Sunday, September 27, 2009

GISCARD en rut

Après avoir renoncé à son ambition de devenir Président de l’Europe GISCARD à 83 ans veut continuer à enrichir la littérature française. Après son roman Le Passage, histoire à l’eau de rose, il a écrit ses Mémoires et maintenant un conte de fée appelé : « Le président et la princesse de Cardiff ». Pour que les plus idiots comprennent il insiste lourdement sur le fait que cette ville est la capitale du Pays de Galles. Comme dit une journaliste il n’a jamais été sensible au ridicule.
Ce président a été réélu, ce qu’il n’a pas été et la princesse est évidemment Diana. A part la différence d’âge (35 ans) qui peut penser à une liaison entre GISCARD et elle qui aimait les costauds, les officiers et les milliardaires ? Sa femme Anémone née SAUVAGE de BRANTES doit être aux anges d’entendre cette histoire romanesque et cette délirante tentative de liaison du grand homme.
GISCARD n’a pas compris pourquoi il n’a pas été réélu ; c’est simple : tous les individus ayant travaillé depuis l’âge de 14 ans ont voté pour celui qui leur promettait la retraite à 60 ans. S’il y avait pensé il aurait été réélu, ce n’est pas autre chose vu le peu de voix d’écart.
Il a comme chacun sait un reproche à faire au destin : il n’est pas né d’une famille aristo millénaire. Pour son pseudonyme il a choisi dans ce roman LAMBERTYE qui est celui d’une famille de marquis (LAMBERTYE-TORNIELLE). Papa et tonton cherchaient quoi ajouter à leur nom. Ils voulaient tout d’abord ajouter : de la TOUR FONDUE mais la vieille fille dernière du nom a voulu qu’il meure avec elle. Quel service elle lui a rendu ! En effet qui aurait élu quelqu’un avec un nom composé aussi alambiqué ?
Heureusement l’amiral d’ESTAING guillotiné en 1792 avait laissé une fille bâtarde, également arrière-mémé des GISCARD. Le Conseil d’Etat à une voix de majorité a permis l’adjonction du D’. Le destin avait veillé. Cette recherche de noblesse d’apparence faute de vraie a aidé à son mariage avec une personne de même groupe.
Il ne faut pas négliger l’information largement répandue que Valéry descend aussi d’une bâtarde de LOUIS XV , Adélaïde STAROT de SAINT GERMAIN.
Il est assez bizarre qu’on soit fier de sa couleur, de sa race, de sa richesse de naissance, de sa nationalité alors qu’on n’en est pas du tout responsable. Paradoxe de l’humanité et de la République ; ils ont soif d’ancêtres illustres et célèbres et même royaux.
Un calcul primaire montre qu’en l’an mil il nous a fallu 1000 milliards d’ancêtres à cette date. On descend donc tous d’un roi.
27 septembre 2009

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