Friday, December 12, 2008

Une vie édifiante

Une vie édifiante
La vie de MESRINE semble fasciner le peuple, on dirait Mandrin. Les deux films font salle (assez) pleine car en effet on ne distingue pas ce qui est inventé de ce qui est vrai. Se défoulent-ils ?
Le premier film commence par un tableau statique montrant la retraite des jeunes gangsters : la mort sous les balles. Ce film marche à toute vitesse comme un film Américain sans les horribles effets spéciaux et l’histoire boum-boum se regarde avec intérêt et passe rapidement.
N’hésitez pas à voir le deuxième film, il est apparemment plus long et peut-être encore mieux fait. Le héros Vincent CASSEL fils du célèbre Jean-Pierre né CROCHON (1932-07) joue comme s’il avait vécu dans ces années 70. Sa compagne Ludivine SAGNIER qu’on appelait « maîtresse » en ce temps et non hypocritement « fiancée » nous fait croire à son amour et sa fascination pour cet assassin.
Ce qui frappe c’est la facilité avec laquelle ils passaient de pays en pays (au Canada on n’y va pas par bateau ?) et la relative impunité alors qu’ils sont à Paris en pleine rue ou dans des logements certainement connus. Les ordinateurs et l’ADN sont passés par là. Malgré l’efficacité mitigée de la police le renseignement est plus facile. Quand on voit les bagarres et les fuites avec mitraillettes et révolvers on se demande comment ce MESRINE (prononcé MèRINE d’après lui) emmené en prison plusieurs fois a échappé à la guillotine. L’évasion facilitée par son avocate qui lui amène deux pistolets est invraisemblable mais peu importe, on s’amuse. On voit quelques complices joués par LE BIHAN ou AMALRIC (le sinistre et désabusé François BESSE). Ce dernier dit carrément qu’il préfère garder cette société et en profiter.
MESRINE sur la fin veut passer à la postérité en se gargarisant de théories fumeuses d’extrême-droite ou d’extrême-gauche avec relent de Brigades Rouges. Il sait comment il finira puisque seuls les Dieux de l’Olympe sont immortels mais en attendant il veut en profiter.
Le massacre final, bien ajusté puisque sa maîtresse survit, est filmé très réaliste et la polémique sur les paroles légales : « rendez-vous » qui est stupide vu les multiples assassinats de Monsieur Jacques est évacuée totalement.
Gérard LANVIN est méconnaissable dans un rôle de clochard d’extrême quelque chose lors de l’assassinat d’un journaliste de Minute. Vrai ou faux ? C’est horrible.
En résumé ces deux films bien qu’inutiles valent largement les bêtises Américaines lorsqu’elles sont sans imagination. CASSEL parlant anglais n’aura aucun mal à se doubler.
M.Th. 10 déc.2008

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