Il y a 20 ans
Maria CALLAS naquit à New York avec le nom de KALOGHEROPOULOS (fils de Calogero, prénom utilisé aussi en Italie = beau vieux, en grec). Ses parents y avaient émigré. Un frère de 2 ans était mort mais sa mère fut déçue de n’avoir ensuite qu’une fille et elle la détesta. Sans décrire les affreux complexes qu’il en résulta on pense que ça ne lui a pas été très bénéfique sauf que sa mère la cloîtrant à la maison elle s’essaya sur le piano et se mit à chanter toute seule. Ses exercices et le fait qu’elle étudia les partitions, sans oublier qu’elle était super douée, firent d’elle une chanteuse. Après avoir quitté le père sa mère revint en Grèce où Maria étudia encore plus le chant. Finalement avant 20 ans elle se sépara de cette mère indigne pour gagner l’Italie le Pays du bel canto. Beaucoup d’insuccès et retour à New York. Un Italien, MENEGHINI, devint son agent et l’épousa mais il avait 30 ans de plus. Inutile de vanter la voix de la CALLAS qui faisait 3 octaves et qui même pour ceux qui n’y entendent rien est unique. La SCALA de Milan l’accueillit mais cette voix était fragile : un soir elle refusa de chanter après le premier acte, il y avait dans la salle le président de la République. Super scandale à cause d’un rhume mais elle continua sa carrière en travaillant probablement beaucoup trop. Elle perdit sa voix. Puis il y eut ONASSIS le milliardaire qui s’occupait de toutes femmes comme BERLUS : la sœur de Jackie KENNEDY et Jackie sur son yacht où se trouvait aussi le vieux CHURCHILL en été. Il se maria avec Jackie mais elle l’aimait toujours.
Peu de gens savent qu’elle eut un fils avec ONASSIS mais cet Omero mourut le jour de sa naissance. Ayant perdu sa voix mais sans doute pleine de fric elle vécut au RITZ à Paris et avenue MANDEL. Inutile (« mes collègues ne me demandaient pas de conseil, je n’avais pas d’élèves ») elle déprimait sur pilules et un jour à 53 ans on la retrouva dans sa salle de bain. ONASSIS était mort auparavant terrassé par la mort en avion de son fils de 25 ans.
Georges BRASSENS qui faisait de si formidables chansons avec la même musique avait déjà des coliques néphrétiques à 25 ans. Il fit plus vieux que son âge toute sa vie et finalement ne loupa pas son cancer à 60 ans. Tout le monde le regretta et ses collègues prirent exemple sur lui car il avait un talent fou. Les petites histoires contenues dans ses chansons sont inoubliables et son style est basé sur un français impeccable. C’était avant 1991.
C’est aussi le tour d’Yves MONTAND (Ivo LIVI) qui ne parla jamais de son Italie à cause du fascisme. Il chantait formidablement et épousa la terrible Simone SIGNORET qui avait énormément de raisons d’être jalouse. Tant qu’elle fut là on n’entendit rien à propos de ce Don Juan à part l’aventure avec Marylene MONROE mais quand elle disparut on apprit qu’il avait un fils tardif avec une fille qu’il avait connu dès ses 15 ans. De par son origine pauvre il était communiste mais changea lors de BUDAPEST en 1956. Il était si populaire que certains songèrent à lui pour offrir à la gauche la Présidence de la République. Heureusement il refusa malgré la fascination de la gauche pour les vedettes. En tant qu’acteur de films il était formidable. Ses chansons sont un peu dépassées. Une recherche de paternité qu’il refusa le poursuivit jusque dans la tombe puisqu’on vérifia son ADN post mortem. Comme « sa » fille en question lui ressemblait fortement personne ne crut qu’il n’en était pas le père et ceci fit un tort monstre à la vente de ses disques. Ses héritiers auraient pu distraire un petit million et ils y ont perdu. Il était mort d’une crise cardiaque à 70 ans lors du tournage d’un film dans lequel il avait trempé ses jambes dans l’eau froide.
Tous ces gens sont tellement narcissiques qu’ils ont rarement des enfants.
M.TH.8.11.2011
Friday, November 11, 2011
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
About Me
- Michel Bolechette
- discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere
No comments:
Post a Comment