Monday, February 15, 2010

Le ruban blanc

C’est un film en noir et blanc de Michael HANEKE qui a obtenu la palme d’or à Cannes en 2009. Il s’agit des souvenirs de l’ancien instituteur à propos du village où il exerçait. Il n’y avait vraiment pas besoin de mettre autant de noir. On suppose que c’est en Allemagne ; on croirait que c’est le Moyen Age mais il y a un vélo et les vêtements. Des « crimes » ont lieu dans la société dominée par le pasteur, le docteur et le baron. Les ribambelles de mômes sont uniformément en noir et blêmes sous la rude éducation. Le pasteur aussi dur qu’une statue parle de séances de coups de trique. On ne distingue que très peu qui est le père de qui tant le film est uniformément noir. Les sous-titres blanc sur blanc nécessitent une vision d’aviateur.
Le docteur à cheval commence par tomber à cause d’un câble mystérieux installé entre deux arbres. Puis une femme meurt dans un accident. On voit la toilette mortuaire des pieds. Le fils rend le baron responsable et fauche les choux du baron ! Mais le père en devient dingue car il perd son travail au château.
S’est-il finalement pendu ou c’est le fils ? : un jeune ouvre la grange et il semble qu’il y avait un pendu mais c’est tellement noir qu’on n’en distingue rien. Après il y a 5 ou 6 hommes en noir et un gros cercueil.
Le pasteur représente à son fils Martin les conséquences de la masturbation qui mène immanquablement à la mort. Bien obligé il avoue et on le retrouve attaché la nuit à son lit. Il sera peut-être alors digne de la confirmation avec les autres dont la fille du docteur qu’il confirme avec hésitation car il sait que le docteur la chatouille. Après les soins à sa blessure et la mort du cheval à cause de l’attentat on voit que le docteur s’ennuie comme un rat mort : la séance où il méprise sa maitresse la sage-femme est gratinée. La baronne aussi rue dans les brancards ; elle s’en va et revient avec les enfants, ça chauffe froidement.
On raconte que le fils du baron (?) qui est mongolien a été sauvagement battu. Par qui ? Dieu seul le sait. Difficile de savoir qui est Clara, qui est Anna.
Eva, 17 ans, qui s’occupait des jumeaux n’a pas vu ce crime ; elle est renvoyée et l’instituteur en est amoureux mais il faudra attendre un an pour les épousailles car son salaire est nécessaire au père. Touchantes amours ; pas besoin de préservatifs en ces temps reculés.
La baronne va partir parce qu’elle est amoureuse à la ville. Le noble en est furieux mais doit se consoler en douce.
Finalement le grand-duc Franz-Ferdinand est assassiné. Mais bien sûr, c’est la guerre 14 ! L’instit part en 17 et revient pour reprendre le métier de son père, tailleur, qui rapporte beaucoup plus.
Deux heures et demie pour ne pas savoir qui a commis les « crimes » et si Eva a épousé le narrateur (à moins que j’aie manqué la nouvelle en dormant une minute).M.Th.

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