Il est assez surprenant qu’un des vices de la société humaine soit basé sur des « valeurs » que possède chaque individu sans qu’il en soit du tout responsable.
Naître à partir de un ou deux blancs, noirs ou jaunes ou d’autres mélanges ne dépend absolument pas du nouveau-né. A la rigueur des parents peuvent décider de procréer avec quelqu’un de leur race ou d’une autre race et ils en sont un peu responsables.
Le sexe c’est la même chose bien que certains veulent le changer ou réussissent très mal à modifier ses finalités.
Le moment de la naissance ne dépend pas non plus du bébé. Certains voudraient naître en d’autres temps, passés ou futurs mais rien à faire on n’y arrive pas. La nationalité aussi ne dépend pas d’eux.
A l’âge où on devrait comprendre, tous ces éléments provoquent une fierté étonnante renforcée par la famille et ses préjugés mais la base en est toujours le hasard. Sans la famille il n’y a pas d’humanité mais à l’heure de l’internet pourquoi être fier et persécuteur lorsqu’on n’a pas la même langue et la même couleur que le voisin. C’est pourtant le mélange qui attend les générations futures. Le racisme en prendra un coup mais c’est normal : il repose sur des caractéristiques innocentes impossibles à évaluer en qualité et en degrés.
Le film « Agathe Cléry » avec Valérie LEMERCIER réalisé par CHATILIEZ est une fable formidable sur le racisme ordinaire de part et d’autre de chacune des races ; le racisme n’est pas seulement blanc. Formidablement jouée cette histoire est prise à la légère et sous la forme partielle d’une opérette chantée et dansée magnifiquement ; on ne s’ennuie pas un seul instant et c’est la seule forme valable.
Bien sûr les critiques rigides diront que le dossier du racisme n’est pas traité à fond mais on s’en balance, ce qui compte c’est qu’on s’amuse.
On remarque que Valérie devenue noire à cause de la maladie d’Addison ( ?) ne perd pas son nez et sa bouche de Normande, ce qui fait que les Noirs et les Noires montrés sont bien plus beaux. Les formes plus la couleur leur vont mieux. N’est pas noir qui veut.
Dans le film « Largo Winch » l’acteur principal Tomer SISLEY nous rappelle les films de James BOND (qui sont ratés depuis les deux de Daniel CRAIG et les stupides effets spéciaux). On sait que ce Tomer est fils d’un Israélien et d’une Arabe Yéménite. Beau mélange de costaud devenu Français à l’âge de 9 ans et belle claque à la xénophobie.
Bon gré, mal gré on verra que ces mixtures sont favorables mais il ne faut pas non plus en faire un atout : ce n’est pas le métissage qui a fait Barack OBAMA mais son caractère exceptionnel.
M.Th.22 déc.2008
Sunday, December 28, 2008
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- Michel Bolechette
- discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere
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