Etant donné les talents d’Agnès JAOUI (44 ans) et de Jean-Pierre BACRI (57 a.) on attend leur dernier film comme par exemple un film de Woody ALLEN mais hélas c’est très pluvieux.
L’histoire tient en trois mots : il s’agit de filmer une candidate à la députation Agnès à l’aide de la caméra de BACRI et de Karim (Jamel DEBBOUZ). Ce dernier est inutilement sinistre, agressif et prétentieux : son boulot de réceptionnaire d’hôtel ne lui suffit pas car il a du talent pour faire des films. On ne voit pas pourquoi puisqu’il passe son temps à contrarier BACRI. Pourquoi deux caméramen d’ailleurs ? On nous sert quelques réflexions basées sur le racisme puisque si on comprend bien la mère de DEBBOUZ est la bonne à tout faire de la grande maison où se trouvent Agnès et sa sœur, Florence, laquelle est pourvue d’un mari et d’enfants.
Ils filment dans le jardin et dans les champs avec divers ennuis ridicules comme une branche mal placée et des moutons bêlants mais BACRI n’a aucune autorité sur les moutons. Ca nous ferait rire si l’histoire avait quelque substance et était plus gaie.
Le seul caractère positif c’est BACRI ; tout le monde a un couple désuni mais lui sans lassitude cherche à séduire la sœur Florence (Pascale ARDILLOT). Celle-ci en pleurant renonce à quitter mari et enfants.
La femme politique est quittée par son amant qui se sent inutile, DEBBOUZ hésite à franchir le pas avec une fille qui le sollicite, sa propre femme étant pratiquement invisible mais agressée. Devant la fille il reste intimidé et montre ainsi sa vraie nature attendrissante.
Que dire du clou du film ? Dans la campagne ils retournent à leur voiture sous la pluie mais cette voiture par suite d’une manoeuvre d’inconnu se retrouve en position verticale sur le côté. Cette position étrange a un remède : repousser la voiture à trois sur l’autre côté mais ils n’essaient même pas.
Ce film décevant et même déprimant ne passe pas. BACRI et JAOUI s’en sortent par leur jeu mais le scénario est nul : personne ne s’intéresse à cette absence d’histoire.
Si le scénario est vide ils n’ont qu’à s‘en prendre à eux-mêmes puisqu’ils l’ont rédigé.
DEBBOUZ n’a rien à faire dans ce film ; n’importe quel acteur, Arabe ou pas, pourrait le remplacer.
Heureusement le film est court. S’ils sont toujours ensemble l’inspiration elle les a quittés. Ils nous ont habitués à beaucoup mieux.
M.Th. 23 10 8
Monday, October 27, 2008
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- Michel Bolechette
- discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere
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