Wednesday, October 7, 2009

VIOL à la TELE

Après enregistrement de l’excellent Desperate Housewives (Rombières en Folie ou Beautés à Problèmes ?) dont le titre américain est imprononçable correctement pour 99% de Françaises, il était facile de se pencher sur le téléfilm.
Daniel RUSSO (61 ans) et Marianne BASLER (45) sont deux associés d’une clinique, chefs chirurgiens et le premier ne peut pas tolérer qu’elle ait les parts de son ancien confrère. Ce dictateur essaie son « charme » sur tout le personnel féminin et ne pense que clients (non patients) et pognon. Il jette des « pauvre conne » sur sa consœur.
Un soir il la reconduit chez elle à cause d’une panne de voiture et sous un prétexte quelconque la viole après deux allers-retours de gifles et de coups de poing. Il s’en va à Caracas en vacances et revient une semaine après. Marianne terrifiée est dans l’état d’une petite fille ayant été menacée de mort. Elle porte alors plainte bien trop tard puisqu’elle a éliminé les sous-vêtements et le préservatif. Etant chirurgien on l’écoute mais aux assises Daniel se vante de leur coup de foudre et sans preuve est relaxé, ce qui l’humilie davantage. Le suicide de la victime rate à cause de son fils qui par ailleurs est nettement fatigant. Daniel reprend alors ses habitudes de Don Juan dominateur. A la dernière image on le voit attendant une fille plus jeune. Sa femme qui sans doute lui a apporté la clinique est une pâle figure. La conduite de la victime de ce viol agressif ayant pour but d’écraser amène la victime infantilisée à se laver frénétiquement et à se débarrasser des preuves. Les trois femmes de discussion qui se sont exprimées après le film ont agi de même et n’ont pas porté plainte. C’est la conséquence habituelle de ce viol qui n’a même pas l’excuse de la sensualité ou du plaisir. En effet à l’évidence le but que ce quadra/quinqua atteint montre que ce n’est qu’une attaque. La pilule bleue n’est pas loin. Ils ne sont pas compatibles entre eux.
La sensualité existe généralement avec une victime plus jeune et compatible dont la personnalité produit « le coup de foudre » chez le violeur, qui tue pour ne pas retourner en prison (FOURNIRET). Les criminels sortant de prison sont donc beaucoup plus dangereux que ceux arrêtés la première fois.
Une observation attentive des couples montre qu’il y a deux catégories instinctives : « c’est mon type » ou « ce n’est pas mon type ». On ne peut rien y changer. C’est donné à la naissance.
Le viol raconté est du deuxième type puisqu’il détruit et infantilise. Un viol du premier type a lieu de toutes façons avec des personnes d’âges différents, la victime étant souvent bien plus jeune.
La discussion était très instructive. Que ferions-nous sans TV ?
M.Th. 7 octobre 2009

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