Wednesday, December 30, 2009

Particules élémentaires

Ce film allemand est passé à la TV, basé sur le roman du fameux Michel HOUELLEBECQ. La vérité est « une particule élémentaire car elle est indivisible » ! Opinion très risquée car la vérité de l’un n’est pas la vérité de l’autre. Il s’agit ici de la fable du frère ange et du frère démon. L’ange démissionne de son poste de directeur de l’Institut je ne sais quoi de Génétique à Berlin pour retourner en Irlande (où vit l’auteur). On n’y croit pas du tout car il est du type jeune chiffe molle. S’en suit une série de regrets, de compliments et de pommades qui ferait rougir n’importe quel individu un peu conscient.
Il ira en Irlande et là aussi on lui dira que ses calculs ont été vérifiés exacts et que grâce à lui on peut cloner n’importe qui. On se demande pourquoi les mathématiques interviennent dans ce domaine. Même Einstein n’y aurait pas pensé. Un vieux flatte beaucoup le jeune génie.
Le démon (Moritz BLEIBTREU = reste fidèle !) est prof de littérature et cherche à sauter ; une tentative avec une élève échoue : il en pleure. Voir un barbu pleurer c’est pénible. Il se trouve qu’il fait des séjours en asile psychiatrique d’où il sort quelquefois ( ?). L’obsession c’est de banalement assouvir ses pulsions sexuelles mais hélas « le lithium empêche de bander ». La plupart des gens sont moins compliqués. Dans ses partouses il rencontre des Allemandes plantureuses et musclées. Coup de pot : il s’amourache d’une d’entre elles. Inutile de dire que personne ne travaille ; ils se compliquent la vie à cause de « l’amour ».
Les deux demi-frères s’étreignent régulièrement ; leur mère obsédée par le sexe est très occupée. Elle meurt misérablement insultée par le démon qui est bien un peu piqué. Entre temps l’ange finit par céder à son amie d’enfance, bien plus expérimentée que lui, qui fait une fausse couche. On vit ensemble mais plus de possibilité d’enfant.
La plantureuse a soudain le dos nécrosé : chaise roulante et donc elle se jette, comme on l’avait deviné, du 12ème étage.
Quel est l’utilité de ce film ? A-t-il eu des spectateurs en salle ? Au moins avec les faux mystères de Dan BROWN, autre victime d’un (colossal) succès de librairie, on s’amuse à chercher la solution. Avec HOUELLEBECQ on sauterait bien de quelques étages. M.Th. 27 déc.2009

Le survivant

Les Papous ont une longévité de 32 ans. Une émission de TV abandonne un individu tout seul dans un environnement de désert, de froid ou de jungle. Une caméra de 40 kilos enregistre ses commentaires et le filme de près ou d’assez loin. On voit ainsi la fragilité de l’homme civilisé. Ces volontaires ont beaucoup de courage même si on devine l’équipe de secours pas très loin à portée de radio.
Plongé dans la jungle sans connaissances particulières un habitant du RER aurait 24 heures à vivre. Cet endroit délicieux est chaud et étouffant le jour mais il pleut toutes les nuits. La première chose à faire c’est de fabriquer un feu avec des bouts de bois et des feuilles sèches (même si on soupçonne le héros de cacher des allumettes dans une poche secrète) et ensuite de faire un abri de branches et de feuilles. Une machete est indispensable. La soif le tenaille mais les ruisseaux grouillent de parasites qui donnent la diarrhée et des bestioles innombrables rampent partout. Ce ne sont pas les plus grosses les plus dangereuses sauf la nuit. Des cachets contre le paludisme sont avalés obligatoirement. La faim nécessite des pièges pour attraper quelque rongeur ; on peut attendre deux ou trois jours mais il faut boire. Le téléspectateur s’ennuie un peu car les commentaires ne sont forcément pas variés. On se dit : qu’est-ce qu’il fait là ?
Un autre héros est lâché par hélicoptère à côté d’un reste de carlingue accidentée, dans l’Ontario, à moins beaucoup de degrés. Il est supposé blessé à un bras mais ne peut continuer cette hypothèse longtemps car il faut faire un feu et un abri rapidement et un traineau pour s’échapper. Il attrape un lapin quatre jours après mais cette bestiole n’a pas de graisse et il en faut pour survivre longtemps ! On espère que son traineau le mènera au salut de l’autre côté de la forêt.
Le pire c’est d’être perdu dans un canot de sauvetage en pleine mer : un soleil brûlant le jour, il faut un abri en bon état et le froid règne toute la nuit. Le sentiment d’isolement et de perdition est terrible même si un bateau invisible existe quelque part. Le canot peut avoir des fuites, il faut écoper ; comment dormir ? De grosses bêtes rodent tout autour. Si on approche d’une île on n’est pas sûr d’y accoster à cause des courants ; on peut la perdre. Même dans les conditions décrites le moral en prend un coup.
Le désert fournit la soif, la chaleur le jour, le froid la nuit et les scorpions. Danger terrible de déshydratation et de coups de soleil. Peu d’accidentés ou de gens perdus survivent trois jours.
Pensif après ces durs spectacles on réalise en baillant qu’il mieux vaut plonger sous la couette « civilisée » et faire l’impossible pour conserver ce qu’on a acquis.
M.Th. 29 déc.2009

Monday, December 28, 2009

Le singe savant

Les macaques du Japon ont une belle fourrure gris-blanc et aiment beaucoup se baigner dans les torrents. On dirait même qu’ils y passent la moitié de leur vie. En été ils trouvent facilement à manger : des plantes et des petits animaux mais l’hiver quand il y a de la neige on se demande comment ils survivent. Ils sont dans une région spéciale où on leur concède la paix. Vivraient-ils ailleurs dans un endroit très différent ? C’est douteux mais pas impossible.
On a admiré le fait qu’ils lavent les patates dans le ruisseau ; peut-être ont-ils un sens du goût qui les pousse à préférer la chair de la patate à la terre ? Rien de tellement étonnant car chaque animal a la totalité de l’intelligence qui lui est nécessaire même si elle est très différente d’une espèce à une autre.
Les orangs-outangs rois de la forêt mangent des feuilles à longueur de journée. Ils ont les quatre membres parfaitement égaux et de même habileté. Le haut est fait pour la subsistance et la décision tandis que le bas pourvoit à l’évacuation et à la reproduction. Comme tout être vivant ils sont binaires mais pas trop : mâles et femelles et haut et bas. Etant donné l’uniformité des quatre membres leurs deux hémisphères du cerveau ont vraisemblablement des caractéristiques semblables : mâles pour les mâles et femelles pour les femelles. Aucun hémisphère ne domine l’autre et aucune main n’est primordiale. L’utilisation d’une main plutôt que de l’autre relève de la nécessité ou du hasard.
La binarité haut-bas est fondamentale de même que la binarité mâle et femelle. Les femelles ne quittent pas le groupe et les mâles vont de l’une à l’autre d’après une hiérarchie de force et de prestige.
Comme il n’y a pas d’échange fonctionnellement complémentaire entre les hémisphères semblables, la perception et la mémoire sont entières, instantanées et totales : aucun jugement (échange entre les compléments) n’intervient, ils connaissent tout tout de suite et ne se posent aucune question concernant leur destin. La forêt et ses ressources est leur monde. Survivront-ils à sa disparition partielle ? C’est peu probable sinon certain.

Dans ces populations il peut arriver rarement que l’un des deux hémisphères soit vaguement complémentaire puisque la reproduction subit toujours des exceptions mais ce doit être assez isolé et non reproductible, donc de peu d’importance pour l’avenir de cette espèce particulière.
Il est arrivé bien des fois des transformations dans les environnements des primates. Des périodes géologiques variées, froides ou chaudes, humides ou sèches les ont éprouvés fortement.
Une lignée parmi tant d’autres qui a donné quelques homos plus ou moins sapiens s’est éloignée de la forêt pour rechercher sa nourriture ou sa sécurité. On peut supposer qu’il s’agissait d’individus ayant dans le cerveau, par mutation, deux hémisphères distincts (= de fonctions différentes). Etait-ce un hémisphère mâle (= collecteur) et un hémisphère femelle (= pénétrant) ? Nul ne nous l’a dit. La confrontation entre ces deux éléments a séparé cette lignée de la lignée forestière du fait que les échanges incessants entre les hémisphères ont développé la réflexion et le discernement. En même temps le mouvement bipède déjà présent chez le singe s’est renforcé, ce qui a placé le cerveau dans un plan de développement plus fort plus large et profond, horizontal, par rapport à la gravité ; les membres se sont révélés indépendants et du fait de la disparité des deux hémisphères une dominance de l’un par rapport à l’autre est apparue. La main dominante est apparue, correspondant pour le mâle à l’hémisphère dit mâle (synthétiseur) et pour la femelle à l’hémisphère dit femelle (intuitif).
La seconde main est donc commandée par l’hémisphère correspondant à l’autre sexe. A cette occasion on a progressivement inventé le conscient et le subconscient.
Cette caractéristique est devenue héréditaire dans cette espèce ou lignée. Par mutation, par la pratique des premiers ancêtres, personne ne peut nous le dire.
Cet échange bénéfique fait que l’humain bouge et exerce son jugement pour inventer, subsister et réfléchir. La parole produite par le développement de l’hémisphère correspondant (voix large ou aigüe en fonction du sexe et donc de la « forme » dynamique de l’hémisphère). La femme a du inventer la parole car sa voix est émettrice. Ces lignées sont définitivement sorties de la forêt, à tel point qu’on se demande maintenant si l’espèce humaine ne va pas sortir de la Planète. Parions que si.
Tout le développement de l’humanité vient de cette différence entre les deux demi-cerveaux qui se parlent constamment et comparent leurs sensations.
On peut dire que les animaux pensent (échange entre éléments semblables) mais que seul l’homme REFLECHIT (échange entre compléments).
En ce qui concerne les sexes la complémentarité obtenue par les cerveaux fonctionnellement distincts entre eux a pour effet de les unir (ou séparer) davantage. Il semble cependant qu’il y ait deux groupes : les droitiers (hémisphère gauche dominant) et les gauchers (hémisphère droit dominant) qui au point de vue sexuel ont tendance à s’unir dans le même groupe, sans plus attirant géographiquement, bien qu’évidemment une union entre eux brève ou non soit possible et produise des fruits.
La seule curiosité est que les droitiers sont plus nombreux (60% sans doute) par rapport aux gauchers de naissance. Ce n’est pas une difficulté pour la reproduction vu le nombre d’individus en présence. D’où provient cette différence ? Des gènes probablement.
L’échange entre les demi-cerveaux a poussé l’homme à ramasser et à bâtir et la femme à pénétrer et à choisir. On a donc inventé le travail pour subsister, exercer ses capacités et résoudre les nombreux problèmes que présente la nature hostile. On a inventé aussi le jeu, la compétition, et la lutte entre mâles pour des femelles ou des biens a eu la guerre pour conséquence. La modernité produit de tels moyens de destruction qu’on se rend compte que ces guerres devraient cesser mais la sagesse l’emportera-t-elle ?
Le paradis perdu (la forêt) est toujours présent lorsqu’on rêve et qu’on recherche des vacances à la mer et à la montagne ou dans les îles bienheureuses. Le rapport entre le cerveau du haut (la tête) et le cerveau du bas (le sexe) qui devrait être harmonieux est souvent déséquilibré à cause de la complexité de l’homme et l’anormalité de certains malgré les atouts donnés par la complémentarité.
Il y a deux sortes de travaux : le travail manuel et le travail intellectuel. Rien n’est plus gratifiant que la création d’un objet mais les idées aussi sont bénéfiques à condition que les muscles ne s’avachissent pas. Lancer un ballon dans le panier n’est pas suffisant ; le sport est nécessaire.
La recherche du paradis conduit au jeu et à la contemplation obtenue par les drogues. On dirait que l’homme veut revenir à l’état où il était avant sa différenciation en deux hémisphères différents à la sortie de la forêt. Le sommeil qui sait est un retour à cet état.
L’humanité tourmentée et en crise ressemble à la Nature en proie aux tsunamis et aux tremblements de terre. La plupart pensent que le Créateur est injuste envers les victimes mais en fait il semble laisser tout se passer comme si la Terre et les hommes étaient entièrement libres. D’aucuns disent alors qu’il n’existe pas bien que le raisonnement leur suggère fortement ou leur dicte que la vie ne peut avoir lieu sans cause première. La liberté permet de douter, ce qui de toute façon n’a pas d’influence sur la vérité ou la réalité.
La lignée qui a donné l’homo sapiens sapiens est loin d’être la seule. L’avenir a pu en produire d’autres même maintenant dans le cas fort possible où la bêtise humaine éliminera l’espèce par ses excès industriels. A ce moment quelques Papous ou quelques primates développeront une autre humanité. On suppose qu’il faut des siècles et des siècles pour obtenir ces 7 milliards d’individus qui s’encombrent les uns les autres mais c’est faux. Du temps d’Abraham (moins 2000 ans avant notre ère) il suffisait d’un couple faisant deux enfants avec conjoints produisant chacun deux enfants avec conjoints (120 générations) pour arriver (sans les catastrophes et les maladies épidémiques) à une population représentée par le nombre 1 suivi de 36 zéros, ce qui est bien plus que maintenant !
L’échange permanent entre les deux hémisphères complémentaires qui a produit le langage et la réflexion a suscité de nombreuses questions concernant la raison de la sortie de la forêt, c’est-à-dire le début de l’humanité et aussi encore plus la raison pour laquelle tous meurent. Dès le début l’homme a cru qu’il y avait une transformation vers l’au-delà. La seule vie simiesque savante ne lui a pas suffi. Les religions plus ou moins informes ou géniales ont accompagné les morts. Mère Nature ou Dieu a dû créer toute cette vie ; il est simple et parfait, ou multiple si on y inclut les éléments.
La question de son destin taraude l’humanité ; ce n’est pas le cas des singes qui appréhendent l’environnement sans chercher à le changer car aucune complémentarité mentale ne les pousse à modifier leur forêt et à transformer les éléments de la Nature et encore moins à les dominer. C’est le cas de la vache et des éléphants. Si on les prive de leur milieu rien ne pourra les empêcher de disparaitre.
L’humanité ira dans les Planètes car elle collectionne, crée et pénètre. Sa curiosité et son besoin de déplacement sont infinis.
La voix et l’écriture sans compter l’ordinateur et les enregistrements augmentent l’efficacité des outils humains mais son esprit n’est pas différent de celui du premier homo sapiens sapiens. Seul le degré atteint par les conséquences de ses activités commence à le troubler.
La vie sur la Terre, hommes et animaux ou plantes, est fondamentalement binaire, mâle et femelle; haut et bas; ou avant arrière. Qu’arriverait-il si elle était ternaire ? On peut imaginer que ce ne serait pas possible sur cette Planète car le début et la fin, le grand et le petit, le fameux Temps, clé de tout, subiraient des mutations que nous ne pouvons concevoir.
La croyance ou le doute concernant Dieu qui habitent généralement toute l’humanité résultent probablement de la binarité qui est ressentie comme limitatrice.
Une des religions et non la moindre parle du Père, du Fils et du Saint Esprit, une Trinité toute puissante, pour nous montrer que peuvent exister d’autres sortes d’êtres.
Une « humanité » ayant un cerveau triple (trois sexes ?) avec des éléments qui se concertent en permanence serait incompréhensible à nos petits cerveaux. Pourquoi n’existerait-elle pas ? Le big bang qu’elle comprendrait et expliquerait comme une vérité serait très différent de notre « réalité ».
Il est à noter qu’une faible partie des humains a gardé la caractéristique d’origine, à savoir, deux hémisphères femelles ou mâles dans le cerveau, quel que soit le sexe. Il en résulte qu’aucune main n’est dominante. Cette catégorie comprend les autistes dits savants, c’est-à-dire, les autistes étudiés par le docteur Asperger. Ils possèdent l’héritage humain habituel plus un échange entre deux hémisphères semblables. On les pense retardés au début de leur vie et à l’école car ils ne comprennent pas qu’on aille à cet endroit subir un apprentissage. Inutile de dire qu’on ne les comprend pas et qu’ils ne comprennent pas les autres. En effet, ils raisonnent en « pompant » tout en même temps. De là une mémoire formidable qu’on leur envie mais l’environnement changeant les trouble car ils sont encore « dans la forêt », ils ont peur du dehors, donc on les trouve maniaques et obsédés par des attitudes rassurantes. Il leur est difficile de traverser une rue où des voitures passent de tous côtés, le discernement différentiel leur échappe.
Dans une planète humaine stable ils représenteraient l’idéal mais ici c’est une minorité.
On cite Daniel TAMMET autiste FF (femelle) qui apprend une langue en 15 jours et se découvre à la TV et Kim PEEK autiste MM (mâle) qui vient de décéder à 58 ans d’un arrêt cardiaque. Une imagerie a révélé qu’il n’avait pas de corps calleux pour relier les deux hémisphères. Il lisait 8 livres par jour, une page par œil simultanément, et bien sûr il connaissait le nombre PI avec "presque toutes" ses décimales puisqu’il mémorisait un livre en entier. Ses handicaps donnaient à son père « un travail de 30 heures pendant 10 jours par semaine ». C’est l’esprit critique (compléments différents) qui nous empêche nous gens ordinaires de mémoriser.
L’avenir appartient-il aux Papous, aux astronautes ou à d’autres formes de vie ?
Une disparition de l’humanité bien qu’inspirant une sourde inquiétude peu propice au calme interne est très logique. Le sida qui attaque la reproduction a raté son coup car on le vaincra mais c’était toute juste. L’hypothèse Papous serait possible parce qu’il y aura toujours quelques survivants à des virus malins suscités ou non par l’homme. En un rien de temps toute cette immense population ne serait qu’un souvenir et tout repartirait. En deux ou trois millénaires le remplissage aurait lieu. Notre histoire ne serait pas oubliée, contrairement à ce qui s’est passé pour les homos sapiens précédents. Auront-ils notre mémoire en livres et ordinateurs ? Une hypothèse plus dure serait l’anéantissement total et un recommencement avec une autre souche sans mémoire. Le réchauffement ne peut détruire notre espèce mais seulement la plus grande partie de celle-ci.
Auparavant ça s’est produit mais si ces peuples ont brûlé leurs morts comme les Hindous rien ne subsiste sauf les histoires orales de paradis perdu ou le sauvetage de NOE.
On ne peut concevoir que d’ici 4 milliards d’années ou un peu moins il y ait encore un pape et un président de l’ONU !
L’homme meurt pour un renouvellement des générations et pour qu’on puisse se débarrasser des tyrans. Les malheureux même suicidés s’en vont en supputant une autre vie, pourquoi pas éternelle ? Dans ce cas nous serions bien pistonnés mais tout est possible.
Les lignées parallèles à homo sapiens comme l’homme de Neandertal s’en sont allées en notre présence sans qu’on sache pourquoi. Peut-être que leur cerveau avait deux parties égales comme les animaux et que seuls quelques chefs aventureux avaient deux hémisphères distincts qu’ils n’ont pas réussi à rendre héréditaires. Les femmes qui s’obstinent à faire des enfants toute l’année n’étaient peut-être pas fécondes en permanence. Ou alors des maladies les ont emportés. On sait d’après eux que l’homme est mortel.
Combien d’essais la Nature a-t-elle faits ? Nous ne le saurons jamais.
Michel Bolechette, Noël 2009

Saturday, December 19, 2009

COPENHAGUE

La capitale (Köbenhawn = K-heu-pen-hôn = ville des marchants) du petit royaume de Danemark, pays considéré officiellement comme le lieu où les gens se sentent les plus heureux accueille 150 délégations de chefs d’Etat pour traiter de la Planète. On se demande comment loger tous ces gens quand on sait que la troupe française comprend 100 personnes. Des écolos hurlent à cause des avions : faut-il que l'Asie et l'Afrique voyagent en bateau à voile ou en train ? Nicolas HULOT désespéré rejoue les CASSANDRE.
Cette réunion préparée pendant deux ans par l’ONU ne peut donner grand’ chose ; un meeting des 4 ou 5 pollueurs serait plus efficace. Barack et HU JIN TAO (= Khu Tyin Tao) se contredisent mais doivent dire oui.
La plus grande difficulté ne provient pas du carbone : l’homme a besoin du feu ; il brûle n’emporte quoi depuis toujours. Le maximum c’est la bombe atomique mais à part quelques cervelles fanatiques faibles tous ont compris que s’en était trop. Le pire c’est la surpopulation de 7 milliards qui tue tous les animaux sauvages, les arbres et même les poissons. Il faut nourrir tout cela et ils veulent tous leur frigo et leur voiture. En 2050, quand tous ces dirigeants seront morts, il y aura 9 milliards d’habitants. La Planète, qui d’après certains est vivante, ne peut les supporter. On nous dit qu’on ne peut les nourrir qu’en utilisant des insecticides. D’où toutes les maladies telles le cancer et peut-être les virus. La Nature a fait le sida qui attaque la reproduction mais malgré ça les humains croissent et se multiplient. Le présent virus de la grippe porcine est raté puisqu’il tue les jeunes alors que les vieux sont trop nombreux !
Que le carbone soit responsable du climat c’est possible mais pas sûr : c’est probablement une période chaude. Les Seychelles disparaitront quoi qu’on fasse. L’humanité n’est pas forcément responsable à ce point. Sauf pour la surpopulation et la pollution artificielle. Il y a 4000 ans Abraham vivait 120 ans sur du caca de mouton mais il y avait quelques millions d’hommes. En Europe dépasser deux enfants est un luxe inacceptable dorénavant.
Le clairvoyant et obscur Nostradamus ne dit rien sur notre situation car les prophètes ne voient que les ruptures : catastrophes et guerres ; un mouvement progressif continu n’attire pas leur attention. Si l’homme a une âme, promesse d’Eternité, le Créateur qui l’a fait singe savant, le laisse se débrouiller avec ses contradictions nocives. Veut-il un concert de violon, un compte en Suisse bien garni, un remède contre le cancer, ou alors une unique survivance de PAPOUS récalcitrants en une posthistoire midérable sans allumettes ?
M.Th. 19 déc.2009

Wednesday, December 16, 2009

FISH TANK

Fish tank
Ce titre de film anglais voudrait dire : citerne ou récipient de poissons, mais ça ne nous aide pas beaucoup. En français on pourrait dire : dans une caque de harengs. Réalisé par Andrea ARNOLD et primé en 2009 à Cannes. C’est une actrice, écrivaine et metteuse en scène .
L’héroïne MIA (Katie JARVIS, 18 ans) joue un rôle de15 ans, brune parmi les deux blondes : sa mère Sophie (Charlotte COLLINS) et sa sœur Tyler (Rebecca GRIFFITHS) environ 11 ans. La mère passe son temps à accueillir ses amants très passagers et à boire dans un pavillon coquet parmi tous les autres, semblables donc déprimants. Elle est sans doute nourrie par l’Etat. Elle boit beaucoup entre temps. L’amant « facile à vivre » et sûr de lui, pas cynique, est joué par l’Allemand Michael FASSBENDER (32 ans) pur British de mère Irlandaise. MIA bâtie comme un minaret a des problèmes, n’ayant jamais connu de père et détestant lesdits amants. Celui-ci est d’une autre classe et on parie qu’il va apprivoiser cette sauvage qui se bagarre avec les filles et les garçons de son âge, sans admettre personne.
Le film de 2 heures traite d’individus « modernes» de banlieue où on se côtoie misérablement, purement Anglais, sans aller rechercher des immigrés plus ou moins bronzés. Les péripéties sont surtout psychologiques mais on ne raconte pas, il faut voir ; c’est très bien fait par cette réalisatrice de 48 ans et magnifiquement joué. On craint la tragédie un moment mais c’est un film de femme : le récit est linéaire et l’histoire ne peut se terminer que par une continuation ou une fuite, ce qui est le cas ici. Pas étonnant qu’il ait eu le prix du jury.
Les sœurs se traitent de « putes, connasses ou pétasses » ; c’est la moindre des choses dans ce milieu sans espoir. « Elles se détestent ».
La mère ne veut que se débarrasser de sa fille ainée en maison de correction depuis que celle-ci s’est fait jeter de l’école mais MIA n’est bien sûr pas d’accord.
On ne s’ennuie pas, on y croit.
M.Th. 15 déc.2009

About Me

My photo
discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere