Enfin un film français génial, fait par les frères Arnaud et Jean-Marie LARRIEU. Pour une réussite complète il faut l’atmosphère, le jeu des acteurs, les paysages et les monuments sublimes et de belles images vivantes même dans l’obscurité relative, ainsi que la musique.
Un film Américain aurait déployé des créatures hideuses, des ruines et produit un infernal boum-boum. Le parti-pris est d’adopter une ambiance calme et même festive.
Robinson (Mathieu AMALRIC) aux yeux noirs curieux et surpris est en vacances à Biarritz avec sa femme divorcée (Karin VIARD) et sa fille. Il consomme le mannequin anorexique Omahyra MOTA (Rép.Dominicaine) dont le seul habillage et déshabillage est une immense robe blanche. On est sans doute 50 ans plus tard avec 10 milliards d’habitants, ce qui occasionne grâce aux plus nombreux imbéciles une guère atomique un peu partout. Moscou reçoit, la Chine aussi et New York est rayée de la carte, Lourdes où sont nés les frères LARRIEU saute avec les fidèles, mais ce ne sont que des nouvelles, on ne voit rien heureusement.
Les futures victimes de la catastrophe font l’amour en montrant clairement le cerveau du bas en toute innocence. Les culottes existent encore mais elles tombent facilement, ce qui donne paradoxalement une certaine dignité au sexe. Pas d’hypocrisie ou de chichis inutiles.
Des tremblements de terre évoqués, des roquettes, des coups de tonnerres soudains mais ce qui compte c’est de s’échapper, par exemple vers l’Espagne et sa foule bigarrée avec les taureaux de Pampelune. Il passe de sa femme à une autre (Catherine FROT) en recherchant Omahyra qui s’est volatilisée. Un court épisode au Canada avec la neige, le froid et les doigts gelés, ce qui justifie un avant-bras droit en plastique. Ne cherchons pas une logique, c’est l’apocalypse sans frayeur, pleine de symboles et de finesses.
Des cadavres nus sont éparpillés un peu partout. On a vite compris que comme Goering ils ont leur pilule mortelle. Pour éviter la mort atomique ils se suicident.
On rencontre aussi Sergio LOPEZ. Il a une fille, tardivement révélée, avec la marquise d’ARCANGUES ( famille authentique !). C’est un ténor bien monté, à poil bien sûr, qui serait homosexuel mais plutôt bipolaire. Sa fille dort à côté et évidemment il a fait l’amour avec elle. Il entreprend Robinson « son plus grand amour ». On craint le pire, Robinson s’étonne un peu mais c’est plus subtil. Pour s’échapper il dit à Sergio qu’il sent fort, ce qui lui fait prendre une douche, avaler la pilule et sauter par la fenêtre !
Aucune logique mais il faut voir ce film désopilant et entendre à la fin les magnifiques chansons de FERRé aux paroles uniques, fortes et mystérieuses.
Robinson retrouve Omahyra à Paris dans l’obscurité en plein jour. Le soleil aussi serait-il détruit ? Un flash et c’est fini. Quelques secondes de nuage poussiéreux.
Peut-être qu'un couple nu d'Adam et d'Eve Papous recommencera l'humanité ?
Tuesday, October 13, 2009
Wednesday, October 7, 2009
VIOL à la TELE
Après enregistrement de l’excellent Desperate Housewives (Rombières en Folie ou Beautés à Problèmes ?) dont le titre américain est imprononçable correctement pour 99% de Françaises, il était facile de se pencher sur le téléfilm.
Daniel RUSSO (61 ans) et Marianne BASLER (45) sont deux associés d’une clinique, chefs chirurgiens et le premier ne peut pas tolérer qu’elle ait les parts de son ancien confrère. Ce dictateur essaie son « charme » sur tout le personnel féminin et ne pense que clients (non patients) et pognon. Il jette des « pauvre conne » sur sa consœur.
Un soir il la reconduit chez elle à cause d’une panne de voiture et sous un prétexte quelconque la viole après deux allers-retours de gifles et de coups de poing. Il s’en va à Caracas en vacances et revient une semaine après. Marianne terrifiée est dans l’état d’une petite fille ayant été menacée de mort. Elle porte alors plainte bien trop tard puisqu’elle a éliminé les sous-vêtements et le préservatif. Etant chirurgien on l’écoute mais aux assises Daniel se vante de leur coup de foudre et sans preuve est relaxé, ce qui l’humilie davantage. Le suicide de la victime rate à cause de son fils qui par ailleurs est nettement fatigant. Daniel reprend alors ses habitudes de Don Juan dominateur. A la dernière image on le voit attendant une fille plus jeune. Sa femme qui sans doute lui a apporté la clinique est une pâle figure. La conduite de la victime de ce viol agressif ayant pour but d’écraser amène la victime infantilisée à se laver frénétiquement et à se débarrasser des preuves. Les trois femmes de discussion qui se sont exprimées après le film ont agi de même et n’ont pas porté plainte. C’est la conséquence habituelle de ce viol qui n’a même pas l’excuse de la sensualité ou du plaisir. En effet à l’évidence le but que ce quadra/quinqua atteint montre que ce n’est qu’une attaque. La pilule bleue n’est pas loin. Ils ne sont pas compatibles entre eux.
La sensualité existe généralement avec une victime plus jeune et compatible dont la personnalité produit « le coup de foudre » chez le violeur, qui tue pour ne pas retourner en prison (FOURNIRET). Les criminels sortant de prison sont donc beaucoup plus dangereux que ceux arrêtés la première fois.
Une observation attentive des couples montre qu’il y a deux catégories instinctives : « c’est mon type » ou « ce n’est pas mon type ». On ne peut rien y changer. C’est donné à la naissance.
Le viol raconté est du deuxième type puisqu’il détruit et infantilise. Un viol du premier type a lieu de toutes façons avec des personnes d’âges différents, la victime étant souvent bien plus jeune.
La discussion était très instructive. Que ferions-nous sans TV ?
M.Th. 7 octobre 2009
Daniel RUSSO (61 ans) et Marianne BASLER (45) sont deux associés d’une clinique, chefs chirurgiens et le premier ne peut pas tolérer qu’elle ait les parts de son ancien confrère. Ce dictateur essaie son « charme » sur tout le personnel féminin et ne pense que clients (non patients) et pognon. Il jette des « pauvre conne » sur sa consœur.
Un soir il la reconduit chez elle à cause d’une panne de voiture et sous un prétexte quelconque la viole après deux allers-retours de gifles et de coups de poing. Il s’en va à Caracas en vacances et revient une semaine après. Marianne terrifiée est dans l’état d’une petite fille ayant été menacée de mort. Elle porte alors plainte bien trop tard puisqu’elle a éliminé les sous-vêtements et le préservatif. Etant chirurgien on l’écoute mais aux assises Daniel se vante de leur coup de foudre et sans preuve est relaxé, ce qui l’humilie davantage. Le suicide de la victime rate à cause de son fils qui par ailleurs est nettement fatigant. Daniel reprend alors ses habitudes de Don Juan dominateur. A la dernière image on le voit attendant une fille plus jeune. Sa femme qui sans doute lui a apporté la clinique est une pâle figure. La conduite de la victime de ce viol agressif ayant pour but d’écraser amène la victime infantilisée à se laver frénétiquement et à se débarrasser des preuves. Les trois femmes de discussion qui se sont exprimées après le film ont agi de même et n’ont pas porté plainte. C’est la conséquence habituelle de ce viol qui n’a même pas l’excuse de la sensualité ou du plaisir. En effet à l’évidence le but que ce quadra/quinqua atteint montre que ce n’est qu’une attaque. La pilule bleue n’est pas loin. Ils ne sont pas compatibles entre eux.
La sensualité existe généralement avec une victime plus jeune et compatible dont la personnalité produit « le coup de foudre » chez le violeur, qui tue pour ne pas retourner en prison (FOURNIRET). Les criminels sortant de prison sont donc beaucoup plus dangereux que ceux arrêtés la première fois.
Une observation attentive des couples montre qu’il y a deux catégories instinctives : « c’est mon type » ou « ce n’est pas mon type ». On ne peut rien y changer. C’est donné à la naissance.
Le viol raconté est du deuxième type puisqu’il détruit et infantilise. Un viol du premier type a lieu de toutes façons avec des personnes d’âges différents, la victime étant souvent bien plus jeune.
La discussion était très instructive. Que ferions-nous sans TV ?
M.Th. 7 octobre 2009
Monday, October 5, 2009
Clara (SCHUMANN)
Clara (le film franco-allemand)
Il aurait été dommage de ne pas aller voir ce film à cause de la chaleur car il est formidable pour l’histoire racontée et surtout la musique qui est bien plus dynamique que tout ce qui se fait actuellement.
Les amours de Robert SCHUMANN semblent bien lointains mais non, c’est très intéressant. Né en 1810 dans la période où naquirent d’autres génies comme BERLIOZ, LISZT (= la farine) et VIVALDI il fit tout d’abord du droit mais abandonna vite cette matière pour suivre les cours de Friedrich WIECK dont la fille CLARA fut pianiste virtuose dès l’âge de 9 ans. Robert voulait l’être aussi mais il eut une paralysie de deux doigts qui devint définitive. Amoureux fou de Clara il obtint de l’épouser malgré l’opposition du père de celle-ci, après un procès. Clara était plus jeune et dans ce temps-là les amoureux ne chômaient pas : en tout elle accoucha huit fois.
Dans la période qui nous occupe Robert (Pascal GREGGORY, 56 ans) a plus de quarante ans et une œuvre considérable en dépit de ce que montre le film, à savoir sa santé fragile et surtout ses maux de tête. On parle des deux mouvements de la symphonie Rhénane qu’ils jouent tous deux avec une fougue inouïe. Clara (l’Allemande Martina GEDECK, 48 ans) est une femme forte de dix ans moins âgée dont la vie passe à frapper le piano dans des concerts itinérants. A cette époque Robert se stabilise à Düsseldorf comme chef d’orchestre mais elle est obligée de le remplacer : le génie est toujours souffrant et elle dirige l’orchestre ce qui est un scandale d’époque car c’est une femme.
Le jeune Johannes BRAHMS apparait : sa musique et sa personnalité séduisent le couple et Robert est jaloux pour l’attachement qu’il devine chez Clara. Celle-ci accouche de Félix un bon petit potelé mais Robert se décide à aller dans une clinique psychiatrique car il se sent devenir fou. Le laudanum à base d’opium fait des ravages et n’est plus suffisant. En fait le « bon » docteur le tuera en lui ouvrant le sommet du crâne sans du tout savoir le guérir. Il avait parait-il de l’anémie cérébrale.
A quarante-six ans il disparait et Clara se retrouve seule avec 6 enfants et BRAHMS qui est amoureux a 14 ans de moins. Dans le film les enfants l’adorent. Il continue sa musique sublime et d’après l’histoire réelle a toujours des liens au moins amicaux avec Clara. Celle-ci vécut 77 ans (+ 1896) un peu sourde sur la fin et BRAHMS (1833+1897) la suivit peu après à 63 ans d’un cancer du foie ou du pancréas. A cette époque comme maintenant c’était fatal. L’acteur qui joue BRAHMS est l’Algéro-Breton Malik (= le roi) ZIDI, 34 ans, très bien dans le rôle. Que dire de plus si ce n’est qu’on sort ravi de la musique et du récit
Il aurait été dommage de ne pas aller voir ce film à cause de la chaleur car il est formidable pour l’histoire racontée et surtout la musique qui est bien plus dynamique que tout ce qui se fait actuellement.
Les amours de Robert SCHUMANN semblent bien lointains mais non, c’est très intéressant. Né en 1810 dans la période où naquirent d’autres génies comme BERLIOZ, LISZT (= la farine) et VIVALDI il fit tout d’abord du droit mais abandonna vite cette matière pour suivre les cours de Friedrich WIECK dont la fille CLARA fut pianiste virtuose dès l’âge de 9 ans. Robert voulait l’être aussi mais il eut une paralysie de deux doigts qui devint définitive. Amoureux fou de Clara il obtint de l’épouser malgré l’opposition du père de celle-ci, après un procès. Clara était plus jeune et dans ce temps-là les amoureux ne chômaient pas : en tout elle accoucha huit fois.
Dans la période qui nous occupe Robert (Pascal GREGGORY, 56 ans) a plus de quarante ans et une œuvre considérable en dépit de ce que montre le film, à savoir sa santé fragile et surtout ses maux de tête. On parle des deux mouvements de la symphonie Rhénane qu’ils jouent tous deux avec une fougue inouïe. Clara (l’Allemande Martina GEDECK, 48 ans) est une femme forte de dix ans moins âgée dont la vie passe à frapper le piano dans des concerts itinérants. A cette époque Robert se stabilise à Düsseldorf comme chef d’orchestre mais elle est obligée de le remplacer : le génie est toujours souffrant et elle dirige l’orchestre ce qui est un scandale d’époque car c’est une femme.
Le jeune Johannes BRAHMS apparait : sa musique et sa personnalité séduisent le couple et Robert est jaloux pour l’attachement qu’il devine chez Clara. Celle-ci accouche de Félix un bon petit potelé mais Robert se décide à aller dans une clinique psychiatrique car il se sent devenir fou. Le laudanum à base d’opium fait des ravages et n’est plus suffisant. En fait le « bon » docteur le tuera en lui ouvrant le sommet du crâne sans du tout savoir le guérir. Il avait parait-il de l’anémie cérébrale.
A quarante-six ans il disparait et Clara se retrouve seule avec 6 enfants et BRAHMS qui est amoureux a 14 ans de moins. Dans le film les enfants l’adorent. Il continue sa musique sublime et d’après l’histoire réelle a toujours des liens au moins amicaux avec Clara. Celle-ci vécut 77 ans (+ 1896) un peu sourde sur la fin et BRAHMS (1833+1897) la suivit peu après à 63 ans d’un cancer du foie ou du pancréas. A cette époque comme maintenant c’était fatal. L’acteur qui joue BRAHMS est l’Algéro-Breton Malik (= le roi) ZIDI, 34 ans, très bien dans le rôle. Que dire de plus si ce n’est qu’on sort ravi de la musique et du récit
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- Michel Bolechette
- discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere