Friday, April 11, 2008

DISCO (film)

DISCO

Ce film est descendu en flammes par la critique. Chacun sait que les critiques sont des spécialistes à idées précises sinon snobs, ce qui les rend imperméables à l’originalité.

J’adore ce film joué par l’acteur de « Camping », Franck DUBOSC (45 ans) qui a une grande filmographie comme acteur de seconde catégorie. La musique est sublime et pénètre toutes les minutes du film. Inutile de dire que je suis incapable de savoir s’il s’agit de disco car je ne sais et ne veux pas savoir ce que c’est pourvu que ça soit de la musique entraînante.

Le scénario est archi-simple ; il faut donc que ce soit bien joué, ce qui est le cas.

Les BEE KINGS d’il y a vingt ans veulent revenir danser pour gagner un voyage en Australie. Intéresser les spectateurs nécessite des nuances et un bon entraînement de danseurs avec le costaud Samuel LE BIHAN (43 ans) et Abbas ZAHMANI, un plus petit.

(Il est à noter que Samuel a dit : Certains couchent pour réussir, moi j’ai réussi pour coucher)

Emmanuelle BEART (née BEHAR = la mer, 45 ans) joue une prof de danse classique et semble un peu étrangère au milieu mais c’est son rôle qui veut ça. Autrement elle est parfaite, tout comme la ville du HAVRE sur ses hauteurs (San Francisco ?) dans la rue Du Grand Large et le Pont de Tancarville.

On a oublié le grand (gros ?) Gérard DEPARDIEU, 60 ans) qui joue joyeusement le rôle d’un directeur de la boite de nuit.

On se doute qu’ils vont gagner le premier prix malgré quelques difficultés avec le piquet de grève des dockers et une épouse mais on ne s’ennuie pas du tout. DUBOSC joue son rôle habituel de séducteur recalé et exhibitionniste en slip mais ça le rend sympathique.

DARTY avec sa camionnette est vu partout car ils n’ont pas d’argent ni de voiture bien entendu.

Le film se termine par la séparation plus ou moins définitive du couple DUBOSC-BEART et l’arrivée du petit rouquin Ecossais fils de DUBOSC qui est très content d’aller en Australie pour les vacances.

Comme dans tous les films habituels Emmanuelle BEART repart à New York comme si c’était la chose obligatoire la plus facile.

Les critiques ont pensé que c’était une insulte aux paumés de voir cette fille riche ne pas succomber instantanément au charme du prolo plutôt fainéant. On sait qu’il faut coucher à la seconde image sous peine d’être considéré comme un super-plouc.

M.Th.10 avril 2008

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