Friday, November 30, 2007

CANDIDATS, CANDIDATS !!!

Candidats, candidats !!!

En Amérique la présidence ne s’obtient pas sans s'agiter pendant plusieurs années. Il y a d’abord une sorte de vote préliminaire dans les Etats et une nomination individuelle pour chacun des deux partis.

En l’espèce on a l’ambitieuse Hillary CLINTON, sénatrice, flanquée du charismatique Bill qui essaie de se faire remarquer sans trop s’imposer puisqu’il a régné déjà 8 ans, ce qui est un maximum. Dommage qu’après avoir laissé son tour il ne puisse se représenter.

En Amérique du Sud la grande mode c’est d’élire la femme de l’ancien président, forcé de se retirer. Sera-ce la même chose aux USA ? PUTINE en proie au même problème et ne voulant pas bousculer la Constitution a songé aussi à faire élire sa femme mais finalement gagner les élections législatives et se nommer premier ministre c’est peut-être suffisant pendant 4 ans puisqu’il peut se représenter après, contrairement aux autres.

Aux USA ils ont aussi le métis Barack OBAMA fils d’Africain qui n’est pas plus noirci que Wentworth MILLER le héros de Prison Break, également métis. Malheureusement sa femme très diplomée semble un peu idiote puisqu’elle dit qu’il a mauvaise haleine au réveil. Malgré son « charisme » de gaucher gauchisant (comme CLINTON) il risque de perdre à cause de cette cruelle et très importante remarque.

John EDWARDS ramasse pas mal de dollars pour la campagne mais sa femme, très capable, a un cancer incurable. Ce mot de cancer n’est pas très électoral.

Rudolph GIULIANI, un républicain, semble un peu parano ; il ne parle que du 11 septembre car il était sur place un des premiers en tant que maire de New York. Il a déjà eu le cancer et en est à sa troisième femme légale qui a divorcé trois fois. Il apparaît plutôt comme un comédien fantaisiste.

Mitt ROMNEY, un républicain, a une femme atteinte de mucoviscidose, manque de chance. Les républicains n’ont guère de perspectives à cause de la guerre d’Irak et de BUSH qu’on déteste de plus en plus.

On va donc probablement se retrouver en face des époux CLINTON.

Ici, Ni-Po-Stef l’agité donnait une interview pour expliquer sa politique de réformes. Tout est justifié par le fait qu’il a à cœur de remplir ses promesses, au contraire des prédécesseurs qui ne voulaient surtout pas qu’on en parle. PPdA semblait endormi ou surmené. Arlette CHABOT récitait son pensum en s’efforçant de paraître agressive mais le cœur n’y était pas. Le plus en forme c’est LUI, l’homme des promesses.

M.Th.30 novembre 2007

Wednesday, November 28, 2007

GUERRE ET PAIX I (1 sur 4)

Guerre et Paix I (1 sur 4)

En 4 épisodes les Italiens sortent le roman de Léon TOLSTOY (= épais)

Qui parle de beaucoup de guerre napoléonienne et d’un peu de paix.

Le grand film de cinéma réalisé jadis par Bondartchouk le soviétique

Etait pourtant très bon. Que dire de plus, poétique ou tragique ?

Avec cet auteur on se sent dans l’histoire car les authentiques noms

D’aristocrates tels que vus du côté russe 100 ans avant la révolution

Evoquent peu le sort des moujiks collés aux terres, sans instruction

Et sans espoir. Le charme de l’ancienne Russie est ici exploité à fond.

On danse et on boit dans des championnats stupides, c’est la fête

Et le sans souci mais tout d’un coup on apprend que la guerre est faite,

Les empereurs Alexandre et François vont battre les armées ennemies.

Ils applaudissent, comme s’il s’agissait d’une simple affaire de famille.

Le prince André VOLKONSKY (de volk = le loup) rêve de gloire militaire

Et s’en va joyeux risquer sa vie pour le défilé d’uniformes de guerre.

Mais il y a Austerlitz, le gros KOUTOUZOV qui n’est pas d’accord

Et prévoit la défaite des deux empereurs. André est considéré mort

Au champ d’honneur, son père, sa sœur pleurent mais il revient vivant

Juste au moment où sa femme lui donne un héritier. En accouchant

Elle meurt, que de fièvres puerpérales en ces temps ignorant l’hygiène.

Et les bals reprennent, c’est la paix, Napoléon et Alex s’en viennent

A penser qu’il faut laisser tomber l’Autriche. Sur son lit bien entouré

Un riche impose ses volontés : le comte BEZUKHOV (= sans moustache)

Légitime son bâtard Pierre qui parmi les autres aristos faisait tache,

Malgré la mari de sa sœur, le prince KURAKIN, qui espérait hériter.

Pierre devient le plus gros propriétaire avec des «âmes» en quantité.

KURAKIN se dépêche de marier sa file au comte Pierre à lunettes.

On fait enlever les verres à ce myope pour qu’il ne voie plus net

Et qu’il soit ainsi plus beau ! Sa femme bientôt lui dit sans hésitation

Qu’elle ne veut pas être enceinte. Dans ce milieu à succession

Ce n’est pas admissible, d’ailleurs comment ferait-elle ? Parions

Que ce mariage subira des cahots et se terminera en séparation !

GUERRE ET PAIX II (2 sur 4)

Guerre et Paix II (2 sur 4)

(première neige à Bourg)

On entame une période de paix : vodka, danse et pépées. Natacha ROSTOVA (Clémence POéSY) une jeune blonde sans dot est amoureuse d’André prince V. depuis qu’elle a dansé avec lui. Celui-ci (l’Italien Alessio BONI) est également amoureux mais froid comme un frigo. Son uniforme de général est très beau ; il suit cependant les conseils de son vieux père (Malcolm MC DOWELL) qui sans doute parce qu’il n’y a pas de roubles en vue lui demande de se marier seulement dans un an. Quel désastre pour la jeune beauté ! Le tsar envoie André à la frontière Polonaise pour reformer l’armée. Nul doute qu’il y excelle.

Pendant ce temps Elena BEZUKHOVA la femme de Pierre s’amourache du tombeur DOLOKHOV, ce qui provoque un duel. Pierre qui n’a jamais touché un pistolet blesse l’affreux et s’en sort. Le frère d’Elena, le bel Anatole KURAKIN, qui saute sur tout ce qui bouge en jupe est forcé par son père de visiter Marya VOLKONSKY, la sœur d’André, supposée laide, ce qui est faux dans le film, pour accueillir sa dot mais il ne peut s’empêcher de se jeter ouvertement sur la dame de compagnie (Française ?). Donc échec à la dot.

Le fameux Anatole prix de vodka et de vertu est capitaine sous les ordres d’André. Il veut se venger car un notable du coin se plaint de l’état prégnant de sa fille et veut qu’il la marie, André y tient, pour réparer. (Il est à noter qu’un prince KURAKIN donnerait un nom raccourci tel que RAKIN à son bâtard).

On anticipe donc sa conduite de séducteur expérimenté envers Natacha que lui présente Elena. Cette Natacha fiancée secrètement à André mais tous le savent se retourne deux fois sur Anatole. Que de complications amoureuses en perspectives !

En ce siècle tous les aristos de Russie parlaient français et il était anormal de se battre contre la France mais avec NAPO c’est inévitable!

Dans ce roman célèbre du comte Lev TOLSTOY les vrais noms de famille nobles VOLKONSKY, KURAKIN, etc. encore existantes notamment en France ont été légèrement changés en BOLKONSKY, KURAGIN pour accréditer la fiction. Difficile sans cela de décrire des anti-héros.

M.Th.14 nov.2007

GUERRE ET PAIX III (3 sur 4)

Guerre et Paix III (3 sur 4)

On assiste à une paix armée. NAPO un touriste caractériel voudrait aller à Moscou et accumule les soldats. KUTUZOV (il suffit de prendre un petit gros et de lui crever un œil) est nommé chef par ALEXANDRE Ier, ce qui l’honore mais lui donne des soucis.

Pendant ce temps d’attente Anatole l’affreux séducteur entreprend Natasha (Clémence POESY née GUICHARD, 25 ans) qui joue les gamines de 15/16 ans, troublée par le bel uniforme rouge à boutons. C’est pour se venger du prince André, toujours aussi froid qu’un frigo, qui s’attarde à ses devoirs militaires à la frontière. Il l’affole à l’aide de sa sœur Héléna BEZUKHOVA en lui faisant croire à ses sentiments corroborés par une fausse tentative de suicide. Natasha est prête à s’enfuir mais on l’enferme. Son père ROSTOV sans le rouble mais très bon père a du souci avec son fils endetté et l’autre plus jeune déjà pris par le virus de la guerre considérée comme un jeu (sera-t-il tué par la suite ?). La fille donc est en crise et ce scandale vient aux oreilles d’André en son bel uniforme à base de vert. Rupture de fiançailles et remords de la belle. Marya (Valentina CERVI) la sœur d’André aurait bien mieux joué ce rôle ; elle est la victime de son vieux père complètement fou mais respecté comme maître du domaine.

Finalement Anatole, le technicien de l’amour retourne à l’armée mais André a la main sur son pistolet dans le but de le trucider.

NAPO traverse le Niémen, il faut l’arrêter, il a pris Smolensk (bizarrement ALEXANDRE nommera KUTUZOV prince de Smolensk !) et on arrive à Borodino (= barbe) où le canon tonne et les uniformes bien voyants se font hacher (pas encore besoin d’uniformes kaki vu le peu de précision des armes).

Pierre qui a décidé de financer un régiment ( !) se balade en uniforme blanc à cheval en complète inconscience. A force de se faire chambrer il va à la guerre. Borodino gronde et Pierre bientôt rampe sans son cheval ridiculement entre les guerriers. Il survit.

Mais André reçoit la mitraille, il gît à côté d’Anatole mourant et lui serre la main juste avant son dernier soupir de fêtard.

« Pierre, ramène-moi à la maison, je veux la voir, me pardonnera-t-elle ? » On en est sûr. Suite au prochain numéro.

M.Th.20 nov.2007

GUERRE ET PAIX (4 sur 4)

Guerre et Paix IV (4 sur 4)

NAPO, un peu autiste, commence à trouver que le voyage est désorganisé : trois églises et tout le reste est brûlé. Il songe à regagner Paris. Pendant ce temps le Russe en chemise KUTUZOV recule toujours.

Le prince André dans son carrosse de blessé mourant voisine avec les ROSTOV lors de l’exode, fuyant Moscou. Marya VOLKONSKI enfin délivrée de la tyrannie de son vieux (60 ?) père qui s’éteint dans son lit, les rejoint grâce au voltigeur Nikolas ROSTOV toujours en bleu.

Natacha voit André malgré les précautions de sa mère qui ne voulait pas qu’elle ait un choc à le voir si mal en point. Elle soigne les blessés : pas besoin de diplôme d’infirmière ni d’antibiotiques : il suffit de prendre un torchon et de leur essuyer le front. Ce remède n’étant pas suffisant André meurt en exhalant un dernier soupir qu’on entend ( !). Pleurs de quelques minutes aggravés par la nouvelle de la mort de Petia qui tombe dans une embuscade : on l’avait pressenti.

Le valeureux N. ROSTOV fait tilt avec Marya l’héritière et il lui dit : »Je ne peux vous épouser malgré mon amour car je n’ai pas un rond. Donc on se marie » On se retrouve alors à l’église avec les ors ecclésiastiques et les encensoirs. Il est temps de faire quelques ROSTOV.

Natacha un peu moins cloche depuis qu’elle a grandi pense beaucoup à Pierre mais qu’est-il devenu ? On craint le pire. C’est le seul (Alexandre BEYER) qui soit sympa et qui joue bien. Entre temps on se débarrasse de son encombrante Hélène BEZUKHOVA qui couche avec le français RAMBALLE (Frédéric GORNY = montagneux en polonais, qui joua dans « Les avocats Associés ») lequel lui donne une espèce de peste foudroyante.

Pierre en fait est baladé flegmatique un peu partout, en prison presque fusillé car NAPO à la Hitler fait creuser une fosse et bascule les incendiaires, et finit roulé dans la neige et sauvé du froid. Il arrive évidemment dans la fameuse maison familiale et tombe dans les bras de Natacha. Ouf ! il est temps de faire quelques BEZUKHOV. En plus il est riche. Il est probable que TOLSTOY s’est représenté dans ce caractère.

Mikhail KUTUZOV jubile de voir arriver le général Hiver. NAPO (19 oct.1812) sur son petit traîneau et les soldats, à pied, commencent la retraite. La BERESINA est proche. KUTUZOV auparavant bat Ney et Davout à Smolensk (d’où son titre de prince). Il meurt perclus de rhumatismes et de blessures en 1813 à 68 ans. Sa fille Praskovia épouse Matviei TOLSTOY; d’où la famille GOLENICHTCHEV-KUTUZOV-TOLSTOY.

Malgré l’absence de souffle épique on s’amuse beaucoup.

N'importe qui ne peut faire n'importe quoi. Les anciens films de cinéma étaient beaucoup plus passionnants.

M.Th.28 nov.2007

Monday, November 26, 2007

Le FILM ROUMAIN 4 mois, 3 semaines, 2 jours

4 mois, 3 semaines, 2 jours

Ce titre précis est celui d’un film qui a eu une palme d’or au Festival de Cannes 2007. On sait qu’il s’agit d’une histoire d’avortement. Au temps de CEAUCESCU il y a 20 ans ? On ne nous le dit pas mais les experts devinent.

Deux étudiantes dans un foyer, 0tilia et Gabila, préparent l’avortement de cette dernière. Aucune délibération morale ou autre, à part la question du pognon pour l’avorteur.

Les 20 premières minutes se passent en paroles sans intérêt que retransmettent les sous-titres. Le son étant très mauvais et rapide on ne peut même pas reconnaître les noms propres et les noms de lieu. A la radio la langue roumaine ressemble à l’italien mais ici il n’y a que des paroles courtes et peu distinctes. En plus la lampe du cinéma est au bout du rouleau, ce qui donne une obscurité pénible, voulue sans doute par le metteur en scène, Cristian MUNGIU, 39 ans.

Otilia la copine doit louer une chambre à l’hôtel mais tout est compliqué, une ambiance de mensonge et de suspicion. Gabila laisse faire. Otilia rencontre le spécialiste dans sa bagnole minable et ils discutent d’âge de la patiente et de monnaie. Gabila sera-t-elle à l’hôtel ? Elle y est. Tout le monde a laissé sa carte d’identité à la réception. L’homme reparle de fric, 3000, 4000 lei ? Auparavant Otilia se querelle avec son copain pour des riens. Il faudra qu’elle aille à l’anniversaire de la future belle-mère. Ne sois pas en retard. Rien que du tragique.

Après avoir expliqué qu’il posera une sonde et qu’il risque 10 ans de prison, l’expulsion ayant lieu après 2 heures ou 2 jours, la brute épaisse semble avoir obtenu ce qu’il voulait. On voit les robinets qui coulent, Otilia se lave le bas (la plomberie semble récente !) pendant que Gabila fume en dehors. On se demande pourquoi. Pose de la sonde, le mec s’en va en oubliant sa carte d’identité (fausse ?) à la réception.

Tous ces jeunes fument, ce qui aujourd’hui est très irritant.

Gabila qui représente le manque total de responsabilité ne doit plus bouger. Otilia lui reproche ses mensonges (2 mois, 4 mois ?).

Après que Otilia est allée chez Adi son copain où se trouvent des fêtards d’anniversaire, médecins cardio et urologues, qui qualifient ses parents de « simples », elle revient péniblement à l’hôtel en pleine nuit. Gabila a expulsé et Otilia s’en retourne pour se débarrasser du fœtus dans une poubelle. On aimerait la revoir en pleine lumière dans un autre film.

Le seul suspense c’est que le naïf que je suis, occupé par les sous-titres n’a pas compris quel accord ils avaient passé avec l’avorteur. Je dormais ? Heureusement je ne vais pas au cinéma tout seul : on m’a expliqué quand j’ai demandé combien de lei il avait finalement demandé. Ce romantique s’était envoyé les deux filles ! Beau tempérament ! J’ai même vérifié d’après les commentaires de la base de données ImdB car je n’y croyais pas.

Inutile de dire que si j’avais été juré à Cannes je n’aurais pas voté pour ce film. Ca intéresse peut-être les Roumains nostalgiques de CEAUCESCU mais certainement pas les autres Européens. De plus faire des images obscures pour une histoire glauque c’est en rajouter beaucoup trop.

M.Th.27 nov.2007

La guerre du feu

La Guerre du Feu

Récemment ils ont repassé ce film à la TV. Il date de 1981. Jean-Jacques ANNAUD est évidemment un réalisateur génial. Il fallait oser entreprendre une telle histoire. Le roman de J.H. ROSNY (1856-1940) d’où est tiré le film s’attaque à l’antiquité de l’humanité que jusqu’ici on ne connaissait que par la Bible selon laquelle l’espèce aurait eu 5 à 6000 ans. Bien loin des dinosaures.

Je ne sais si le cinéaste a suivi le romancier étroitement mais la reconstitution la plus passionnante de cette vie lointaine est faite par la romancière Jean AUEL en 5 volumes : Ayla et les enfants de la Terre.

Dans le film on voit une tribu de Cromagnon, l’homo sapiens, qui défend son feu qu’ils ne savent pas produire à volonté contre d’autres rouquins à poils durs du genre simiesques et costauds qui sont sans doute des Néanderthaliens. Ceux-ci n’ont pas inventé le javelot mais possèdent des massues impressionnantes qui se révèlent inférieures dans le combat à distance. Il est curieux de noter que maintenant on dit qu’ils étaient roux, ce qui est le cas du film. Avec toutes les féroces dents des alentours il est certain que le feu était indispensable.

Dire qu’il n’y a pas eu de mélanges entre ces deux races est ridicule. Reprenez votre étude des ADN anciens !

Ayant perdu le feu trois jeunes vont le chercher ailleurs. En fait avec toutes ces bêtes féroces ils n’ont aucune chance de survivre. Ca manque de lions-tigres à dents de phoques, les deux seuls qu’on voit sont insuffisants pour l’ambiance. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’arbres, c’est le Canada gelé.

Ce qui gène c’est la tribu du genre Asiatique ou Africaine vêtue de peinture grise. Combien de milliers de kms faudrait-il franchir pour la trouver ? Suivre les oiseaux migrateurs c’est bien mais finalement revenir vers sa tribu d’origine après tout ce chemin c’est impossible. Bien sûr ils étaient nomades mais ne revenaient jamais au même endroit ; un tribu importante pouvait survivre mais pas trois isolés.

Comme c’est très loin de la tour de Babel ils ne parlent qu’avec des A et des O, dialogues assez frustes.

En résumé malgré le travail effectué et l’ambiance donnée par surprise lors de sa sortie, ce film a vieilli terriblement. Des tribus très différentes ne vivaient pas l’une à côté de l’autre, pas assez d’animaux féroces ou autres, pas assez de végétation ; ces gros lourdeaux ne pouvaient pas survivre ainsi à cette époque. Pas assez de grottes, pas assez de nourriture !

Wednesday, November 21, 2007

Où est DIEU ?

Où est DIEU ?

Cette notion de Dieu est de moins en moins à la mode du moins sous la dénomination de Jéhovah, Allah ou Trinité.

N'en déplaise au philosophe Michel ONFRAY cependant cette idée est probablement inscrite dans les gènes ou l'ADN puisqu'elle semble éternelle sous d'autres aspects.

Actuellement nous assistons à des manifestations de grève emmenées par les évêques THIBAUT et CHEREQUE sous l'inspiration de la messe éminente appelée TV. Des victimes innombrables sont sacrifiées tous les jours au nom de ce nouveau Dieu.

Si on fait un budget et que les euros ne couvrent que 20% des besoins pour équilibrer et ne pas faire faillite il faut faire appel à des considérations métaphysiques.C'est le cas actuellement :

"Etat providence, donne-nous des euros, c'est toi qui les détient; nous sommes titularisés, tu nous dois protection et bonheur. Les autres, les incroyants n'ont pas besoin de toi. Punis-les, ne pense qu'à nous tes chéris".

"Tu trouveras bien toi l'Infini un moyen pour payer".

On peut ajouter :"Donne-nous la retraite très tôt et si les vieux sont encore là sans possibilité de pension, élimine-les".

La vie humaine est basée sur l'idée saugrenue qu'il faut s'occuper pour subsister et permettre la reproduction. Même si on ne chasse plus le bison il faut quand même suivre cette loi.

Il y a donc des incroyants qui suivent cette loi et sont bien forcés de le faire et les croyants qui attendent tout du Dieu Etat.

Ces croyants à la foi de charbonnier renforcée à chaque saison sont un luxe de plus en plus intolérable pour les autres pauvres athées. Le remplacement de Dieu par l'Etat manque totalement de poésie. Les vieux se souviennent des régimes étatiques tels que le communisme et le nazisme.

Ce n'est pas un progrès pour l'humanité.

M.Th.21 nov 2007

Tuesday, November 20, 2007

Plafond de verre (= Glass ceiling)

Plafond de verre

Film de Yamina BENGUIGUI. Pourquoi ce titre ? Plafond fragile ou ascension impossible parce qu’il y a toujours un verre interposé ? Vu le sujet je ne resterai peut-être pas jusqu’au bout, on ne doit pas se marrer. Mais pas du tout.

Quand on parle de fils d’immigrés ce sont les banlieues avec bagnoles brûlées (« Je n’arrive pas à sortir du coin, j’ai un boulot minable, je dois aller à l’usine »).

Comme tous ceux de notre génération ont été à l’usine très tôt il n’y a pas de quoi en faire un plat. Travaillez comme tout le monde ; rien n’est donné pour rien.

Cependant ici ce n’est pas du tout la même chose : ils ont eu le bac avec mention, ils y ont cru, ils ont obtenu une licence ou un doctorat et se retrouvent sans travail adapté. Pourquoi ? Parce qu’il s’appellent Douala, Abdelkrim ou Saïd. En Amérique ils ont fait des lois (juste avant l'assassinat de Martin L. KING) pour accorder une préférence à certains groupes ethniques et ceci apparemment a bien fonctionné. Dans la petite France la Constitution interdit de faire des différences de races, de religions, etc.

Ce Saïd après 300 lettres n’a rien obtenu, pas même un interview. C’est minable ! Il en est devenu malade.

Ces jeunes ne sont pas haineux, ils comprennent certaines raisons mais il serait temps de voir que s’ils restent sur le carreau après des études gratuites payées par l’Etat c’est une catastrophe.

Les autres qui en veulent ne dépassent pas des postes de contremaîtres sauf rares exceptions. Passer cadre c’est un miracle.

Encore une génération perdue pour arriver à quelque chose d’un peu plus fructueux et juste ?

Les exemples tranquilles montrés dans ce film sont vraisemblables et ne sont pas « banlieue » selon le bourrage de crâne de la TV. Ils veulent s’en sortir en s’adaptant et ne connaissent rien en dehors de la France. On devrait passer ce film à la TV.

Pas de haine, je le répète, pas de prétention, pas de mention de religion, un grand degré de positivité et des points de vue super-positifs. Les filles s’en tirent mieux (moins de diplômes).

Il est à noter que certaines entreprises se sont liguées pour embaucher ces fils d’immigrés. Il s’agit entre autres de la FNAC, CONFORAMA et la REDOUTE, une centaine au total.

La France a changé en proportion ethnique mais elle est si lente à l’accepter. Le sujet de ce film avait besoin d’être exposé.

Même si je n’avais pas eu une poussière dans l’œil, j’aurais du pleurer à l’issue de cette projection.

M.Th.20 nov.2007

Sunday, November 18, 2007

Barbara dix ans déjà

BARBARA 10 ans déjà

On montre un documentaire à la TV sur la vie de Barbara la chanteuse disparue en 1997.

Bien que j’ai eu toujours horreur de sa voix affectée j’ai regardé et à ma grande surprise j’ai constaté qu’en voyant ce maigre oiseau aux yeux noirs et en apprenant les détails de sa carrière j’ai changé d’avis sur sa façon de chanter.

D’après ce que je savais il s’agissait d’une chanteuse compliquée et fantasque mais apparemment ce n’est pas vrai : elle a fait d’énormes efforts pour créer des chansons et se lancer dans la vie artistique.

Vers 10 ans son père l’a violée jusque vers 15 ans ! Cette conduite semble assez répandue chez les gens célèbres surtout qu’il n’y avait pas de punition à ces époques. Gros complexes.

Bien sûr étant juive elle a fui dans le Midi avec ses parents et heureusement elle échappa à la SHOAH.

Elle commence à chanter en Belgique et rencontra BREL, MOUSTAKI et même REGGIANI à qui elle donne des leçons de chant mais ce dernier disparaît soudain de son entourage. D’après elle elle aimait les hommes dont elle ne pouvait se passer.

Jusqu’à la fin elle garda le même style de mince sans beaucoup de signes de vieillesse.

En examinant sa voix on s’aperçoit que ce qui heurte c’est le renforcement des voyelles et le refus des consonnes. Ces derniers phonèmes sont affadis et sortent en explosant doucement comme s’ils ne devaient pas exister. Comme chacun le sait les voyelles représentent les femmes et les consonnes les hommes, ce qui en dit long sur sa situation psychologique.

Ayant compris cette voix qui est basée sur les voyelles pour le niveau stable (contrairement aux femmes en général), je me suis réconcilié avec sa voix.

Comme la CALLAS à qui elle ressemble étonnamment elle perdit sa voix vers 50 ans. De là tentatives de suicide et drogues, notamment cortisone pour maintenir la voix, ce qui n’a pas arrangé sa santé.

Elle meurt alors vers 70 ans pour ces raisons.

Finalement, ce n’était pas une merveille de chanteuse comme on a voulu nous le faire croire mais si on examine ses paroles de chanson et la façon d’interpréter on peut admirer sa performance.

M.Th.18 novembre 2007

Tuesday, November 13, 2007

LA QUESTION HUMAINE

La question humaine

Un film de 143 minutes joué par Mathieu AMALRIC (un psychologue)

Qui bien qu’en couleurs est surtout fait d’images en noir et blanc

Car ça se passe à l’intérieur et surtout le soir. Le sec monologue

De ce Simon KESSLER nous raconte la vie d’un Cadre peu convaincant

Des Ressources Humaines chargé d’une mission secrète assez ridicule :

Evaluer l’état mental du pdg M.LONSDALE (Franco-Anglais majuscule).

Il se trouve que la firme AG Farbe (= couleur) est allemande à fond.

Le PDG s’appelle JÜST et le directeur à soupçons Karl ROSE (KALFON).

Tout le monde, secrétaires et le reste est en noir et on danse le soir

Dans des rave parties d’une grande tristesse. Le psycho ne va pas boire

Ni fumer au travail ; il se rattrape ailleurs. Les cadres ou directeurs

N’arrêtent pas de siffler le whisky. On montre le PDG se lavant souvent

Les mains pour affirmer sans doute qu’il a des TOCS. Les spectateurs

Pensent bien sûr qu’il est normal et que Karl veut son job vraiment.

Vu l’aspect antidynamique de LONDSDALE on partage son ambition.

On apprend alors, et ça dérive, que ROSE et JÜST sont complexés

Par leurs parents nazis ou leur naissance dans un centre de production.

Belle affaire qui n’intéresse pas du tout les amateurs d’énigme, axés

Sur la solution de l’enquête. Aucun récit ne manque. Des camions

Qui transportent les victimes et les tuent en chemin. On connaît

Et on n’est pas venu pour ça. Ceux qui y croient continuent à pleurer

Mais les autres qui refusent l’évidence continueront à bêtement nier.

Ce film jusqu’ici était intéressant et bien fait et un intérêt était né

Pour rechercher comment il allait se débrouiller pour juger le vieux

Mais là c’est trop : un récit sur la Shoah c’est dans ce film malheureux.

On doit dire que le réalisateur n’a pas été en usine car les cheminées

Bien modernes montrées deux fois sans aucun ouvrier pour les mener

Plus des couloirs interminables parcourus par des gens en noir profond

Ne dopent pas l’imagination : on pense que l’usine est vide au fond.

AMALRIC aime les films difficiles que refusent les autres apparemment.

Voir « Le scaphandre et le papillon ». C’est un courageux combattant.

On ne peut pas dire que ce film soit raté mais la Shoah arrivant soudain

A cause de dirigeants allemands fait bifurquer un récit assez anodin.

M.Th.12 nov.2007

Monday, November 12, 2007

Ni-Po-Stef et l'agitation

Ni-Po-Stef et l’agitation

Nicolas-Paul-Stéphane s. aime les voyages, on en est sûr.

Prend-il de l’EPO ou seulement du chocolat comme les durs ?

A chaque événement il réagit comme une boule de nerfs

Et ne laisse à personne le soin de montrer sa vie extraordinaire.


Quel changement par rapport au précédent qui épargnait ses actions

Et ses paroles et se contentait de saluer la gouvernementale inaction.


Enfin un changement de génération et de mentalité : on ne parle plus

De gauche et de droite du moins chez le peuple, les baveux et les élus

Ne pouvant pas s’en passer : c’est leur raison de vivre. Va t il céder

Sous les grèves corporatives ? Logiquement, non, puisque ce fut décidé

Lors de l’élection du mois de mai. Il est certain qu’on ne peut continuer

A dépenser à partir d’une Caisse de Retraite en déficit constant. Tuer

Les vieux à un certain âge ce serait une solution mais c’est peu faisable

Avec le reste de moralité judéo-chrétienne qui encore nous accable.


La science veut prolonger la vie et y arrive moyennement, il faut alors

Payer davantage ; fini le temps où un ouvrier claquait dès dehors

A soixante-cinq ans. A part les travaux très pénibles si on a la santé

Rien n’empêche de continuer à agir à moins de chômage immérité.

Là aussi on n’a pas abandonné la manie de virer les quinquagénaires.

Beaucoup de ceux-ci prennent les trains de 8O/90 et coûtent cher.


La France est un pays avancé où un mouvement social inévitablement

Se traduit par un arrêt corporatif. Les acquis sont là éternellement

Et le droit de grève dont n’usent que les fonctionnaires en pratique

Car les autres se retrouveraient à la rue ou en fermeture automatique

Cause à d’autres de la fatigue, des dépenses et des colères sans fin.


Sans être Nostradamus on peut deviner que tous ces arrêts seront vains.

Tout le monde fera plus d’heures et partira plus tard. Voir la Suède,

L’Autriche, l’Allemagne. Sommes-nous plus malins ? Aucune aide

Ne viendra à ne rien changer et la théorie crépusculaire de la routine

Ne fera que retarder les inévitable solutions que réclame cette débine.

M.Th.12 nov.2007

ESPRIT ES-TU Là ?

Esprit es-tu là ?

La nature humaine est essentiellement binaire en raison de la présence des deux sexes. Il y a : mâle et femelle, début et fin, zéro et l’infini, noir ou lumineux, etc. La physique mathématique et astronomique est basée sur cette binarité.

Il ne faut pas être très malin pour comprendre que la présence de la Terre et de la Lune est une des causes de la naissance de la vie à deux sexes. Qui est la Lune, qui est la Terre, peut importe.

Cette vie à structure binaire n’est pas complète sans le Soleil qui sans être directement la cause de la binarité nous donne une idée ternaire extérieure à notre système propre car sans lui rien n’existerait.

Notre capacité d’agir et de penser et nos possibilités d’action sont cependant limitées à cette dualité. Le Soleil est hors de notre atteinte.

Les anciens ont fait du Soleil un Dieu souverain après avoir adoré un symbole plus proche comme la Déesse Mère. A la suite de l’écriture qui a créé les civilisations pensantes les anciens ont trouvé soit un Dieu barbu, Jéhovah, le Créateur unique de toutes choses soit ailleurs des Dieux (Terre et Lune, la Nature). Toujours la dualité : un ou plusieurs. On a imaginé un Dieu unique équivalent : Allah, qui est grand (akbar) et impose à chacun son destin.

Le Dieu barbu est souvent courroucé mais on peut l’apaiser si on le prie et se soumet à ses lois. Premières morales révélées et écrites.

Une idée très ancienne est que la créature ressemble au Créateur. Celui-ci est unisexe, ni mâle ni femelle : on ne peut donc le représenter. On s’efforce de lui ressembler dans son unicité : c’est le Dieu-chef et on est bloqué au centre. On ne sort pas du bien et du mal. Le mal punit le bien et le bien punit le mal, un seul subsiste. « Œil pour œil, dent pour dent ». Une autre conséquence c’est que pour être unique et unisexe comme Lui il faut supprimer l’autre membre de la dualité : les femmes. Elles n’ont aucun rôle dans la vie publique qui compte. Le blocage sur le Dieu-chef de la Nation rend ses adorateurs imperméables à l’idée de démocratie. Ils n’y comprennent rien. C’est pourquoi la leur proposer (imposer) est une insulte à leur religion.

L’homme binaire est donc réduit et limité à plus simple (unisexe) que lui.

En parallèle les Grecs ont mis sur l’Olympe Jupiter et ses onze collègues sexués et binaires. L’homme leur ressemble beaucoup plus. Les Latins et les Grecs ont tout inventé, y compris la république, la dictature et la démocratie.

L’idée ternaire enfin apparut. A un moment Dieu envoya son Fils (Tiens, il n’est pas seul ?) pour sauver l’humanité qui est loin d’être parfaite et même qui s’efforce constamment de se détruire ; elle a bien besoin d’un Sauveur.

Avant de « retourner vers son Père », Jésus le sauveur nous laissa pour toujours l’Esprit Saint : les apôtres bien que témoins visuels étaient épouvantés et doutaient fortement. Les langues de feu de l’Esprit les pénétrèrent et les transformèrent définitivement.

Nous avons ici une situation ternaire : Père, Fils et Saint Esprit, une TRINITE, qui équivaut à un système sexuel ternaire, qui nous est totalement inconnu. Peut-on imaginer une mécanique aussi directe que notre mécanique sexuelle binaire parfaite (l’un dans l‘autre) mais appliquée à ce concept triple ? Impossible de réaliser une mécanique ternaire, aussi géniale, avec notre intelligence binaire limitée. C’est donc en dehors de notre monde et du Big Bang binaire (rien + explosion).

Cette Trinité est métaphysique. L’homme est créé d’après les anciens à partir des trois astres : Soleil, Terre, Lune, et aussi à l’image de Dieu. Il s’efforce donc de lui ressembler mais n’y arrive pas puisque le Dieu en trois personnes est plus compliqué, éternel et parfait.

Le Barbu porte, tel Atlas, le Monde : on lui reproche les forces telluriques : tremblements de terre, inondations, guerres d’exterminations, sida et même Tchernobyl. On oublie sa création continue et ses bienfaits constants, on ne pense qu’à ce qui nous blesse et nous tue.

Le Fils nous sauve, il a fort à faire, avec le mal et le bien (binaires). Vu son obstination à nous sauver, cherche-t-il à réparer une bavure du Paternel ?

L’ESPRIT a en charge le destin de l’humanité et du Monde et les destins individuels ; on ne peut s’en passer. Comment, sans lui, comprendre qu’un pédophile tue un petit enfant, que la Nature est belle, qu’une fille de vingt ans meurt de leucémie et que l’humanité malgré ses efforts de pollution continue à vivre ? IL nous dépasse, nous guide et nous rassure puisqu’il est invisible.

En dehors des dollars, du monde physique et du pouvoir (en avoir ou pas, idée binaire), il existe donc une autre Entité, métaphysique, membre d’une Trinité ternaire que nous sommes incapable de comprendre avec nos outils mentaux binaires et que nous rappelle la Pentecôte.

Comme l’homme est « créé à l’image de Dieu » l’être humain cherche à ressembler à ce Dieu. Il en résulte que pour cette ressemblance le Dieu unisexe (Déesse-Mère, Jéhovah, Allah, Dieu des sectes) diminue l’humanité car l’un des deux sexes (le même que d’habitude) est négligé, rabaissé ou maltraité pour laisser l’autre dominer, comme ce Dieu domine.

Le dieu masculin s’attribue le bien et ceux qui ne l’adorent pas ne peuvent que faire le mal. Le gourou ramasse les dollars et s’occupe du jeune troupeau. Les évadés des sectes le font toujours à cause du bourrage de crâne et du traitement cruel subi par les enfants. Le monde sans femmes d’influence est le lit du terrorisme mâle.

Le Dieu ternaire (Trinitaire) augmente et élève l’humanité car il la dépasse en infinie complexité et constitue un modèle inatteignable.

Si nous avons une âme elle ne se voit pas sous le scalpel : elle est déjà dans un monde parallèle.

Croyants ou pas les humains croient en une trinité :

Le créateur : l’euro ; le sauveur : la Sécu ; l‘esprit : la TV.

6.6.6 = le jour du démon !!!!

Friday, November 2, 2007

Ecriture du droitier et écriture du gaucher

Ecriture du droitier et écriture du gaucher

Personne n’a jamais cherché à savoir pourquoi on écrit de gauche à droite ou de droite à gauche ou même verticalement.

Laissons les Chinois écrire verticalement, d’autant plus volontiers qu’ils tendent de plus en plus à écrire de gauche à droite comme les Européens et leurs cousins Japonais.

Alphabet latin de gauche à droite

Qu’on écrive de la main droite ou de la main gauche le sens apparent est le même mais en fait les uns écrivent vers l’extérieur et les autres vers l’intérieur, par rapport à eux-mêmes.

Le résultat sous forme de culture et d’éducation de l’individu est radicalement différent.

Dans le premier cas (vers l’extérieur, droitiers) on part de soi-même (= de l’humanité) pour aller vers les choses et le monde. Il s’agit de l’exploration du monde et d’une culture plutôt technique.

Dans le deuxième cas (vers l’intérieur, gauchers), on part des choses et on va vers soi-même (= l’humanité), en sortant ensuite vers la droite. C’est donc une culture selon laquelle on communique et on consulte l’humanité avant d’agir. De là les facultés de communication, d’apprentissage des langues, de goût pour le commerce qu’on rencontre souvent chez les gauchers complets.

Alphabet arabe de droite à gauche

Pour des droitiers c’est une écriture vers l’intérieur (deuxième cas ci-dessus) mais avec une différence capitale : les voyelles ne sont pas notées dans l’écriture courante.

Il faut savoir que dans une langue les voyelles représentent les femmes et les consonnes les hommes.

Il résulte de cette écriture infirme que les femmes ne sont pas représentées dans la vie publique. Seuls les hommes ont droit à la parole. De là un grand déséquilibre.

Le deuxième cas (du gaucher) étudié ci-dessus et appliqué à l’écriture latine, ce qui correspond à l’arabe, implique des voyelles et des consonnes. Il est donc complet, contrairement à l’arabe. La culture n’est donc pas la même en dépit du même sens.

Si on utilise sa main de naissance à 100% le système nerveux est équilibré et comme on a moins faim on maigrit ou le poids se stabilise.

Thursday, November 1, 2007

SENIORS 2007 à Bourg saint Maurice

Seniors 2007 à Bourg Saint Maurice

Ce n’est pas Brouillard sur Montagne mais Bombance, Sagesse, Musique

Car la réunion de ce jour suscitera des réjouissances historiques.

Certains ne manqueront pas de dire à la ronde : Je viens seulement

Pour goûter de la compagnie de mes contemporains présents.

Un oeuf dur, de l’eau de source et une glace leur suffiraient-ils ?

On peut en douter un peu à voir comment leurs dentiers sont utiles.

Discuter des situations passées et des stupides guerres coloniales

C’est bien mais même si l’avenir des participants est limité ou banal

Il vaut mieux regarder le présent et l’effort des jeunes pour nous gâter.

Ils ont du mérite car on leur bourre le crâne qu’on est trop à téter

Le lait de la retraite tout en leur disant qu’ils n’auront pas de pension.

Se sont débrouillées à leur tour toutes les précédentes générations.

Pourquoi l’âge des ordinateurs et des satellites serait-il moins malin ?

Sûr qu’ils trouveront quoi faire avec tous ces problèmes de demain.

Les élus font un court speech de bienvenue. Ils sont sympathiques

Sinon ils n’auraient pas été choisis. Bientôt les élections municipales

Vont remuer les villages sans aller jusqu’à la politicienne politique.

On parlera de la royale taxe sur ordures et des diverses taxes locales

Mais les candidats vont-ils chercher un nouveau mandat ou soulager

Leurs épaules d’un fardeau lourd à mesure qu’on les juge âgés ?

Bon courage à eux parce que des complications toujours ont lieu.

Il faut non seulement être capable mais aussi gérer le temps au mieux.

Les huiles extra-locales se contentent de l’apéritif et d’un en-cas

Pour ne pas absorber de redoutables kilos, nocifs dans tous les cas.

Leur efficacité, sinon leur aspect esthétique, en prendrait un coup.

Qu’elle est loin la Troisième République qui alors festoyait beaucoup !

Le ciel s’est manifesté, il fait toujours beau dans cette ville joyeuse,

On séduira les Parisiens, on leur fera croire qu’elle est heureuse.

On aura de la neige et des cortèges d’assoiffés d’air pur et de soleil.

La nature verdoie, le vent nous oublie, l’odeur de cuisine nous réveille.

M.Th.14 oct.2007

BELGITUDE

Belgitude

Ce magnifique pays est composé entre autres de Flamands et de Wallons qui ont chacun leur langue. Tous les ans ils se querellent pour le budget linguistique et d’autres problèmes connexes notamment l’éducation et l’administration.

S’ils faisaient le même nombre d’enfants et se trouvaient sur un territoire bien défini bordé de barbelés ça irait mieux mais non : la géographie est mixte. Comment les contenter tous. Quand on fait un Gouvernement il faut doser à n’en plus finir.

On passe son temps à chercher des équivalents flamands à : moules frites. Les couples mixtes se battent sur l’oreiller.

Un français est allé en Belgique il y a quelque temps. Pour revenir sans GPS il a tourné en rond et n’a trouvé son chemin qu’à la boussole en réalisant que RIJSSEL voulait dire : LILLE. Traduire le nom de villes étrangères est stupide. Que HERTOGENBOSCH soit BOIS-LE-DUC c’est leur affaire, mais LILLE !

Certains voudraient 2 Premiers Ministres ou même 2 Rois ! Donc 2 Territoires. Il faudrait trouver en plus d’ALBERT un LEOPOLD pour résoudre leurs énigmes.

La situation est terrible : pas de gouvernement depuis des mois et refus final deJohnny H. de devenir Belge car avec son nom flamand (Desmet= forgeron) et parlant français il ne sait plus où se mettre et fait don de sa profonde culture à la Suisse qui a 3 langues officielles.

Aucune solution n’est en vue puisque aucun ne veut céder sa « richesse » culturelle. Il est hors de question d’adopter comme langue le néerlandais ou le français seulement.

Mr VAN de PUTTE un Premier Ministre fictif du XXIème siècle a osé proposer ce qui suit après une puissante réflexion :

« Comme personne ne veut accorder à l’autre ce qu’il ne veut pas donner lui-même une solution très pratique serait de choisir une seule langue officielle qui ne soit pas l’une des langues actuelles. Que choisira-t-on ? Pas l’italien, pas le russe, pas l’allemand (trop de mauvais souvenirs, vocabulaire trop unilatéral).

Pourquoi ne pas choisir la langue la plus pratique sur le plan international ? Il faut adopter langlais qui nécessitera des efforts égaux de la part des deux populations. Son vocabulaire est double : d’origine latine et d’origine germano-scandinave.

On commence par l’école, la radio et la TV. En une génération tout le monde parlera et écrira l’anglais ; les vieux râleront mais du moment que leur retraite est payée en euros.

Quand un Belge (Belgian) anglophone aura un Prix littéraire on n’y pensera plus.

2 Days in Paris

2 DAYS in PARIS

Un couple provisoire, après Venise, rejoint Paris où vivent les parents

De Marion (Julie DELPY). Elle voyage avec son amant du moment,

Jack GOLDBERG (= montagne d’or). Ils occupent le logement du dessus.

Ce film est réalisé par DELPY ; beaucoup de travail en 140 mn d’image.

Des dialogues percutants et des querelles incessantes. Tout est reçu

En pleine poire, mais l’essentiel ici n’est pas dans les bavardages

Mais dans une comparaison entre Américains et Français du soir.

Ce Jack est un super ours avec sa barbe, ses lunettes et ses poils noirs.

Il ne fait aucun effort de langue pour comprendre l’entourage de Julie

Et lance de temps en temps des vacheries en anglais tout en grimaçant

Un vague sourire. Bien sûr en France la salle de bain suinte, elle sent

La saleté, les plombiers sont nuls ou inexistants. C’est la chienlit.

Les Français seraient obsédés par des mots enfantins pseudo-érotiques

Comme pipe et cunnilingus et dans ce milieu d’artistes dépassés

On se mélange et remélange et Julie a des tas d’amants du passé.

La jalousie taraude Jack, il devient agressif. Vive la pure Amérique !

Ce grizzli est très pusillanime : pas de métro à cause des terroristes

Et les chauffeurs de taxi sont dangereux : ils sont fascistes et racistes.

Ils ne parlent pas anglais tout comme les employés Chinois du snack.

Albert DELPY, le père rubicond, montre le lapin découpé, il craque.

Au marché Jack n’a jamais vu de langue ou de tête coupée et en sang.

On rôtit le lapin alors qu’ils répugnent à manger un animal caressant.

La mère Marie PILLET parle de mai 68 ; d’après ce qu’il lui semble

C’est une couche-toi-là. On lui demande : tu vas au « temple » ?

Il répond : « Je ne suis pas juif (religion) car ma mère est catholique »,

Ce qui est habituel pour éviter des références à des données ethniques.

Julie porte d’abord d’énormes lunettes puis des lentilles invisibles.

En vrai elle voit mal. Ses parents ont du s’amuser à jouer les rigolos.

L’histoire malgré ses dialogues provoque un malaise et prend l’eau.

Cet Américain et ces Parisiens sont irréels, minables et pénibles.

Heureusement tout est faux, sauf que l’amour provisoire va cesser

Malgré les considérations philosophiques de la narratrice lassée.

Elle a du talent, de l’humour mais ce n’est pas ce récit sympathique

Qui va épurer les relations culturelles entre l’Europe et l’Amérique.


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discovered a lot on HANDEDNESS and ignorance of DOMINANT brain hemisphere