Festival de films des Arcs

Cette semaine nous avons vu une douzaine de films au Savoy à Bourg Saint Maurice. Les autres passaient aux Arcs au moins en 3 endroits, 1600, 1800 et 2000. Vu le temps, les spectateurs du bas n’ont pas été présents en haut, ce qui les fait regretter le manque de variété. D’autre part le laisser-passer est parait-il vendu sur Internet 20 euros, 23 à super U et 32 au guichet. De qui se moque-t-on ? Les films italiens du bas étaient généralement parfaits : Romanzo Criminale, Albert Nobbs (anglais), Possessions, Une vie meilleure, Bullhead (flamand), Terraferma, 10 hivers à Venise, La nostra vita et Respiro (qu’on a vu aux Cinglés). Les autres non Italiens on n’a pas pu ou presque les voir. Un délice de voir Albert Nobbs avec Glenn CLOSE et Janet MCTEER (Hubert Page). Donc pas de films Allemands, Espagnols, Danois, Norvégien, Polonais, Russes, etc. Le slovaque GIPSY avait des sous-titres anglais ! Par erreur ??? Bizarre ! Le samedi on voit Death of a Hero, prix du public bien mérité, film anglais qui est formidable pour les images super modernes et fait pleurer les chaumières à cause de la leucémie de l’ado. Et aussi : Portrait au crépuscule, Portret v sumerkakh, film russe, flèche de cristal, donc un film exceptionnel de scénario et de jeu. Hélas, les malheureux spectateurs assistent au film le plus décevant de la série, ce qui fait que certains on dit : « Comme d’habitude c’est le film le plus idiot qui gagne le prix du jury ». Voici l’histoire si on l’a bien comprise : metteuse en scène Angelina NIKONOVA et interprète principale Olga DYKHOVICHNAYA. L’héroïne Marina se promène le long d’une avenue au crépuscule, se fait violer par une voiture de la police et son sac est arraché par une autre voiture. Bel aspect de l’ambiance de la nouvelle Russie. Elle va à l’hôpital se faire détecter pour le sida ( ???) et on n’a pas de résultat perceptible dans le film ou alors on est aveugle ou on dormait.
Ensuite séance chez elle, mariée avec mari à l’aise et amis, et récitation de ses griefs au mari et à l’amie qui couche avec le mari. Est-il stérile ou simplement infidèle ? Elle ne veut ou ne peut avoir d’enfant avec lui. Dehors elle reçoit à son travail une mère avec sa fille qui serait violée par son père. Ensuite elle retrouve le chef de la police en question, lui fait une pipe dans l’ascenseur et s’installe avec lui pour 4 jours de sauterie alors qu’elle est supposée se trouver en Crimée chez sa mère. Chaque fois qu’elle lui dit qu’elle l’aime elle reçoit une gifle. Sur sa demande ce chef esquinte ou tue le père en question (qui était en fait innocent). Ensuite elle recherche encore des hommes au crépuscule. D’après le commentaire des ARCS elle se « vengerait des hommes d’une façon inattendue » On pouvait penser qu’elle voulait un gosse mais non. A moins d’être un génie on se demande comment elle se venge. Un tel génie ne peut que suspecter qu’on lui a trouvé le sida et qu’elle le transmet MAIS DANS LE FILM QUI LE DIT ? Et qui l’a deviné dans cette salle pleine de gens normaux qui au contraire pensent que ce film pénible n’a ni queue ni tête ?