Friday, May 29, 2009

ANGES et DEMONS

On n’en voit pas sauf quelques statues grimaçantes. Au début on rit en entendant l’envoyé du VATICAN dire à Robert LANGDON (Tom HANK), professeur à Harvard, de partir avec lui car le jet du Vatican est sous pression comme si le pape milliardaire en entretenait un toute l’année. C’est la fiction habituelle de l’or du Vatican.
Les Américains non catholiques sont fascinés par les secrets du Vatican et ses archives super-cachées que personne ne peut consulter sans le sceau du pape. Hélas le pape est mort et une secte ancienne « les Illuminati » fait du chantage à l’Eglise.
Une Italienne à l’air noir a fabriqué de l’anti-matière au CERN à Genève. La fiole dangereuse a été dérobée après assassinat d’un collègue physicien et se trouve dans un endroit mystérieux et inconnu à Rome ; elle va exploser après que 4 cardinaux seront morts à raison d’un par heure. Cette grave situation ne peut se débloquer qu’en lisant un grimoire que seul Robert, le symbolo-logue ou plutôt sémiologue peut éclaircir.
Pour retrouver les cardinaux enlevés on nous balade dans toutes les églises de Rome au milieu des peintures et des statues. Ce qui est navrant c’est qu’on arrive toujours une ou deux minutes avant l’issue fatale. Les autres cardinaux sont en conclave pour élire le pape. Impressionnante salle, bravo pour le metteur en scène Ron HOWARD.
Pendant ce temps Robert et l’Italienne consulte les vieux livres dans les fameuses Archives, à l’oxygène raréfié pour conserver le papier centenaire. On y voit un petit livre en latin que subtilise soudain l’Italienne pour le sortir de la Cave. Qu’y voit-on ? Robert lui sait sans hésitation que chaque cardinal a été enlevé pour être sacrifié dans une église ayant quelque chose à voir avec le grimoire.
Le camerlingue qui s’occupe de l’élection et emprisonne les cardinaux libres est bizarrement un prêtre simple alors que d’habitude c’est plutôt un cardinal, je crois. Ils n’en sont pas à une invraisemblance près. Celui-ci du genre Américain dynamique a plus d’un tour dans son sac. Les spectateurs ne craignent pas que Rome saute malgré le chronomètre qui mange les minutes et les secondes. C’est surtout du tourisme avec coups de feu.
Ce film policier est bien moins idiot que « Da Vinci code » et se base sur un roman précédent du même Dan BROWN qui n’aurait eu aucun succès s’il n’y avait eu ce da Vinci code qui était basé sur une ignorance totale des « mystères » moyenâgeux.
On suit de bout en bout sans se lasser et ça devient plus moderne : pognon, comptes secrets et ambition.

M.Th. 24 mai 2009

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discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere