie.

Finalement on décrit les amours du gaucher, de la gauchère et des couples diversement formés.


Questions importantes


On a dit tout et son contraire sur la latéralité. Les gauchers ont été et sont souvent considérés comme anormaux, on leur attribue de l’autisme quelquefois, sans le moindre complexe. Il est évident que c’est stupide et que la différence entre les deux latéralités relève plutôt d’une différence très naturelle telle que celle entre hommes et femmes. Personne ne semble chercher à savoir si l’inversion suggérée fréquemment à un enfant est nocive et pourquoi.

Les latéralités proviennent-elles de deux races fondamentales anciennes ou d’une influence géographique ? Est-ce que la main DROITE est en fait à droite ou à gauche selon les caractéristiques de naissance ? La latéralité est-elle gouvernée par la moitié du cerveau qui correspond au sexe et qui n’est pas la même que celle de l’autre côté ? A-t-on réfléchi que si c’est vrai il y a deux sortes distinctes d’intelligence, une pour les hommes et l’autre pour les femmes ? Comment décrire ces intelligences de façon simple mais claire ? Pourquoi y a-t-il autant de femmes que d’hommes dans chaque catégorie ? Sont-ils destinés à s’accoupler dans leur catégorie ? Dans la littérature il y a de nombreux tests de découverte de la latéralité (c’est donc qu’il y a des ignorés !) mais tous font coopérer le sujet, ce qui fausse le test.

La voix du gaucher(ère) inversé(e) n’est pas la même que celle du gaucher ou droitier complets ; elle est donc perçue à l’aide de l’oreille. Chaque côté du corps a un rayonnement distinct qu’on perçoit par les yeux.

Cassandra's dream, film de Woody ALLEN

Cassandra’s dream

Ce rêve de Cassandre (en Grèce c’était celle qui prédit le malheur) est le nom d’une vedette canine des courses que deux frères fréquentent. Ils donnent ce nom à un bateau à voile qu’ils convoitent et achètent.

Ceci se passe en Angleterre et c’est un film de Woody ALLEN ! Il n’apparaît pas du tout et ce n’est pas une histoire de commerçants et intellectuels juifs de New York. Se sent-il trop vieux (72 ans) pour jouer malgré les gènes que lui ont laissés ses parents de plus de 90 ans ?

Il parait qu’il est plus apprécié en Europe. Il est sûr qu’ici dans un policier on préfère les dialogues aux coups de pistolet et de mitrailleuse. En plus il y a l’accent anglais des deux acteurs (Ian et Terry = Ewan MCGREGOR, 37 ans et Colin FARRELL, 32 ans) qui n’est peut-être pas apprécié en Amérique. Nous on adore.

Des deux frères, Ian fait « des affaires » tout en aidant faiblement son père au restaurant et Terry répare les voitures. L’argent manque car il y a le poker, gagnant mais surtout perdant, de Terry et la fréquentation d’une actrice pour Ian. Bientôt les dettes de Terry font penser au riche tonton Howard qui fonde des cliniques en Californie et même en Chine.

Celui-ci est plutôt flingueur car dit-il on n’a pas tous ces dollars en agissant tout à fait légalement. Ils demande donc à ses neveux de se mouiller et de flinguer un témoin gênant qui ne manquerait pas de le couler, ce qui provoquerait l’interruption de la source de pognon et la prison pour tonton.

Avec Woody Allen on est sûr que des scrupules et des discussions vont se développer. Va-t-on tuer ou non ? Ce n’est pas notre éducation, on franchit la barrière, etc.

Le récit de la vie des héros est bien mené malgré ces bavardages, on oublie même l’auteur et on ne s’ennuie pas du tout.

Dans un film Américain ça tiraillerait à tout va.

Les rôles de femmes (Ashley MADEKWE, la blonde Lucy et Hayley ATWELL, Angela l’actrice, 26 ans) sont très bien joués aussi. Elles ne se doutent de rien.

Bien sûr dans un crime à plusieurs l’un a des remords et veut tout chambouler en voulant payer sa dette morale, ce qui ne plait pas du tout aux autres. Il faut bien développer le récit, ce sera fait lors d’un voyage dans ce fameux voilier dont on ne parlait plus. Mais il ne faut pas tout dire.

M.Th.29 jan 2008

Into the wild, réalisé par Sean PENN

Into the wild

Prononcé : intou de ouaï-ld ce titre pourrait aussi se dire : Vers la nature profonde. Sean Penn qu’on s’attendait à voir avec son énergie haituelle dans ce film ne fait que le réaliser après avoir obtenu les droits d’un livre qui traite d’une histoire vraie. Si donc les spectateurs n’aiment pas le scénario ils ne peuvent le reprocher à personne.

On ne verra pas le Sean PENN (47 ans) de Mystic River (2003).

Le héros Emile HIRSCH après son diplome veut prendre des vacances inorganisées vers la pleine nature sans donner la moindre nouvelle à ses parents et à sa sœur. C’est une famille décomposée et c’est le prétexte qu’il donne pour s’enfuir sac au dos. Le but final est d’arriver en Alaska endroit supposé sauvage et d’y vivre quelque temps sur les ressources du grand vide nordique.

Sur sa route du Sud au Nord il rencontre quelques individus du même genre mais ne se mélange que pour gagner quelques dollars. Donc beaucoup de flash-backs sur ces évènements. Il abandonne auparavant tout son argent et même sa vieille voiture. Un vrai moine, il ne semble pas intéressé à s’attacher aux filles des divers séjours.

Après quelques chapitres racontés dans son futur livre il arrive en Alaska « sauvage » en pleine neige. Pour survivre il faut tuer du gibier avec une carabine et manger sur les provisions (du riz, du blé ?).

Il nous décrit sa vie non pas en script, ce qui est normal pour les Américains qui écrivent pour qu’on puisse les lire mais en imprimé majuscule. J’espère qu’il avait assez de papier.

En été il est facile de trouver des dollars dans l’agriculture, les lois du travail n’étant pas très rigides et le pays étant très vaste. Malgré ses diplomes sa bonne santé lui permettait de se débrouiller partout.

Face à la nature gelée de l’Alaska c’est un peu plus dur. En automne ou hiver il y avait beaucoup de gibier mais bizarrement vers le printemps il y en avait beaucoup moins. Ne veulent-ils pas engloutir l’herbe après le froid et la disette ? Mystère. Toujours est-il qu’il a faim. Voulant repartir un peu plus loin il est bloqué par une rivière en crue.

On sait qu’il veut manger des plantes qu’il devrait connaître par les livres emportés dans son sac mais est-il très habile à reconnaître les bonnes plantes ?

Cette histoire se termine donc d’une façon assez logique. Ce film plaira énormément aux femmes. Les hommes penseront qu’il s’est débrouillé comme un manche.

M.Th.29 jan 2008

Tuesday, January 22, 2008

Suite de Brokeback Mountain



Suite de Brokeback mountain

Un des deux acteurs, celui qui s’était laissé séduire par l’homo du film a été trouvé mort dans son appartement. Son nom : Heath LEDGER, un Australien de Perth ; il avait 28 ans.

On a noté la présence de comprimés. Le succès et l’argent ne font pas le bonheur.

Il avait joué le rôle principal du conte moyenâgeux appelé « A knight’s tale » (Conte du chevalier).

Il venait de quitter Michelle WILLIAMS avec qui il a eu Matilda.

Brokeback mountain et son secret

Pour une fois un film se passe dans la montagne et près des branches.

Deux garçons de la campagne gardent des moutons l’été en altitude,

Vers 1950, pour une paie minable et font les cow-boys en platitude

Et, pour le brun, des rodéos. Chacun veut bien sûr acheter un ranch.

Rien ne serait notable, à part la nature, si le blond Ennis un hétéro,

(Heath Ledger) n’était séduit par Jack Twist (= tordu), un homo,

(Jake Gyllenhaal fils de Stephen, noblesse suédoise, metteur en scène,

La mère, d’origine Judéo-Russe, étant Naoni Foner, une écrivaine)

A l’occasion d’un séjour improvisé et froid sous la même tente.

Evidemment le lendemain chacun déclare que c’était une erreur

Mais de fait toutes les nuits le coup de foudre renouvelle sa chaleur.

(Ils ont en fait pas plus de vingt-six/vingt sept ans, ces deux acteurs)

Le gros et rude patron Aguirre observe tout à la jumelle. La passion

L’année suivante stoppe, car ce boss exprime sa vertueuse indignation.

Quatre années passent, Ennis qu’on savait devoir épouser Alma

La marie effectivement ; deux filles naissent, tout baignait. Il l’aima

Assez pour qu’on croie qu’il a oublié Jack rongé par ses problèmes,

Mais non, ils se voient et Alma constate avec horreur qu’ils s’aiment.

On remet ça dans les monts. Le temps passe, Jack marie une héritière

Car il a du succès au recto et au verso. Jamais ils ne décident à vivre

A deux seulement : par ce secret ils se détruisent, rien ne les délivre

De leur amour malgré le divorce de Ennis. C’était l’époque. Ce dernier

Etant plus hétéro que l’autre, ça doit finir mal : solitude, inadaptation.

Comme tout est très bien joué et que la nature est sublime, l’émotion

Emplit le spectateur même si son hétéro-culture cet amour veut nier.

Le suspense sentimental est bien mené et l’intérêt ne faiblit pas

Du début à la fin. Les 134 minutes s’écoulent, c’est triste, pas à pas.

Ledger, Australien, est sur la page d’un magazine gay annexant le récit

Bien que d’après la pub ce soit pour eux un rôle de composition. Ainsi,

Une histoire entre hommes faite par Annie Proulx, une femme écrivain,

Recueille un maximum de bons sentiments et d’intérêt. Il est vain

De distinguer les amours permises ou prohibées dans cette description,

L’important c’est qu’elle sonne vrai et il faut en saluer la réalisation.

M.Th. 13 fév 2006


The chess champion Bobby FISCHER

The king of the 64 chess squares died this Friday (kidney deficiency) at the age of 64 in ICELAND after abandoning his glorious American citizenship to take the icelandic nationality.
The son of a union of 4 years he learned the game of chess at the age of 6, as all chess champions, and made so many progress that at 16 he became the champion of the USA despite the number of Eastern Europe immigrants to New York .
The game was his life, he became a grand master soon afterwards and tried to win the world championship possessed by the Soviet champions. Finally after many complications, in particular procurement of very good financial conditions, he became the world champion over Boris SPASSKY in 1972.
After obtaining what he wanted he stopped playing chess since he had no other level to attain. In fact he suffered from paranoia, feeling persecuted by "the Jews" since many players were Jewish and Russian, having a hypertrophied ego and scared of losing.
This sickness was caused by excess of concentration for this game and lack of other activities.
His antisemitism is not believable as such since he was himself Jewish at least from his mother and probably by his father whose name FISCHER (= the fisher) is typically Jewish. Only such mental sickness is responsible.

According to the world champion Garry KASPAROV (father WEINSTEIN and mother KASPERIAN) Fischer is the greatest of all champions.

BOBBY FISCHER champion d'échecs

Bobby Fischer (1943+2008)
Bobby le roi des 64 cases est mort à 64 ans d’insuffisance rénale en Islande après avoir abandonné la prestigieuse nationalité Américaine pour l’Islandaise.
Né à New York d’un couple qui a duré 4 ans il est entré en contact avec le jeu d’échecs à l’âge de 6 ans, ce qui est classique chez les champions. Bientôt ce jeu a dévoré sa vie et il a battu tous les champions de New york. A 14 ans ( !) il est devenu champion des Etats-Unis malgré tous les immigrés de l’Est qui gravitaient en ce pays.
Au club d’échecs Caïssa de Paris, le plus grand, présidé par Mme LEBEY-TAILLIS dans les années 60 nous suivions avec stupéfaction les parties de grand-maître de ce Bobby lors des leçons du vendredi soir du maître roumain SENECA. Enfin quelqu’un qui secouait la suprématie soviétique ! (Ce club était au premier étage d’un café près de la République, il y a certainement eu des progrès depuis. Des Russes essayaient de survivre, la plupart en clochards, en jouant des parties de blitz, aux cartes ou aux courses. L’argent n’était pas au rendez-vous, ce n’était pas un sport, comme le tennis).
Le jeu d’échecs ne doit rien au hasard, contrairement aux cartes. Il s’agit après une ouverture plus ou moins connue de déployer ses troupes (stratégie) et d’attaquer (tactique) pour arriver de la façon la plus subtile et efficace à coincer le roi adverse. L’imagination se déploie en milieu de partie, c’est là que se manifeste le génie ou la simple habileté pour le joueur moyen.
En 1972 après des péripéties multiples, notamment à cause des conditions financières (bourse considérable) il rencontre et bat SPASSKY. Etant champion du monde il ne peut en faire plus, n’a plus rien à prouver et se défile plus ou moins non sans anéantir quelques grands maîtres.
Consacrant 98% de son être aux échecs, scrutant toutes les parties des concurrents la parano le gagne peu à peu : hypertrophie du moi, peur de perdre, folie de la persécution. Comme les champions sont très souvent Juifs et Juifs Russes il devient soi disant antisémite. De beaux esprits le comparent à CELINE, grand écrivain antisémite. Ce n’est pas la même époque destructive et de plus comme FISCHER est Juif, de mère et sûrement de père (Fischer= le pécheur est un nom typique) c’est simplement de l’autodestruction provoquée par cette maladie mentale. Il n’a pas encouragé la Shoah ! Qu’il y ait beaucoup de Juifs champions c’est normal : ils jouent tous aux échecs et le cocktail Juif-Russe est très performant. Le père de KASPAROV s’appelle WEINSTEIN.
D’après ce champion qui s’y connaît FISCHER est le plus grand.
M.Th.20 jan.2008

Sunday, January 20, 2008

Enfin veuve

Enfin veuve

C’est le désir de quelques femmes ou peut-être leur appréhension puisqu’elles vivent plus longtemps. Ce deuxième film d’Isabelle MERGAULT est paru ; il faut paraît-il deux ans pour faire un film. Après «Je vous trouve très beau» on l’attendait au tournant et on n’est pas déçu.

Michèle LAROQUE (48 ans) est mariée à Gilbert (Vladimir YORDANOFF) un chirurgien esthétique qui peut vous rectifier les fesses pour 3500 euros. Le business est florissant. La seule occupation de la belle est de se vernir les ongles mais elle a un amant (Jacques GAMBLIN, 51 ans) depuis deux ans. Bien sûr il veut qu’elle quitte son mari ; il a l’intention de faire un bateau en Chine pendant un an et demi avec son équipe. Les deux amants recherchent la formulation de la lettre d’adieu ; sera-ce : je pars ou adieu ? Heureusement Gilbert s’explose sur un tracteur.

Le film procède par petites touches bien pensées. Les sœurs ou belles-sœurs jouées avec délectation par Eva DARLAN ou Claire NADEAU sont tellement agglutinantes qu’elles ne veulent pas que la pauvre veuve reste seule pour pleurer. Pas moyen de rejoindre son amant pour préparer le voyage. Au lieu d’un jour pour l’enterrement elles s’incrustent. Il en va de même du fils Christophe (l’anglais bilingue Tom MORTON, 27 ans, 1m90) qui veut finir ses études de médecine à Nice pour la consoler.

Cette comédie se déroule sans bavures, on ne s’ennuie pas. Comment va-t-elle finir ? Elle finit par leur dire qu’elle est amoureuse mais ne part pas et disparaît mystérieusement.

(A la TV l’actrice Michèle LAROQUE recherche ses vrais ancêtres, d’abord en Roumanie d’où vient sa mère, une ancienne danseuse et ensuite à Nice, pays de son père. Retrouvailles de cousines dans des villages de Transylvanie, libérés du temps des affreux CEAUSESCU.

Son père Claude LAROQUE a rencontré sa mère là-bas. Il est le fils de Gaston +1940 qui y avait un commerce avant guerre. Ce dernier, fils de Marcel-David, faisait partie des Juifs du pape (d’Avignon) qui s’étaient établis dans ce Midi. Il était marié à une MEYRARGUES d’où descend un cousin mystérieux habitant comme elle Los Angeles. Il s’agit de …Christophe LAMBERT, l’homme singe Tarzan ! )

Deux ans plus tard l’amant revient de Chine avec le petit Chinois qu’il avait eu l’intention d’adopter et le fils Christophe lui demande où se trouve sa mère. Bien sûr on la retrouve …

Très bon film de femme, sans explosion, sans coups ni blessures dans un Midi où il fait bon vivre.

M.Th.20 jan 2008

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discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere