On voyait bien qu’il avait quelques cheveux blancs
Mais aujourd’hui tout étonné on lui attribue 80 ans.
L’octogénaire n’est-ce pas ce pépé trébuchant avec bâton
Qui mérite amplement ce beau chiffre rond ?
Mais non, jaloux, celui-ci n’a que soixante-treize.
Pourtant sous cet âge vénérable il aurait toutes ses aises.
Lui n’avait espéré être décoré de ce nombre fatidique
Que pour venger les vingt jours de retraite de son père
Qui assuma totalement sa minable condition ouvrière.
Dorénavant au diable les anniversaires mathématiques !
Ils vont lui compter les ans, les mois et les semaines,
Mesurer son inclinaison et le poids de sa bedaine
Et viser ses trous de nez pour détecter s’il est patraque,
Et si l’attaque vient d’Alzheimer, Parkinson ou de l’arrêt cardiaque.
Ca ne vous regarde pas ; stoppez plutôt la guerre d’Irak.
La Nature donne à chacun une petite rente viagère
Dont personne ne peut évaluer la densité ou la longueur.
C’est mieux ainsi ou sinon comment les dictateurs
Pourraient tuer si gentiment en sachant leur heure dernière ?
Dame Nature adore le renouvellement des générations,
Elle nous émerveille en nous donnant les bruns et les blonds
Mais nous soumet sans pitié à ses fantaisies gérées par le temps
Qui changea l’homo ignorans en sapiens à coups de milliers d’ans. M.Th. 17.1.11
Tuesday, January 25, 2011
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- Michel Bolechette
- discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere
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