) Les papes et Malachie
Un moine irlandais du nom de Malachie qui vivait dans des siècles bien lointains (1094-1148) vers le milieu de l’étendue de la présente ère ou de l’histoire de l’Eglise, a fait en ce temps-là une liste des papes futurs dont l’ambition est d’être valable jusqu’à notre époque. Soit à cours de lumière soit par fantaisie, soit parce qu’il voit réellement les événements, il aurait dit que le dernier pape serait pour bientôt, vers les premières années du présent siècle, le XXIème, en 2028 sans doute.
Pour arriver à cette conclusion de date on a pris simplement la date du « Milieu du Signe » (devise d’un des papes vivant au milieu de la prophétie) et on a doublé le laps de temps écoulé depuis le premier pape indiqué.
Que certains y aient vu la fin d’un type de religion ou de la présente humanité n’a guère d’importance ou de signification réelle ou vraisemblable, étant donné qu’il y a toujours une évolution de formes ou de fond dans les institutions, même d’inspiration divine, et que l’humanité change aussi, mais sur une période étendue de plusieurs millions d’années.
Si on se transporte dix mille ans vers l’avant il est logique de penser qu’il y aura des changements inimaginables même dans les religions monolithiques.
Cette prophétie suscite des doutes quant à la date : le moine vivait au XIIème siècle mais on n’a retrouvé ses écrits que bien plus tard au XVIème siècle, ce qui fait quand même 4 ou 5 siècles de prédiction.
Quoi qu’il en soit, on a constaté que ses devises (trois ou quatre mots au maximum) pour décrire chaque pape, étaient quelquefois frappantes de justesse même postérieurement à ce siècle de datation certaine (le XVIème). D’autres sont plutôt tirées par les cheveux.
Dans les temps plus anciens il était très important que le blason du pape respectif corresponde à la devise. C’était donc une interprétation très personnelle, en apparence plutôt superficielle, mais la devise collait souvent, même s’il fallait quelquefois torturer un peu le blason.
Cette prophétie je l’ai rencontrée dans mon enfance, vers l’âge de 9 ans, en parcourant une Histoire de l’Eglise en provenance de la vieille bibliothèque héritée d’un curé. A cet âge, j’étais loin de penser que je vivrais assez vieux pour voir l’accomplissement substantiel ( ?) de la prophétie. Cette prophétie, si prophétie il y a, produit on s’en doute une impression de malaise lorsqu’on arrive à la fin de la liste. Il n’est pas toujours agréable de voir s’approcher la fin d’une institution, surtout si elle doit mourir dans des circonstances assez apocalyptiques et surtout si, en tant que membre de l’humanité, vous vous sentez concerné sous forme de victime d’un destin plus ou moins annoncé.
Ces prophéties ressurgissaient, de façon angoissante, sous forme de bourrage de crâne, à cause de la guerre.
QUELLE SORTE DE PROPHETIE ?
Il y a plusieurs façons de considérer les prophéties. Si on pense qu’elles sont inspirées par Dieu ou par une puissance supérieure quelconque, on ne se pose pas beaucoup de questions et on déplore seulement qu’elles ne soient pas plus claires ou plus précises et qu’elles soient rarement datées quand il s’agit d’événements.
Si on pense que c’est l’œuvre d’un individu capable de voir l’avenir assez en détail et sans trop d’erreurs par un procédé qu’on ignore mais qu’on peut peut-être imaginer ou retrouver, il faut admettre malgré tout des erreurs techniques ou d’éventuelles lacunes, étant donné qu’il s’agit d’un être humain. La somme des choses qu’on ignore étant infiniment plus importante que ce qu’on sait, tout parait possible.
Par exemple, pourquoi la flèche du temps serait-elle toujours immuable et ne pourrait pas aller dans l’autre sens ? On peut imaginer un voyageur du temps qui reviendrait à un certain point du passé et décrirait ce qui est arrivé lors de son voyage. Pourquoi limiter toutes les possibilités éventuelles à une situation binaire : début et fin, et pas de retour? Ce voyageur, qu’il soit l’obscur mais talentueux Nostradamus ou le relativement clair Malachie, expose avec plus ou moins de talent ou de technique descriptive ce qui s’est passé dans un espace de temps qu’il aurait parcouru.
Si on se réfère à Malachie par exemple, on peut admettre qu’il aurait vu une procession de personnages papaux, comme il peut arriver parfois sur l’écran d’un téléviseur: ils se déplacent devant lui à plus ou moins grande distance, il les voit plus ou moins bien et s’ils sont très brefs (ils n’ont pas tous un long règne), il peut très bien les négliger. Sur la fin de la liste (notre période) il devient peut-être presbyte ou même myope, de telle sorte que son rapport manque de précision. Il peut faire des interversions. Une oeuvre divine ne peut être entachée d’erreurs, mais une oeuvre humaine peut être imparfaite. Si c’est historique pourquoi faire intervenir Dieu ? Cette « prophétie » est sympathique parce que précise.
Ce voyageur ne voyagerait peut-être pas, mais observerait depuis son temps et avec une sorte de télescope la série des papes, sa vue étant plus précise, plus détaillée et meilleure sur une époque proche, et moins bonne ou plus globale sur une époque plus éloignée, comme la nôtre, par exemple. Il survole l’événement et note le fait marquant: il peut omettre les faits ou les personnages non décisifs ou de peu de durée. Il peut négliger des chaînons sans intérêt.
Tout ceci pour dire qu’il ne faut pas forcément tout prendre à la lettre, notamment sur la fin de la liste, qui semble plus « relâchée ». En vérité, il s’agit d’un temps plus long peut-être que ce qu’il apparaît à première vue lorsqu’on suit pas à pas et systématiquement chaque devise.
Pourquoi cette opinion hérétique ? Ou bien ce qu’il dit est vrai entièrement, ou ce n’est pas vrai du tout ? Peut-on prendre et laisser certains éléments ? Mais oui, on le peut; il ne s’agit pas du coran (q’oran) ou de l’évangile; cette liste est faite par un homme, ce qui la rend discutable mais aussi bien sympathique.
A-t-elle besoin d’être inspirée ? Certainement pas, une technique spécialisée de prophétie suffit, si elle a été trouvée ou inventée, et si elle est véritable. Ses défauts permettent même de se faire une idée sur la façon dont elle a été réalisée.
Les gens du XIIéme siècle n’avaient rien à nous envier, au point de vue intellectuel.
Dans un passé lointain il s’agissait, comme on l’a vu, de descriptions plutôt personnelles relatives aux rois et à la religion et à la situation sociale du pape.
Dans ce vingtième ou vingt-et-unième siècle on dirait que le prophète est surtout préoccupé par le destin de l’humanité plutôt que par le sort du chef de la religion et de la religion elle-même. Cette dernière n’est-elle pas bien établie après 20 siècles ?
Il s’agit donc d’une globalisation. La description devient planétaire, ce qui est normal pour nous à cause de la communication instantanée dont nous bénéficions (?) et puisqu’on y prévoit la moindre importance des papes par suite de leur disparition supposée. Pour les remplacer par quoi ? : une espèce de généralité et de desserrement des contraintes morales liés à un âge d’or ?
La pollution actuelle dont il faudra bien s’occuper sérieusement n’inspire pas beaucoup de rêves d’âge d’or. Ne serait-ce pas une aspiration personnelle de ce prophète, un peu rajoutée et hors du contexte de la « prophétie ».
Son collègue Nostradamus, beaucoup plus célèbre parce que volontairement plus obscur donc plus mystérieux peut être interprété de toutes les façons et donc ne risque pas de se tromper puisque dans ses centuries on peut aussi bien voir le passé que le présent et le futur. Les seules dates qu’il donne (1999) sont forcément fausses puisque par définition aucune prophétie ne peut être basée sur une date mathématique résultant d’un système d’ère ou de départ de règne (Akihito, ère de Heisei, 1989, par exemple, au Japon) qui ne repose que sur une convention sans importance, basée sur le début du règne.
Une date basée sur une ère éternelle acceptée de tous ne peut exister. La date de l’an 2000 ou une autre n’a pas plus d’importance, d’effet ou de précision que celle de l’Hégire ou celle du règne de Hirohito (Showa, 1925). Ce n’est qu’un repère et si le prudentissime Nostradamus a parlé de 1999 ce n’est que symboliquement, pour suggérer la fin d’un millénaire et d’une époque, ou simplement pour se référer à l’éclipse de soleil qu’ils pouvaient parait-il prévoir (?) à cette époque, un peu moins précisément que nous, espérons-le.
Les prophéties sont une succession ou un mélange (fouillis ?) de personnages ou d’événements, non des chroniques historiques.
Une autre difficulté pour que nous puissions comprendre clairement des prophéties résulte du vocabulaire de leur époque : je ne parle pas de la langue puisqu’on la connaît encore, bien qu’il ait parlé en latin, mais bien de la géopolitique et de la géographie, sans compter les techniques, qui ont bien changé en mille ans.
Comment peut-il nous exposer clairement des événements qu’il ne pourrait décrire normalement puisque ce n’est pas le même monde ?
Vous oubliez qu’il est prophète !
1) NOTRE EPOQUE PASSEE
Venons-en aux XXème et XXIème siècles qui nous intéressent beaucoup plus que le règne de Célestin V, même si c’est le seul qui aurait démissionné d’une aussi bonne (?) place.
Des auteurs ont consciencieusement étudié pas à pas chaque devise pour parvenir miraculeusement à :
PIE IX (1846 à 1878)
On arrive donc ainsi à PIE IX, le plus long règne après St Pierre (durée douteuse pour ce dernier; a-t-il commencé à 20 ans ? Ce qui est logique après tout, les disciples étant plus jeunes que le maître). Il domine de 1846 à 1878 : 31 ans.
Je ne pardonnerais pas à Malachie s’il ne l’avait pas vu. Il lui donne la devise : CRUX DE CRUCE, ce qui d’après les augures voudrait dire : « croix venant de la croix », avec une allusion au blason de la famille de Savoie, rois d’Italie depuis peu et pas pour très longtemps.
Il faut dire que du temps de Malachie, en littérature, on ne parlait pas anglais, mais latin, langue super internationale à cette époque. Si la perte des Etats du pape fut importante, cette devise est bien pertinente. Cette perte fut significative, au point de vue pouvoir temporel, même si actuellement on ne s’en soucie plus du tout.
Les papes commencent alors à élargir leur champ d’action spirituel sur toute la planète puisqu’il n’y a plus d’Etats terrestres du Pape. Leur souci n’est plus que religieux.
La devise elle-même telle qu’appliquée au blason des Savoie ne satisfait pas entièrement l’esprit cependant (trop simple, pas d’astuce !), pour une papauté aussi longue.
Un blason ? Il est de fait qu’on ne parlera plus de blason dorénavant. Que trouver à la place de cette explication ? J’avoue mon manque d’imagination et mon peu de bases historiques.
LEON XIII (de 1878 à 1903)
LEON XIII est en place de 1878 à 1903 (pendant 25 ans). Il a pour devise : LUMEN IN COELO, et tout le monde a compris qu’il s’agit d’une « lumière dans le ciel ». On la trouve dans son blason, bien entendu, mais passons à quelque chose de plus intéressant, car les blasons c’est pour le lointain passé : on n’en veut plus maintenant : ce n’est plus suffisant. Quoi d’autre ?
. Les apparitions miraculeuses.
. les querelles avec les « fils de la lumière » (francs-maçons),
. la comète de Brooks en 1889,
. le développement sérieux de l’aviation et de l’astronomie,
. les débuts d’Einstein (une lumière, dont les travaux ont contribué à la naissance de la bombe atomique, une lumière dans le ciel !), sa relativité du temps,
. l’industrie, le développement prodigieux de l’électricité,
. l’essort des sciences.
Aviation, électricité, sciences et relativité correspondent plus au nouveau style mondial et globalement humain, plutôt que purement religieux ou individuel des devises.
A partir de ce pape on s’occupe de l’humanité elle-même et de son sort et pas forcément de la religion seule et encore moins du pape.
PIE X (de 1903 à 1914)
PIE X est dans les affaires de 1903 à 1914 pendant 11 ans et a pour devise : IGNIS ARDENS : feu ardent.
La guerre de 1914 se passe de commentaires quant à la pertinence de cette devise : guerres. Le pape, très religieux (ardent), plutôt que gouvernant, disparaît juste quand elle commence.
BENOIT XV (de 1914 à 1922)
BENOIT XV est pape de 1914 à 1922, soit 7/8 ans. Il a pour devise : RELIGIO DEPOPULATA, ce qui est d’une lumineuse clarté : le communisme commence en Russie, il balaie l’orthodoxie religieuse russe gênante pour les nouvelles théories.
Bientôt c’est le début du nazisme, la religion en prend un deuxième coup. On ne peut qu’admirer la précision de cette description d’un règne, même si c’est peut-être un coup de chance du prophète.
2) LES PAPES PLUS CONTEMPORAINS
Jusqu’ici tout baigne dans l’huile : si on réussit à parvenir, par des devises successives (étudiées par ailleurs dans de savants volumes détaillés et assez pertinentes pour la plupart) s’appliquant sur une période énorme de 8 siècles, à BENOIT XV, on doit admettre que tout colle aussi presque parfaitement pour ces papes de la fin et du début des XIX-XXèmes siècles.
Il n’en va pas tout à fait de même des suivants :
PIE XI (1922 à 1939)
PIE XI pape de 1922 à 1939, soit 17 ans, disparaît également à la veille d’un beau massacre.
On le qualifie de deux mots : FIDES INTREPIDA. Evidemment, vous avez compris qu’il s’agit d’une « foi intrépide », qu’on lui attribue bien volontiers, sous le communisme et le début du nazisme.
La « foi intrépide » est aussi le communisme et le nazisme.
Les autres devises s’appliqueraient individuellement aux papes modernes CONNUS suivants :
PIE XII, JEAN XXIII, PAUL VI, JEAN-PAUL Ier, JEAN-PAUL II
Ces devises s’appliqueraient donc ainsi :
• PIE XII, de 1939 à 1958, soit 19 ans, qui reçoit la devise : PASTOR ANGELICUS (pasteur angélique),
• JEAN XXIII, de 1958 à 1963, soit 5 ans, qui est qualifié de PASTOR ET NAUTA (pasteur et navigateur),
• PAUL VI, de1963 à 1978, soit 15 ans, qui serait : FLOS FLORUM (fleur des fleurs),
• JEAN-PAUL Ier, en 1978, soit 31 jours, qui aurait comme devise : DE MEDIETATE LUNAE (la caractéristique intermédiaire de la lune),
• et JEAN-PAUL II (de 1978 à + ou - 2003) avec sa devise : DE LABORE SOLIS (travail du soleil).
Ces devises collent beaucoup moins à l’actualité, je dirais même ne collent pas du tout, surtout la devise « Pastor Angelicus » pour Pie XII et « Pastor et nauta » pour Jean XXIII.
De même, les autres devises semblent hors propos surtout Paul VI et Jean-Paul Ier.
Pour Jean-Paul II on pourrait accepter la devise mentionnée à cause de l’effet de serre mais il faut une certaine logique dans la suite des devises : on ne peut les intervertir sans souffrir ( ? ).
PASTOR ANGELICUS
En effet, qui est PASTOR ANGELICUS ?
On a voulu que ce soit Pie XII, mais pour quel éclatant motif ?
Alors que le seul pape unanimement angélique est JEAN XXIII, malgré son règne court.
FLOS FLORUM
Que vient faire Paul VI avec la devise FLOS FLORUM ? Rien, bien sûr puisqu’il n’a rien d’une fleur et on parlait moins de l’écologie à cette époque), mais c’est le premier à voyager à l’étranger, suivi par JEAN-PAUL II, et ceci est bien plus important qu’une devise poétique rappelant la pollution.
DE MEDIETATE LUNAE
Et JEAN-PAUL Ier n’a que faire de la devise DE MEDIETATE LUNAE. Un pape de 31 jours, vu de 5 à 10 siècles à l’avance, ne peut pas être indiqué sur une liste sérieuse, et la liste de Malachie est sérieuse, bien que non canonique, jusqu’à preuve du contraire.
C’est là que doit intervenir un peu de souplesse dans la réflexion. A ce stade, Malachie est sans doute un peu fatigué, et sûrement presbyte (il est mort à 54 ans), hypermétrope, ou myope, ou atteint de cataracte, ou même astigmate, sans lui attribuer de rétinite pigmentaire. Il est pressé d’en finir.
ON PEUT DONC LUI ATTRIBUER UNE METHODE RATIONNELLE ET NOUVELLE :
Malachie réunit les deux papes :
PIE XI et PIE XII (de 1922 à 1958)
sous la devise : FOI INTREPIDE.
Pour résister au communisme et au nazisme et ne pas douter malgré les menaces il faut réellement une foi intrépide. Ca suffit merveilleusement pour les décrire.
JEAN XXIII (de 1958 à 1963)
devient alors “le pasteur angélique“ que tout le monde considérait comme tel et qui a remué l’eglise (d’une façon supérieure à l’humain et donc angélique = Vatican II).
Appeler PIE XII angélique est ridicule, tant à cause de ses actes sans éclats particulièrement angéliques, que de sa personnalité et de son caractère rigide, sans charisme particulier.
PAUL VI (de 1963 à 1978)
devient PASTOR (le concile continue) et NAUTA (les voyages).
(Une anecdote curieuse : lors d’un voyage de Paul VI son avion a failli rentrer, au-dessus de la Russie, dans l’avion de Nixon, à cause de la maladresse et du sous-équipement des contrôleurs Russes !).
Il mérite totalement cette devise qu’il suivit parfaitement.
A l’extérieur, il y a un développement des sectes et des voyages.
JEAN-PAUL Ier
au règne super-court n’a aucune devise (ET) et n’est là que pour permettre à Karol Wojtyla de devenir JEAN-PAUL le IIème.
JEAN-PAUL II (de 1978 à 2005)
Le présent pape n’est pas non plus FLOS FLORUM (fleur des fleurs) : ce n’est pas son style, malgré ses appels à la Vierge et ses nombreux pélérinages. Ce n’est pas un « enfant » poétique.
L’écologie n’est que naissante, aucun développement réel hors paroles.
Malgré son importance individuelle distincte et ses quinze langues (depuis déjà un quart de siècle), il continue l’oeuvre de PAUL VI (plutôt pastor) et bénéficie aussi de la devise PASTOR et NAUTA (plutôt nauta), de façon parfaite (plus de 100 voyages).
Il est à noter que cette devise est double et peut très bien convenir à deux papes successifs.
Le ET ne représente que le très bref et fugitif Jean-Paul Ier.
En effet, qu’on le veuille ou non, on assiste à un regroupement de plusieurs individus en une seule description (globalisation).
Des phénomènes concernant l’humanité entière remplacent la description individuelle de chaque pape (Sans blason ! En ont-ils encore maintenant ?), avant la “suppression” ou la disparition des papes.
(On pourrait aussi attribuer FLOS FLORUM (écologie, effet de serre qu’on nous rabâche) au règne de Jean-Paul II ; il y en aurait alors un pape de moins dans le futur mais cette devise PASTOR ET NAUTA convient si parfaitement à PAUL VI et à JEAN-PAUL II, ensemble, que c’est dommage de la leur enlever).
L’écologie est le problème de ce siècle mais ne fait que commencer (empoisonnements, chaleurs, etc.).
LES DERNIERES DEVISES des papes futurs
Les autres devises restantes, et on arrive alors à une date bien plus tardive que l’an 2000 et 2028 (ouf !) sont les suivantes :
FLOS FLORUM, DE MEDIETATE LUNAE, DE LABORE SOLIS, DE GLORIA OLIVAE et PIERRE LE ROMAIN (à 25 ans de moyenne).
La date de 2028 pour le dernier pape est calculée, comme dit plus haut, d’après la devise “DU MILIEU DU SIGNE” appliquée à un pape du XVIème siècle, mais pourquoi serait-ce une date rigide, alors qu’on ne donne aucune date pour aucun pape et alors qu’on ne peut dater de façon certaine la « prophétie » et donc son véritable début d’application ?
FLEURS DES FLEURS ( ? de 2003 à 2028 ?)
Il y a incertitude en face de cette hypothèse poétique. La seule hypothèse qui viendrait volontiers à l’esprit s’il faut considérer le sort de l’humanité dans son ensemble et non le pape et la religion en particulier, ce serait enfin une référence à l’écologie et à l’importance de plus en plus négative de la pollution à laquelle il faut trouver remède.
Pourquoi ne pas considérer cette devise comme la glorification de l’amour humain et un allègement de toutes les contraintes non indispensables ?
Ce sera la devise du prochain pape (post Jean-Paul II).
Quant à DE MEDIETATE LUNAE ( ? de 2028 à 2053 ?),
on peut y voir :
- tout ce qui concerne l’astronautique : la station orbitale perfectionnée qui devient un relais intermédiaire vers la lune, mars, etc...
- l’influence grandissante de la femme (la lune) ou une découverte concernant l’origine de la vie en relation avec la lune ?
DE LABORE SOLIS ( ? de 2053 à 2078 ?):
pourquoi pas une énergie solaire non destructrice, ou le contraire, pour les pessimistes : le fameux effet de serre ou l’influence de l’énergie atomique (fusion nucléaire)!
DE GLORIA OLIVAE (= la gloire de l’olivier, ? de 2078 à 2103 ?)).
On y verra volontiers une allusion à la paix que l’humanité dit rechercher, en faisant constamment le contraire. Il faut quand même espérer que l’ONU arrivera grâce à l’ordinateur et au laser holographe à dénoncer immédiatement le vilain qui veut tuer son voisin. Les moyens appliqués seront peut-être simples et efficaces, contrairement à l’envoi de malheureux soldats.
Et peut-être la « gloire » (l’importance) des plantes et des arbres.
Peut-être que les fameuses guerres mondiales seront du passé et que l’astronautique occupera suffisamment l’homme pour qu’il pense à autre chose, par exemple, se préparer à habiter une autre planète ( ?) avec le « dernier » pape ( ?) :
PIERRE LE ROMAIN ( ? de 2103 à 2128 ?)
est un liquidateur ou un transformateur, pour des temps meilleurs ou pires, que ceux qui me lisent à ce jour ne verront pas (25 ans multiplié par 5 devises donne : 125 + 2003 = 2128 !).
(Vous l’imaginez à la tête d’un vaisseau spatial se dirigeant vers une autre planète à évangéliser ou pour sauver quelques semences d’humanité ? Bien sûr, je n’y crois pas : c’est une plaisanterie !)
Comme je ne suis pas un prophète professionnel, le débat reste ouvert, car vous n’êtes sans doute pas convaincus, mais par pitié, ne me dites pas que PIE XII, le rigide, est le pasteur angélique !
Le pape est un chef hiérarchique, c’est tout ; dans le temps on voulait nous faire croire à une réincarnation du Christ : c’est un homme comme Pierre, qui a renié trois fois. Qu’il soit là pour s’occuper de religion, on n’en doute pas mais il y a aussi la solution des problèmes internes et externes (recrutement).
Vouloir exalter un pape en le canonisant est beaucoup moins utile que de canoniser un ouvrier ou une mère de famille. Si eux ne suivent pas leur patron qui le suivra !
(Révisé en 2002/2003 et écrit bien avant le film “Amen” sur les « non actions » supposées de Pie XII à propos des Juifs).
BENOIT XVI (Joseph Ratzinger °1927), Flos florum.
Vu son âge les progrès de la médecine lui donnent une douzaine d’années (2017 ?). Etant donné son caractère endormi et ses capacités livresques, s’il fait des erreurs, ce sera en revenant au passé ou par omission.
La devise bien sûr traite du sort de la Terre. Après le film de Al GORE « Une vérité dérangeante » sur l’état de la Planète on ne peut que s’inquiéter des moyens pour rectifier la conduite industrielle outrageante de l’humanité.
Si on se réfère au prophète on a l’espoir d’une amélioration de la situation présente au cours de ce siècle.
Il faut respecter le travail de ce prophète qui sur tellement de siècles a donné une caractéristique unique à chaque pontificat. Comment faisait-il ? Nul ne le sait mais dire qu’il rédigeait au hasard et que si ça coïncide c’est de la chance constitue une affirmation mesquine.
Le plus étrange c’est que contrairement aux prophètes « brumeux » il se soumet au jugement de la chronologie car ses repères de dates sont successifs ; donc on peut s’y retrouver. A la fin on se sent obligé de jumeler quelques papes car le prophète semble faire un regroupement de thèmes terminaux puisque le pape lui-même est moins important que les évènements subis par l’humanité. Ceci correspond à la civilisation de l’image et du son à transmission instantanée qui remplace la civilisation de l’écriture à laquelle s’accrochent les religions monothéistes.
Raisonner sur une liste et se poser des question est permis, surtout si on évalue combien de choses on a fait dire aux autres « prophètes » sur la base d’expressions sibyllines, notamment en ce qui concerne les époques.
Finalement, ce n’est pas comme d’habitude un prophète « de malheur » puisque la situation s’améliore.
Noël 2006
et année 2007
Tuesday, April 13, 2010
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