Louis PASTEUR
La TV toujours prête à nous éduquer a fait un téléfilm sur Pasteur. On commence bien sûr par l’évocation du jeune Joseph MEISTER qui a été mordu par un chien enragé. Faut-il le vacciner ? Personne ne l’avait été sauf des chiens, une cinquantaine, que Pasteur avait sauvés. Il n’était que chimiste. Le docteur ROUX son collaborateur ne voulait pas vacciner mais un autre a consenti. Si on comprend bien la solution concoctée à partir du sang des chiens était devenue moins virulente dans des fioles parce qu’on l’avait laissée un certain temps à l’air et de là on avait trouvé un vaccin. Souvent les découvertes sont aidées par le hasard. Ce qui étonne dans l’injection c’est que ce fut très douloureux pour l’enfant. Pasteur en profite pour lui enseigner l’existence des microbes qu’il voyait mieux que tout le monde parce qu’il était myope. En ce temps on ne croyait pas que des êtres aussi petits pouvaient tuer. Le savant, sans bésicles dans le film, ce qui est une erreur, avait sauvé les moutons de la maladie du charbon et traité le vin. On le voit à l’Académie des Sciences qu’il n’a rejoint que par une voix de majorité. Il essaie de leur démontrer que l’aseptie est très importante, ce que la plupart ne croient pas. On pense à Charles DARWIN qui au même moment bataillait en Angleterre devant des « savants » pour expliquer sa théorie.
On voit PASTEUR dans une belle salle commune d’hôpital, on ne sent ni n’entend rien, mais quel champ de bataille : les jeunes accouchées mouraient de fièvre puerpérale du fait que chaque infection était transmise et les malheureux opérés s’ils ne claquaient pas tout de suite disparaissaient dans d’énormes souffrances à cause des infections. La chirurgie pendant les batailles napoléoniennes était plus sûre car elle se passait en plein air. Pasteur après la fondation de son Institut accordé par Napoléon III a révolutionné la médecine. Des millions d’individus lui doivent la vie. Dans le film il est toujours fatigué, ce qui n’apparait pas chez l’acteur. En fait il eut une attaque cérébrale à 45 ans et était plus ou moins paralysé et il mourut à 73 ans d’une autre attaque. On ne connaissait sans doute pas le cholestérol et les cachets pour le combattre. Le vieil HUGO son contemporain qui sautait les petites bonnes jusqu’après 80 ans a vécu 10 ans de plus. M.Th. 4 avril 2011
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