Après trois heures d’avion rapide je me retrouve à Moscou. Mais non, banane : en te réveillant tu es dans le car qui nous a amenés de Bourg Saint Maurice vers les 7 heures ; nous arrivons à ROMANS dans la DRÔME vers 10 heures. Quel changement depuis la Savoie : il n’y a que des arbres, de la végétation et des maisons sur le plat. C’est un endroit pour cultiver et bien manger. Les cerises nous sollicitent mais hélas Daniel ne s’arrête pas avant BOURG de PEAGE (rien à voir avec celui de l’autoroute). Nous entrons tambour battant chez le boulanger LIONNETON (= petit lion) et le spécialiste à collerette bleu-blanc-rouge nous explique la pâte et les ferments. On y apprend que la pâtisserie grâce à l’Europe peut contenir jusqu’à 100 additifs et que la Chine nous envoie de la farine ! Mémé futée achète une grosse brioche et pépé du pain bien cuit.
Ensuite les personnes zâgées (anciennement : les vieux) se dirigent vers le village de MARCHES : des routes ombragées avec arbres et cerises, le car y passe facilement, tout est rectiligne. Arrivée à la ferme des PAYRES, le paradis des oies. Des bâtiments récents sans étages fabriqués pour le but recherché : le gavage. Elles sont dans un grand pré et on ne peut les ignorer : elles jacassent à 200 décibels. Pas étonnant qu’elles ont averti les Romains du Capitole que les Gaulois voulaient les attaquer en moins quelque chose avant notre ère. On ne peut s’entendre. Est-ce des chants de bienvenue ? Dès que nous nous éloignons elles se taisent. Seraient-elles moins idiotes qu’on ne le pense ?
Un jeune patron nous entraine dans la salle importante où il y a déjà 3 ou 4 oies à gaver pour la première fois et autant qui ont déjà commencé le gonflement. Il veut qu’on sache que ce n’est pas cruel mais naturel ; on le croit car il s’efforce de ne pas les stresser et nous narre par le détail le mode de vie de ces bêtes généreuses. Elles ne vivent que 4 mois au maximum et sont électrocutés pour donne le fameux foie, qu’on va d’ailleurs déguster. Même ceux qui ne courent pas après le cholestérol le trouveront bon. Le repas sera servi ici après l’apéritif. C’est la France profonde, la crise n’élimine pas la bouffe.
Très bon menu, c’est comme le cochon, toute l’oie y passe. Que font-ils avec les plumes ? Une blonde à la voix très juste nous charme avec des chansons adaptées à la génération présente. Ils ont intérêt à lui rogner une aile pour qu’elle ne s’envole pas comme le feraient les oies (10 km de haut, 10000 km de course) qui sont essentiellement migratrices. La dissymétrie bloque le bol.
A 16.30 on a juste le temps de parvenir chez l’apiculteur qui fait, en plus du miel d’acacia, pissenlit et autres, de la boisson appelée l’hydromel, très ancienne liqueur fermentée. Daniel malgré les ralentissements près de Grenoble ( que d’horribles immeubles dans la banlieue !) nous conduit fidèlement à Bourg et Séez. Très belle journée. M. Th. 28 mai 2009
Friday, May 29, 2009
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- Michel Bolechette
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